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Coucou nos petits Ragondins préférés !
Je prends enfin le temps de vous envoyer un petit message d'amitié ! Je suis ravie de voir que vous profitez à fonds de cette aventure et que tout se passe bien, malgré quelques avaries. Vous nous faites rêver avec vos 30° ! Ici, il pleut et il vente à déprimer mais heureusement, votre site est plein de soleil et nous redonne le moral ! Nous allons tous bien, Nini s'éclate en Seconde et Alex termine sa dernière année en primaire et est pressé de retrouver les copains déjà partis au collège. Ludo est débordé au boulot, comme d'hab et moi, je termine ma mission à IMA en fin d'année (j'ai 6 j de repos à Noël donc on va pouvoir passer les fêtes de Noël avec ma mère dans le Gers normalement). Désolée d'avoir encore "râté" l'anniversaire de Gaël mais heureusement, nous le fêterons, entre autre, à votre retour. En attendant, bonne continuation, soyez prudents et profitez de toutes ses rencontres et aventures que vous avez la chance de vivre. Nous vous embrassons tous les 4 très très fort et il nous tarde de vous retrouver en pleine forme et tout bronzé !
Coucou les z'amis,Nous partons ce matin pour El Hierro dernière île de notre périple Canarien, car mouillage de la Gomera plus trop tenable à cause de la houle..Vendredi 30/10 nous décollerons en direction de l’île de Sal au CapVert arrivée prévue mercredi.
Météo favorable prévue, 15/20 noeuds travers ou portant.
Départ, lundi pour Gran canaria avec un levé matinal (6h30) pour Gaël qui se colle à la navigation...début sous grain avec une pointe à 9 nœuds puis moteur et petole. Dauphins vers 13h30 qui resteront 10 min avec nous.
Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats.
Semaine sur Gran Canaria (du 13/10 au 20/10): Nous restons au mouillage entre le port et la marina privée, assez prés de la plage. L'eau sent réellement mauvais et on y voit aussi bien que dans notre pertuis (si ce n'est qu'elle n'est pas marron mais verte)... bref, pour les bains tous les matins on repassera. Pour info, le mouillage est payant (le port envoie tous les matins une vedette de la police faire le tour des bateaux et relever leurs noms vers 8h) :3€ par jours mais cela donne accès à l'eau du port et au douches (moyennant une caution de 10€).
Surprise au mouillage, nous rencontrons une autre famille avec 3 enfants. Il s'agit de l'équipage du bateau BABA, dont les capitaines sont Florence et Benoit, et les mouss Charlotte (12 ans), Thibaud (9 ans) et Arthur (6 ans). Cette famille a fait le choix de vivre sur leur bateau depuis 7 ans et ont pas mal voyagé. Coté scolaire, c'est le CNED qui les accompagne (et gratuitement... contrairement à nous, qui devions payer 700€ par enfant avec le CNED et la Vendée... vieille histoire ?!!??); Cette rencontre est encore un vrai plaisir... aussi bien pour les petits que les grands. Nous échangerons livres pour enfant, recettes et idées, Florence faisant tout elle même, parfois comme une vraie chimiste (savons, pain dont elle moud la farine, dentifrice, produits en tout genre, etc..). Grace à elle nous découvrirons le salmonejo (sorte de gaspacho plus épais, dont je mets la recette dans le coin des gourmands).
Petit condensé de la semaine: La location d'une voiture (22€, bon plan grâce à Benoit) nous permettra de visiter le centre et l'ouest de l'île. La route vers le centre monte peu à peu et la végétation est surprenante. Les dragonniers côtoient châtaigniers, figuiers, amandiers et citronniers...La petite récolte de châtaignes en plein mois d'octobre, comme à la maison, sera d'ailleurs bien sympathique.
De village en village on arrive, presque sans avoir l'impression de monter aussi haut, au roque Nublo (symbole de Gran canaria) et Bentayga (sommets de l'ile).

On pourrait presque se prendre pour des astronautes ayant traversé une mer de nuages avant de la surplomber. On essaiera un arrêt randonnée pour le 1er roc, un sommet basaltique de 80m de haut, culminant à 1813m d'altitude, qui était autrefois, un lieu de culte pour les Guanches
Mais les nuages froids qui nous entourent auront raison de nous et de notre équipement inadapté. Apres avoir enfilé les seuls vêtements qui pouvaient nous apporter un peu de chaleur (les lycras de plongée que nous avions emmené, ne pensant pas avoir besoin de pulls...) nous ferons 1km avant de rebrousser chemin, transits.
Direction Tejeda (44km de Las palmas). Nous passerons aussi devant Le Rocher Roque Bentayga, site naturel de grande particularité qui fut aussi un lieu sacré pour les aborigènes, qui y faisaient des offrandes et y rendaient culte aux dieux.

