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ça y est on les voient presque les banquiers des Bermudes en bermuda ! Nous sommes en approche d'une île oû le revenu par habitant est des plus élevé au monde. Surprise ce soir ! On avait visé une arrivée en pirate entre chien et loup, mais on s'est déjà fait attraper au radar à plus de 35 miles des cotes... Du coup vous devriez nous voir sur le lien marine Traffic sur notre site..!!
La météo plus que calme de cette nuit et d'aujourd'hui nous contraint à un très mou 4 nœuds de moyenne et nous arriverons vers 21h heure locale (TU-3h). Il nous aura fallu un peu plus de 6 jours pour boucler les 800 miles entre Bahamas et Bermudes.
Globalement nous avons vraiment eu un temps très (trop) calme et nous avons un poil tapé dans les réserves de gasoil. Nous allons nous arrêter pour 3 à 5 jours en attendant une fenêtre météo avant d'avaler les 1700 miles vers Flores au Acores. Nous espérons une météo aussi cool !! Peut-être un peu plus de poisson..
Position à 6h TU le 16/5/16: 32 11.7N 64 52.66W Distance parcourue : 799 MN,
Distance au but : 20 MN.
Nous voici en route pour les Bermudes et leur fameux triangle !!
De retour sur l'Océan atlantique le vrai, fini les lagons et les plages paradisiaques, les eaux chaudes et turquoises.
Cette fois ça y est nous sommes vraiment sur le chemin du retour, le soleil se lève presque en face de nous... c'est un signe qui ne trompe pas semble -t-il.
Nous partons seul cette fois, avec une grosse pensée pour nos amis de Calico qui ont fait naufrage il y a quelques semaines à Cuba. Les autres bateaux copains, ont des planning un peu différent et ne passerons pas aux Bermudes, ce qui ne devrait pas nous empêcher de faire une grosse java aux Açores avant que les chemins se séparent pour retrouver une vie de terriens.
Pour cette transat retour, notre ami Roch nous à rejoint aux Bahamas, bien qu'explorateur de première et marin émérite, c'est sa première nuit en mer depuis longtemps et son premier quart... on dira qu'il n'est pas encore totalement amariné... tout comme la skippette qui a un poil perdu son pied marin, mais vite retrouvé vu l'odeur de poulet basquaise qui mijote et de crêpes encore chaudes pour le petit dej. ce matin au réveil du captain :).
Coté météo, c'est mou.. en partant nous avions un peu d'air 15/18 nœuds mais nous obligeant à une route un peu trop nord. Ce vent, même s'il nous permet de reprendre le droit chemin, est tombé au cours de la nuit et c'est nos batteries qui apprécient (nos oreilles un peu moins)...
Coté trafic c'est assez calme, nous avons croisé à moins de 2 miles 3 cargos qui font la sourde oreille à nos appels VHF, ce qui n'est jamais très rassurant. Espérons qu'ils captent bien notre écho au transpondeur AIS.
Coté pêche, pareil assez calme, décidément ! Mais heureusement nous ne sommes pas bredouilles grâce à un gros poisson volant ! Et aussi grâce au petit stop sur la barrière de corail juste en partant, afin de faire une dernière petite chasse sous marine (Mérou, Snapper et Rouget barbé...mais pas de demoiselles à grande antennes, dont nos dernières ont été mangées 2 fois de suite par un requin !! grrrr! ).
Position à 12h TU le 11/05/16 : 26 34.05N 75 54.31W Distance parcourue : 79 MN, Distance au but : 690 MN.

Les Bahamas :
Le sud a été ravagé par un cyclone en Octobre dernier, laissant des stigmates encore bien visibles! Nous arrivons par un temps assez orageux qui donne des couleurs extraordinaires. Le lagon de Mayaguana est sympathique, mais nous devons avancer un peu. Stop pour la nuit au plana cays, puis la nuit suivante à Aucklin Island.
La seule date que nous devons respecter est celle du 27/04, arrivée de Roch à Georgetown, venant nous aider pour la traversée retour.