Tejeda est un joli petit village en hauteur, avec quelques restaurants, et une pâtisserie fameuse dans toute l'ile pour ses spécialités aux amandes. Le bienmesabe (sorte de marmelade à base d’amande) et les massepains en sont de bons exemples. Ces deux confiseries sont élaborées avec l’amande broyée et, dans le cas du bienmesabe, c’est devenu l’un des accompagnements traditionnels des desserts glacés.
Vue imprenable sur les alentours...
Nous essaierons de visiter le Complexe Archéologique d’Acusa, un des ensembles archéologiques les plus importants de la région, constitué de grottes servant d’habitations ou de grottes funéraires, une visite par les Grottes de Caballero, zone de refuge des bergers aborigènes, mais sans parvenir à le trouver malgre les explications de l'office de tourisme local. Etait ce fermé? Cette recherche nous amènera à un petit village (de 4 ou 5 maisons) au pied du rocher de Bentayga avec une grande pensée pour Pitou en voyant un four de potier local...
Repas à Artenara, où nous découvrirons, dans un restaurant tenu par 2 petites dames très gentilles, un ajo blanco à tomber!!! Il s'agit d'une sorte de crème un peu épaisse obtenue en battant de l'huile d'olive, du lait et des mandes, avec de l'ail.... un pur délice!
Retour vers un plancher plus bas, en prenant la route qui mène à Galdar. Détour pour aller à Agaete, où se trouvait un rocher nommé le Doigt de Dieu, tombé en 2005. Petite promenade sur le puerto de la nieves et au bord de la plage, avec vue imprenable sur les falaises, en direction du sud de l'ouest de l'île
Direction Las Palmas, nous passerons par les piscines naturelles qui longent la côte nord, vers Galdar. Il nous sera impossible de visiter la fameuse cuvas pintada (traduite en cave de la pintade par Gael... lol) ni le Cenebio de Valeron, qui seront fermés. Aussi appelé monastère de las Cuevas, le cenobio est situé sur la côte nord de l'île de Grande Canarie. Sa construction date de l'âge de pierre et il a été reconnu comme une des pièces architectoniques les plus importante de l'île.
En total, il y a plus de 298 grottes. D'où viennent ces grottes et ou sont-elles? Beaucoup de gens croient que le monastère était l'endroit où les jeunes filles se préparaient pour le mariage. En son intérieur, on y pratiquait des exercices spirituels...D'autres pensent que ces grottes étaient utilisées comme greniers. Dommage donc!
Idem coté piscines... drapeau rouge donc pas de baignade. Passage par arucas, qui a une magnifique église de 1909,et une montagne, sur laquelle nous grimperons avant de rejoindre la plage nord de Las Palmas.
Repas au coucher de soleil, en cédant aux enfants.... qui réclament un Bruger king depuis très longtemps...
Nous retrouvons, le lendemain, Siminoe.
Pendant ce temps, Géraldine et Henri, ont fait la connaissance de Guiseppe, qui tient un restaurant en face du mouillage.. Plus de cuisinier dans le restau, alors le soir, nous cuisinerons... Excellent soirée dons, avec expérience en cuisine à rajouter à notre CV (au menu, tortilla pour les enfants et pasta al Vongole). Dégustation de (trop) nombreux vins....
Visite le jour suivant de centre historique de Las palmas, avec la maison de Christophe Colomb, en compagnie de BABA.
Cet édifice est superbe, avec des portes décorées, de magnifiques balcons treillissés, de grandes cours et des plafonds en bois sculptés représentant les nombreux aspects de l’architecture de l’île. Ce palais fut la résidence du premier gouverneur de l’île, et on dit que Christophe Colomb y a séjourné en 1492, pendant qu’un de ses navires était en cours de réparation, d’où le nom de Casa de Colón (la Maison de Colomb). Y Sont exposés des artefacts précolombiens, des maquettes de bateau, une réplique d'une cabine de La Niña, un navire de la flotte de Colomb, des instruments de navigation, des cartes et des graphiques nautiques, des peintures ainsi que de nombreux autres artefacts ayant trait aux voyages effectués par le célèbre navigateur, à l'histoire des Canaries et à leur relation avec les Amériques.
Voilà en bref pour Gran canaria. Départ demain, le 21/10 pour Tenerife...
Salut les amis,
A continuer comme ça vous seriez rentré avant d'avoir pû vous envoyer un petit message de ce coté de la voie lactée.
je vous attendais plutôt du coté du sud caraibes, ah mes enfants que d'histoire de flibuste ai-je à vous narrer...
bref vous prenez le temps et c'est ce qu'il faut.
les communications avec les moyens de votre civilisation étant ce qu'elles sont,j'éprouve quelques difficultés à rester connecté.
Je vous embrasses tous et vous dit à bientôt sur cette page.
Jah Rastafari.
Guidance and Protection.
Le "coin des lecteurs" évolue un peu....On y rajoute, le coin des poètes: nous y mettrons les créations poètiques des enfants, qui, en étudiant certains poèmes, ont crée les leurs (à la maniére de..)Bonne lecture
Nous arrivons mercredi soir à Gran tarajal (170 places dans le port).
Pour info, prix du port pour Tsaëlou : 16€/ nuit. la capitainerie est un peu loin pour les douches, il n'y a pas de wifi... mais nous arriverons à trouver un réseau ouvert pour nous connecter et skyper avec maman. Sophie était connectée mais sans réponse...dommage.
Jeudi soir, François nous offre un délicieux curry de crevettes à son bord...humm trop bon! Merci!
Gran tarajal ne parait pas aussi touristique que les autres villes de Fuerteventura. Ce petit village offre une grande plage de sable noir, et quelques jolies peintures murales. Son symbole est la silhouette de "La Punta del Camellito" ainsi nommé après un chameau de montagne-like
On met les voiles le vendredi (09/10) pour le sud de l'ile, histoire de profiter des plages de Fuerteventura avant Gran canaria.
Fuerteventura, autrefois appelée Fortaventure ou vent fort en français, est la 2eme île des Canaries par sa taille. Elle est la plus proche du continent africain distant de 97 kilomètres vers le sud-est, et n'est que sable et mer à l'état pur. Elle est fortement plébiscitée par les touriste et n'offre pas grand intérêt en dehors de ses magnifiques plages.
Vendredi 10/10: nous trouvons un mouillage ouvert devant une grande plage de sable noir, mais, comme il n'y a ni vent, ni houle, il est très tranquille. . Il s'agit de La lajita;
Restau avec Kiran et Calico (parrillada de poisson, soupe de fruits de mer, tortilla, plateau mixto avec calamars, pimientos del padron etc...) On y goutera également un aliment typique des canaries : le Gofio. Définition wikypedia: Préhispanique, d'origine berbère, consommé par les aborigènes des Canaries, les guanches, comme élément de base de leur régime alimentaire. Le gofio est actuellement très populaire dans toutes les îles Canaries et constitue l'un des symboles essentiels de l'identité canarienne. Les Guanches avaient développé des variantes à base d'orge, de blé er de rhizome de fougère. Par la suite, on a ajouté de nouveaux ingrédients comme le seigle et le maîs. Le gofio est un mélange de fèves grillées et moulues à la pierre, auquel on ajoute une pincée de sel. Au Venezuela, la variante à base de maïs est connue sous le nom de fororo. Pas mal, mais plutôt bourratif..
On terminera la soirée sur le trampoline avec les enfants à regarder les étoiles. L'eau est aussi constellée de taches de plancton, que l'on prendra pour des poissons...Température à minuit : 23°...
Samedi: pas trop de vent au début de la journée. On décolle vers 10h pour du cabotage le long des côtes, histoire de voir de jolis coins et de trouver un mouillage.
Finalement le vent se lève et c'est au près, que nous terminerons cette route, nous conduisant juste au dessus du port de Mojo Jable, en face d'une jolie dune, mais aussi de multiples complexes hôteliers. C'est d'ailleurs monnaie courante depuis que nous avons quitté notre précédent mouillage.
Un epu de plage de sable blanc pour les enfants (histoire de changer..)
Enfin, cela nous permettra de bénéficier d'un bon wifi et de regarder un film le soir.
Lors de ce repas, nous goûterons une autre spécialité d'ici (achetée au supermarché à Lanzarote) : L’almogrote est une sorte de sauce fromagère de couleur orangée, dont la texture est proche de celle d'un pâté. Réalisé à partir de fromage sec (généralement de chèvre), spécialité de l'île de La Gomera. Le fromage est mélangé avec des poivrons ou des piments, de l'ail et de l'huile d'olive. Il est le plus souvent consommé étalé sur du pain. C'est fort en gout, épicé... et cela doit donner une haleine de poney!!!
et au fait.. spéciale dédicace à miss coco gingembre, Carine B....
Depart le 04/10 pour Los Lobos. Pas trop de vent, et 4h de moteur... par contre cette mer d'huile nous permet de voir un spectacle grandiose : on suit d'abord la trace de 2 baleines( ou 1 baleine et 1 globicéphale) qui sont bientôt rejoint par des centaines de dauphins. A priori une chasse organisée et collective... 1h de jeux avec eux, et quelques vidéos à l'appui.