Nous cabotons donc le long de Long Island coté sud ouest, contrairement aux prévisions le vent tourne et nous contraint à trouver un abris le long de cette cote de sable. Nous nous 'cachons' derrière 2 petit cailloux isolé qui suffiront à limiter le roulis au mouillage. Ils s'avèreront un superbe spot de chasse : gros tourteau, beau red snappeur et énorme langouste, que l'on relâchera après photo car elle a des oeufs.Visite de frégates à bord, prenant d'assaut notre mat.
Nous tentons une traversée vers Great exumas par un "raccourcis" à Sandy cay. Nous empruntons un dedal de canaux de 8 m de large au maximum sur 3 m de fond, entouré par des banc de sable affleurant. Epoustouflant.
Malheureusement, le cyclone a déplacé le sable et nous n'arrivons pas trouver de sortie. Demi tour donc mais pour la bonne cause, puisque que nous recevons un sos via la Vhf. Une voix rocailleuse à l'accent (bien trop) prononcé nous appelle en Mayday. Il s'agit d'un tout petit bateau à moteur dont ce denier refuse de redémarré. Mr est avec sa femme (qui ne sort jamais à la pèche le dimanche d'habitude; préférant aller à la messe, dixit Mme) et ils ont un seau rempli d'une centaine de lambis déjà décortiqués! Ils ont appelé des amis à la rescousse mais ceux ci tardent à venir. Nous les remorquons donc, après avoir essayé de dépanner leur moteur, afin de les rapprocher de la terre.Ils nous offrent quelques lambis en remerciement.
Nous remontons via le passage de Hog Cay, sur Little Exuma pour rejoindre Georgetown le 26/04.
On y trouve beaucoup de facilités pour les plaisanciers : de l'eau gratuite et potable au dinghy dock, une station d'essence juste à coté d'un mini supermarché (où les prix sont assommants mais où on trouve de tout : du vrai beurre, des fruits, de la viande et du fromage genre camembert, bleu etc...). Une "laundry" se situe un peu plus loin (2.5$ la machine à laver). Nous n'avons pas vu de magasin ressemblant à un shipchandler en revanche.
Quand nous arrivons, c'est la "family regata" et nous croisons sur l'eau une multitude de petits voiliers locaux magnifiques à voile latine et grande barre de rappel. Le front de mer est bien animé et la bière y coule à flot (pourtant hors de prix dans le magasin d'alcool local). Arrivée de Roch.
28/04 et 30/4: stocking Island. 1ere soirée chanson et feu de camp avec Roch, à faire griller du poulet sur la plage, suivie d'une Soirée de FOLIE le lendemain pour fêter les retrouvailles avec Cruising Bird qui nous a rejoint au mouillage dans l'après midi.
On se sépare le 30 afin qu'ils aillent profiter de Georgetown pour faire les courses et les pleins. Les garçons se concentrent sur la réparation de la dérive qui est fissurée, grâce à la meuleuse ramenée par Roch. Il était, en effet, impossible d'en trouver une ici en 220v compatible avec le groupe électrogène du bord..
30/04 : Great exuma Island : Mouillage non loin de Rolle ville avec Wifi ouvert (cela faisait longtemps). Session surf pour Titouan avec Roch, devenu son coach perso, pendant que nous descendons à terre, trouver des noix de coco et un peu de frais.
1/5 On retrouve Cruising Bird à Black point ou après une belle pèche nous nous offrons une ventrée de 3 énormes langoustes grillées au barbecue sur notre plage et île privée. Les 6 enfants jouent au robinsons et s'éclatent !
2/05 : Rudder cut cay: snorkling pour voir le piano et la sirène + grotte. Soirée sur Tsaëlou pour manger la coryphène que nous avons péché en venant.

03/05: Little major spot : Sortie chasse sous-marine pour Nico et Papa qui aurait pu mal se terminer à 2 reprises : Un requin est attiré par les poissons dans le filet que nous lâchons rapidement et filons vers l'annexe, cette dernière mouillée dans la passe est en plein courant (~4 nœuds) et c'est épuisé et de justesse que nous parvenons à nous y accrocher. Retour sur zone pour retrouver notre filet déchiqueté par le requin, seul notre lambi lui a semblé indigeste ! Pendant ce temps, plage avec jeux pour les enfants, les mamans et Roch. Repas sur Cruising Bird.