2 Jours et 4 nuits au mouillage à Los lobos.
L'île s'est formée par volcanisme il y a 7000 ans. Son nom lui fut attribué au xve siècle en référence aux phoques moines (Lobos Marineros en espagnol) qui y vivaient. On peut observer différents types d’euphorbes qui ont toutes un liquide blanc à l’intérieur, mais elles sont toxiques.Très désertique.
Nous sommes accueillis par un Français vivant à Fuerteventura, qui est avec des enfants de l'âge de Titouan. Les enfants vont les chercher et kayak mais ils doivent partir. Ils nous laissent un poisson que le petit garçon avait péché.
Les fonds marins sont très riches autour de notre 1er mouillage. Demoiselles, saupes, carrangues, dorades, rougets et même une raie passent sous le bateau. Nous devons changer de place et nous éloigner un tout petit peu le lendemain car nous sommes sur le corps mort de catamarans promenant des touristes.
Ballade sur l'ile et initiation à la chasse sous marine pour Titouan. Snorkling pour Ewenn. Premiere prise, au premier coup de harpon pour Titouan, qui en ressort tout fier avec un sar; Le jour d'après nous allons au petit village (sans eau, ni elec, 5 maisons à tout casser) qui surplombe un petit lagon ravissant. Malheureusement, après un bain de 30 min dans les eaux de ce lagon pour les enfants, on s'apercevra que le restaurant y jette ses huiles de friture et ses os de poulet (que les enfants étaient très fiers de remonter d'ailleurs!!!) C'est donc puant le graillou que nous irons chercher un meilleur endroit pour nager... La crique d'à coté, semble plus saine, mais en y regardant de plus prés, des 10aines de pneus et déchets jonchent le sol... bref, sous le bateau c'est mieux. Gaël continuera sa pêche avec Henri, et ramèneront 2 beaux rougets délicieux. Le casier nous apportera un gros poulpe,
Départ le 05/10 pour Gran tarajal, histoire de s'avitailler. 1er port depuis Portimao, en Algarve. Navigation majoritairement sous spi, avec un vent forcissant à l'arrivée. On verra des poissons volants, et Gael, une tortue.
Semaine du 27/09 au 03/10: Découverte de Lanzarote. Après avoir déambulé en long en large dans Arrecife, nous louons une voiture (30€ tout inclus) afin d'aborder le Nord de l'ile, avec Siminoe.
L'ile est vraiment aride. Lanzarote a été le siège d'une des plus longue éruption au monde ; débutant en 1730 à Timanfaya, elle a duré six ans et recouvert de ses laves un quart de la surface de l'ïle.
Nous commençons par Jameos del Agua. Pour l'info pratique, chaque entrée est à 9€ pour les adultes et 4.5 pour les enfants à partir de 6 ans. Nous prenons un pass à 26e pour les adultes donnant accès à Jameos, aux cuevas verdes, au mirador et au parc volcanique de Taminfaya. On suit encore une fois les routes toutes tracées pour touristes.. mais cela donnera un bon aperçu malgré tout.
Après Arrieta, dans la zone qualifiée de Malpais de La Corona, on trouve un tunnel de lave de grande taille qui descend du volcan La Corona, avec parfois plusieurs galeries superposées;
C'est un complexe aménagé par Cesar Manrique. On y trouve une grotte, à l'intérieur de laquelle, on découvre un lac naturel aux eaux claires et transparentes où vivent plus d’une douzaine d’espèces endémiques comme les célèbres crabes aveugles. On dirait des étoiles mouchetant le fond rocheux du lac.. L’obscurité de la grotte a provoqué l’absence de pigmentation ce rare spécimen unique au monde, de couleur blanchâtre et d’à peine un centimètre de long. Connus également comme les « jaemitos », ils sont le symbole des Jameos del Agua.
On trouve également une sorte de piscine artificielle aux contours trompeurs... on aurait dit sur les photos une plage naturelle. Nous avons d'ailleurs amené les maillots avec nous, dans l'espoir de se baigner... dommage.
Enfin, un musée interactif sur l'activité volcanique des Canaries termine le site... une bonne occasion pour réviser les volcans avec les enfants et jouer un peu.
Repas sur arrieta, en face de la mer (pour changer) qui déferle devant le restaurant. Les pieds dans le sable, nous partagerons avec Siminoe une parrillada de poissons, une vieja délicieuse et quelques cervezas.
Cuevas verdes ensuite : un petit tronçon du tunnel entre le volcan et la mer a été aménagé, en 1964, par un artiste local, Jesus Soto: Ainsi, sont nées: Las Cuevas de Los Verdes.
Ce tunnel date de 3.000 à 4.500 ans. Sa longueur reconnue dépasse les 6 km.; et il se poursuit sous la mer sur plusieurs centaines de mètres. Au 17° siècle, le tunnel et les grottes furent utilisés par le Guanches, les anciens habitants de l'île, pour se protéger des chasseurs d'esclaves et des pirates Berbères (d'après A.de La Hoz,un historien local). Aujourd'hui seul 1km se visite. Le clou du spectacle est constitué par une illusion d'optique du plus bel effet. Un petit lac de 10 cm de profondeur reflète le haut de la grotte et donne l'impression d'un vide de 20 m.
Nous continuons, direction Nord et le mirador del Rio, construit en bordure des falaises de Famara au 16° siècle, surplombe la mer de 479 mètres; il donne une vue imprenable sur l'île volcanique de Graciosa et ses récents cônes de scories.
Il s'agit d'une construction toute ronde en chaux blanche, avec une immense salle de reception au rez de chaussé, où figure une enorme cheminée. On y ferait bien sa maison, en verité!
Beaucoup d'informations sur Lanzarote et ses volcans, sur http://www.earth-of-fire.com/
Petite photo de groupe au mirador (merci Siminoe!!)
Les vignobles, sont aussi typiques sur Lanzarote, et la culture du vin date du XVeme siécle.Avec la découverte de l'Amérique, sa culture s'est intensifiée pour approvisionner les flottes. Mais l'île de Lanzarote ne possédait pas de bonnes conditions de culture à cause des alizés et des faibles pluies. C'est pour cette raison que les paysans développèrent une technique de culture unique en son genre : ils découvrirent que le sable noir (volcanique) combiné à un muret de pierre volcanique (destiné à protéger les vignes du vent) entraînait des effets bénéfiques sur la croissance des vignes. En fait, ce mode de culture possède une fonction thermorégulatrice qui préserve l'humidité de la terre et permet une bonne croissance des plantations. Cette technique donne la possibilité d'appliquer un processus artisanal, depuis la plantation jusqu'à la récolte du raisin. Cela donne de jolis paysages également:

Nous terminerons pas la plage bien connue des surfeurs, Famara, sous coucher de soleil... trop beau.
Nous louons une autre voiture le vendredi suivant afin de poursuivre notre découverte de l'ile, du sud cette fois.
C'est l'occasion d'aller au parc de Timanfaya, ou montagnes de feu.
Tout au long de Timanfaya, se produisent ce que les vulcanologues appellent des «anomalies géothermiques », cela signifie que se produisent des températures inhabituelles à la surface provenant du sous-sol.
À l’intérieur du Parc National, il existe un parcours d’environ 14 kilomètres aménagé pour sa visite, dénommée « La Route des Volcans ». Dommage que cette visite se fasse en bus...1h commentée en anglais, espagnol et allemand mais avec une mauvaise acoustique. Nous en retiendrons un décors très coloré et diversifié (des pentes de sable fin côtoient des rocs abruptes et des cratères profonds) où la vie est impossible(tres peu de plantes également)
Des buissons sont utilisés par les employés du parc pour mettre en évidence la grande température du sol près deIslote de Hilario, où se trouve le restaurant El Diablo. Les branchages enfoncés dans un trou dans le sol s'enflamment immédiatement.
Une autre démonstration impressionnante est faite aux touristes en versant le contenu d'un seau d'eau dans un tuyau enfoncé verticalement dans le sol. Comme la croûte terrestre atteint à peine deux mètres à cet endroit et qu'en dessous la température dépasse 400 °C, l'eau est éjectée violemment du sol sous forme d'une fontaine de vapeur. À l'ouest du cratère principal des Montaña del Fuego la température atteint 700 °C à une profondeur de 27 mètres. C'est près de cet endroit que l'artiste et architecte César Manrique a fait construire le restaurant panoramique El Diablo (Le Diable) qui utilise un grill situé au-dessus d'une cheminée volcanique, dans lequel nous nous arreterons afin de gouter du poulet grillé par les entrailles de la terre....
Un peu plus loin, en sortant, une ballade à la queue leu leu en chameaux (à 1 bosse, typiques d'ici à priori) est proposée. On se contentera de prendre une photo
Direction ensuite les plages... un peu de fraicheur après cette fournaise...Plage de sable noir en 1er avec El Golfo. Encore un paysage époustouflant et riche en couleurs...
Située une bonne centaine de mètres au sud du village, la lagune verte appelée Charco verde, est une des curiosités les plus visitées de Lanzarote. La couleur verte de la lagune s'explique par la présence en grande quantité d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte mais nous ne pourrons nous y baigner.
La lagune, longue de 150 m, est coincée entre une plage de sable noir et des falaises noires, rouges et jaunes d'un volcan dont la moitié du cratère est engloutie dans l'océan. Le site est superbe autant par la nature des éléments que par leurs couleurs surtout un peu avant le coucher de soleil.
Petite baignade dans la mer et ramassage de quelques olivines, pierres semi-précieuses que l'on trouve dans le sable noir de la plage.
Apres le noir, le blanc... Et nous reprenons la route pour El Papagayo, une plage aux eaux transparentes, en forme de conque dans un environnement presque sauvage et protégée du vent .
El papa Gayel se baigne à El papagayo (lol)
Des salines se trouvent également au Sud de l'îl (salines du Janubio). Ce sont les plus grands marais salants des iles Canaries, qui étaient auparavant des champs de blé et de maïs. L'éventail de couleurs proposé est impressionnant et varie en plus en fonction du temps et du moment de la journée.
Retour au bercail. Le lendemain, pêche au poulpe, et tapas le soir. Bref... trop dur encore une fois!
Coucou les marins
Un petit message de la famille Blanchet pour vous dire que nous sommes heureux de voir que tout se passe bien! Ici, tout va bien enfin tout va mieux car il m'a fallu m'habituer à ces petites têtes blondes de 2 à 4 ans, cette nouvelle école que je ne connaissais qu'en tant que maman et amicaliste mais maintenant cap sur la réussite de ces petits bouts d hommes et de femmes en devenir ! Lilian fidèle à lui-même!!! Flavien et bien durdur de changer d'école pour lui ( plus de copains, plus de repères) et en plus sa mère est dans la cour mais pas rien que pour lui!!! Mais lui aussi, fort heureusement au bout de 3 semaines, il s'est adapté! Damien, quant à lui, prépare déjà la saison prochaine. Lilian veut dire à Titouan que ses copains ne l'oublient pas, ils pensent à lui. Lilian vous fait de gros bisou. Pour info, si vous allez à Fuerteventura, il y a au nord de l'île un resto français tenu par un marseillais qui s'appelle la Vaca Azul, c'est excellent et typique, les poissons sont un délice.
Nous vous embrassons chaleureusement tous les 4.
A bientôt SYLVIE DAMIEN LILIAN FLAVIEN
Vendredi 11/09: Direction Madère. 40 miles. Vent mou, grand largue, ce qui permettra de mettre le spi. Petite moyenne de 4 nœuds avec aide motorisée de temps à autres. Passage entre les rochers de ponta da Gaviota avant de mouiller en face de la plage de galets noirs de Machico, 2eme ville plus peuplée de l'ile;
Un peu d'histoire (wikipedia) : Selon la légende, c'est ici que se seraient échoués, au XIVe siècle, un couple d'amoureux anglais, Robert Machim et Anne D'Arfet, qui avaient fui leur pays. Anne y serait morte de maladie et Robert se serait suicidé, ou aurait réussi à regagner les côtes marocaines, après avoir inhumé sa compagne sur place.
À son arrivée en 1419, le Portugais aurait trouvé une croix gravée de leurs deux noms. Il fit construire à cet endroit lacapela dos Milagres (chapelle des Miracles), qui existe toujours après avoir été reconstruite plusieurs fois. Le nom de Machico proviendrait toutefois plus vraisemblablement d'un capitaine de Zarco ainsi nommé.
On trouve même dans cette ville une plage de sable jaune, importée du Maroc... et bordée de douche pour le plaisir des enfants.
Petite virée en ville et récupération de Tatie Annie, qui nous offrira le luxe d'une douche à son hôtel. Restau du soir, espoir, pour déguster un filet de Sabre, sauce maracuja et banane caramélisée.
Samedi 12/09: Petites courses en ville après avoir retrouvé Annie à son hôtel. On y découvre l’église paroissiale de Machico, située sur la place de la Mairie. Elle remonte au XVe - début XVIe siècle et a gardé encore aujourd’hui ses caractéristiques primitives du gothique final et de l’époque manuéline. Le Fort de São João Baptista, près du quai de Machico, stratégiquement situé en haut d’une falaise, a été construite sur l’ordre du Gouverneur de Madère, le capitaine général Duarte Sodré Pereira, en 1708. On l’appelle aussi Fort du Débarcadère car tout près débarquèrent les découvreurs de l’île. L’intérieur possède une chapelle néogothique dédiée au saint qui donne son nom à la forteresse. Il fut utilisé ces dernières années comme hôpital puis comme colonie de vacances des enfants du couvent de Santa Clara de Funchal.
Les enfants et Gaël restent au port, pour pêcher. Ils ramèneront quelques sardines groggy, échappées du bateau de pêche qui vient de rentrer et qui rejette certains poissons par ses cales.
Dimanche : Nous avons loué une voiture pour 4 jours, ce qui va nous permettre de faire le tour de l'ile.
On commence par la partie est; de Machico à Santana. On passe par Porto da Cruz, puis la route longe la cote escarpée, par Faial, avec une boucle par Sao Roque da faial et cruzinhas. On ne cesse d'être admiratifs devant les vastes versants de montagnes érigés en terrasses cultivables (poios) ! Quel travail cela doit représenter!!! Ce n'est pas sans rappeler certains paysages d'Asie d'ailleurs..;
Cette partie de l'ile a vraiment un caractère subtropical et la flore ne cesse de nous étonner. C'est une errance entre avocatiers, manguiers, tulipiers, chênes, hêtres, frangipaniers, bananiers, cane à sucre, anonas cherimola (donnant les anones, sortes de fruit verts ressemblant vaguement aux corossols, en fait des pommes cannelles) etc..
Que de beaux fruits sur cette île!!! Un exemple de fruto delicioso (issu de la plante Monstera que nous avons dans nos maisons en décoration parfois) et de patate douce :
Bref, abondance et luxuriance...On a l'impression qu'il suffit de tendre la main pour cueillir toutes sortes de fruits délicieux, et exotiques (raisins, maracujas, papayes, bananes maracujas, ou encore un fruit du monstera deliciosa). Les paysages sont sublimes et les odeurs entêtantes. Coté fleurs c'est la même diversité : lys, hortensias, agapanthes, fuchsias, strelitzias, bougainvilliers... et plein d'autres que l'on peut difficilement essayer de préserver chez nous, et qui, ici, s'épanouissent jusqu'à atteindre parfois des dimensions impressionnantes, attestant du climat chaud et humide de l'ile.
Une ballade en pleine foret primitive qui ravit les sens!
Nous arrivons après avoir traversé les routes sinueuses bordées de tant de nuances de vert, à Faial. L’origine du nom de Fail provient de Faia, l’Hêtre en portugais, qui pousse en abondance dans cette région.
Une fête bat son plein et nous assisterons à un concert de musique traditionnelle, puis quelques danses costumées, devant une église très décorée.
Un des musiciens sur scène nous fait d'ailleurs beaucoup penser à roro...
Nous regrettons quelque peu de nous être arrêtés précédemment dans un restaurant avec une salle creusée dans un grotte, car, bien que le repas ayant été délicieux, nous aurions pu déguster les brochettes de viande locales : de gros morceaux de bœuf découpés presque sur la bête, devant nous et plantés sur une branche de laurier... un peu primitif pour les âmes sensibles mais tellement appétissant pour nous!!!
Nous repartons direction Santana, toujours en longeant la côte qui offre de multiples miradors impressionnants.
Nous passons devant les maisons traditionnelles aux toits de chaumes (palheiros) touchant le sol, si caractéristiques de la région de Santana. Elles dateraient du 16eme siècle et quelques unes sont encore habitées. . mais comme la paille doit être changée tous les 4 ans, les habitants la remplace malheureusement par de la tôle, et l’on ne trouve plus beaucoup d’anciennes maisons.
Nous descendons en empruntant un téléphérique sur la plage de la réserve naturelle de Rocha do Navio. Elle est protégée depuis 1997 à cause de la pêche illégale aux explosifs qui a endommagé le lit de la mer et mis le fragile écosystème marin en danger. Aujourd’hui, cette zone est protégée et offre un paysage extraordinaire. Les bateaux sont autorisés, mais les filets de pêche ainsi que la pêche sous-marine sont interdits. Il y a des oiseaux de mer tels que le garajau commun et le Cagarra, et cet endroit pourrait constituer un habitat pour le retour des phoques moines. C'est une descente vertigineuse, offrant un point de vue impressionnant sur les chutes d'eau qui dévalent les parois.
En direction de ponta Delgada, la route devient étroite et passe parfois sous des tunnels. Impressionnants car en plus de l'exigüité de ces passages, l'eau ruisselle des hauteurs sur la route.
Couché de soleil sur Sao Vicente avant d'emprunter la route qui traverse Madère (constituée par une série de tunnels, rapides mais pas tres panoramiques) . retour au bateau... il est 22h30!!! Les journées sont longues et trop courtes à la fois!
lundi 14/09: En route pour le grand ouest. Bien moins impressionnant que la cote nord. Nous essayons d'aller faire un tour au musée des arts de Ribeira Brava, afin de donner un aperçu aux enfants des métiers et traditions locaux. Mais malheureusement... le musée est fermé le lundi. Nous aurons tout de même la chance de trouver une boutique de confection de chaussures (bottines en cuir souple) traditionnelles. De multiples bananeraies entourent la route.
Nous poursuivons la route qui offre parfois des panoramiques époustouflants... On voit les ilhas desertas très bien! Sur la route, nous avons l'impression d'être sur une piste de rallye!
Repas devant le port de Calheta (RAS de particulier, si ce n'est qu'à 13h, en étant resté moins de 30 mn, nous avons eut le temps de prendre un Pv de 4.4€....).
En fait, plus on avance vers la point ouest, plus on se dit qu'il doit y avoir une multitude de microclimats sur cette ile. Chaque ravine semble cacher une flore différente.
Petit arrêt à Paul do Mar (oteix
lol...) : ancien village de pêcheurs, où les maisonnettes du bord de mer s'enlacent les unes entre les autres, laissant parfois place à de petites ruelles pavées menant à la mer.
On reprend la route sinueuse qui évolue maintenant plus dans les terres, passant par Faja Da ovelha, Achadas da Cruz etc..
On arrive ensuite à Porto Moniz et ses piscines d'eau de mer. Petite baignade tranquille en observant les éléments se déchainer à coté de la protection offerte par cette piscine.. On y croise par hasard Géraldine et Henri.
Retour par la route du plateau de Paul da Serra: un haut plateau entre 1400 et 1600m où les paysages ressemblent aux pâturages de chez nous.. et où les vaches errent sur les bord de route, sans enclave.
"Paùl" signifie non pas le prénom Paul mais «marécage» en portugais. Après les pluies hivernales, des dépressions se transforment en petits lacs, d'où naissent des fleuves de montagne qui descendent dans la vallée. Les levadas conduisent alors cette eau vers les terres cultivables. Dans ce paysage désolé et grandiose s'élèvent les éoliennes. Ces étendues recouvertes de mousse et de fougères servent de pâturage aux moutons et aux vaches... prioritaires sur la route !
La vue doit être magnifique.. mais pour l'instant, nous sommes au milieu des nuages... Sur la carte, cette route est censée rejoindre la route qui traverse Madere verticalement... mais en fait c'est un cul de sac, car la route ne semble plus entretenue et malgré les diverses panneaux voie sans issues et sens interdit, les éboulis de falaise ont raisons de l'obstination de notre chauffeur Gaël... Nous rebroussons chemin et redescendons vers Canhas, au milieu d'une foret d'eucalyptus ayant récemment brulé à priori.
Repas au bateau de Lulas (pas assez cuites cette fois) et riz pilaf... et entorse pour Saskia.
Mercredi 15/09: Randonnée au programme. Nous avons prolongé la location de voiture, vu qu'un taxi pour 6 personnes, de Machico à Queimadas, nous aurait couté 90€ (prix d'ami!). Cette rando permettra d'observer quelques « Levadas ». Ce sont des canaux d'irrigation que l'on peut trouver sur l'île de Madère et sur l'île de La Palma, dans les Canaries.
Malheureusement pour Saskia qui s'est fait une entorse sur sa cheville non opérée... ce sera repos au bateau en espérant que les enfants ramènent de bien belles photos et histoires.
Belle ballade, en effet! 13 km le long des levadas dans la foret endémique, aussi appelée chaudron vert... petits chemins tortueux et étroits, parfois le long de pentes abruptes..
avec des traversées de tunnels...
La meilleure sortie d'après les enfants qui reviennent fatigués mais enchantés.L'instinct de chercheurs de champignon a même été comblé!
Ce sera également l'occasion d'assister à la construction du toit en chaume d'une maison du parc.
Jeudi16/09: Funchal en voiture avec au programme le marché. Quelques photos de la journée....
Un peu déçus par le marché qui s'avére être un joli piege à touristes... Les maracujas (trafiqués car du sucre et des flaveurs y sont rajoutés) y sont vendus 20€ le kilo quand les fruits de la passions normaux sont à 5€...
Petite virée, pour continuer cette journée touristique, sur les hauts de Funchal afin de faire un tour de paniers en osier (carros de cesto).
Il s’agit en fait, du moyen de transport t utilisé auparavant par les Madériens pour descendre les rues abruptes et étroites de l’île. Faites de bois et d’osier, ces paniers sont poussés par les Carreros de Monte (2 hommes équipés de chaussures traditionnelles dont les semelles sont faites de pneus recyclés) afin de dévaler 2km de pente (5-10min de descente) entre l’église de Monte et le bas de la ville.
On travaille sur une mozaïque avec toutes les portes peintes de Funchal.... à venir donc...
Vendredi17/09: journée off, repos. Pluie matin. Plage aprés midi, aprés restaurant avec Martine et Annie pendant que Gael fait des deniéres courses. Depart fin d'apres midi pour praia de abra, sao lorenzo mouillage, sous arc en ciel... une superbe lumière nous accompagne, que les photos auront bien du mal à restituer!.
Samedi: tour en annexe avec Géraldine et enfants pendant que gael et Henri partent en chasse sous marine. Beau temps. Apres midi : séance guitare avec François, capitaine du bateau Kiran + repas sur Tsaëlou.
C'est le jour de la fête de la mer. Des bateaux nous rejoignent dans la baie, musique à fond et ponts bondés, genre boat people.
Demain, dimanche, départ pour les canaries.(vers 15h30)