04/05 : Warderick wells cay : il faut réserver les bouées en appelant les gardes de la réserve naturelle. Vu qu'une tempête est annoncée, toutes les bouées son réservées. Nous changeons de mouillage. Petite chasse (perroquet et big eye) pour Gael et saskia puis brève rando sur l'ile, histoire de tendre une embuscade à l'équipage de Cruising Bird, parti en avance avec Rock. Apero soupe champagne sur Tsaëlou. Tempête à 40knts et gros orage la nuit. Nous perdons notre vivier contenant langoustes et crabes.
05/05 :. Départ en même temps que cruising bird pour Norman's island. Avarie moteur au milieu de la nav, due à un bouchon de saletés dans le circuit de refroidissement. Démontage intégral du circuit de refroidissement (pompe eau de mer, calorstat, collecteur d'échappement bouché par de la rouille). Tout redémarre niquel mais nouvelle alarme température le soir et le lendemain. Finalement Gaël avait remonté le cache du calorstat à l'envers.... maintenant tout roule !! 8h pour faire 15 miles, les plus long de l'histoire !!
6/5 Norman's Island est un petit paradis, nous mouillons prés d'un tout petit îlot avec 1 palmier et 1 banc, l'ile de rêve de titou...le lendemain nous allons tous ensemble faire du snorkeling sur l'épave d'un avion d'un trafiquant de drogue. Les langoustes ont tout sniffé, plus rien !!!
Dernière soirée avec Cruising Bird, ils partent vers Nassau et nous vers Eleuthera. Du coup nouveau barbecue, guitare et chants sur la plage, au menu : gros 'Nassau grouper' fraichement péché ! Trop dur...
7 mai : Nav au prés sur un bord vers Eleuthéra, nous ne pourront rejoindre en une seule étape de jour spanish wells, du coup on fait un petit stop derrière un banc de sable à Cap Eleuthera, le temps de pécher une grosse carangue, quelques lambis et de laisser Roch et Titou se dégourdir les jambes en kite sur le banc.
8 mai Remontée tranquille vers Spannish Wells au nord Ouest d'Eleuthera, nous traversons tout le 'Eleuthera banc', un magnifique lagon avec 3 m d'eau. Arrivée dans un magnifique petit village trés cosy avec dans un mélange de caraibes & english style. Petites maisons colorées au facades en bois, décorations en coquillages dans les jardins impeccables. Tout le monde est poli et dit bonjour en passant avec leur voiturettes de golfe. Un vrai petit paradis pour retraité américains. Roch nous invite à un resto avec des énormes hamburgers !!
On retrouve nos amis canadiens de Point du jour. Ils nous apprennent avoir reçu une amende de 17 000$ des douanes de Puerto Rico (où nous nous sommes rencontré), pour une déclaration d'entrée trop tardive (leurs 4 enfants étaient déjà dans l'avion lorsqu'il ont déclaré leur arrivée) . Nous laissons les enfant sous la bonne garde de maîtresse Edith pour les devoirs pendant que nous allons faire les traditionnelles appros à prix bahamiens avant le grand saut vers les Bermudes et leur triangle. Apéro dinatoire sur Tsaëlou avec Point du jour.
République Dominicaine
Passage éclair en République Dominicaine, où nous espérions croiser quelques baleines.
En effet, chaque hiver, les Baleines à bosses entreprennent une migration de 3500 à 7500 kilomètres, depuis les zones d'alimentation situées sur la Côte Est des États-Unis et du Canada, au Groënland et en Islande, jusqu'aux zones de reproduction dans les eaux territoriales de la République dominicaine.
Une grande partie de la population des baleines à bosse du Nord-Ouest de l'Atlantique passe les mois de janvier, février et mars à se courtiser au Banco de la Plata et au Banco de la Navidad, ainsi que dans la Baie de samana, qui sont les zones spécifiques où se forment les couples et où les femelles mettent bas.
Les femelles enceintes mettent bas et ensuite allaitent leurs petits baleineaux, les préparant ainsi à un long voyage de retour vers le Nord. Les baleines juvéniles apprennent grâce à l'exemple des adultes, les rôles de reproduction qui garantiront le futur de l'espèce.
La saison se termine fin Mars. Vu que nous sommes déjà en Avril, peut être est ce la raison de notre absence de chance sur l'observation de ces rois des mers, et ce malgré l'envoi du Capitaine et du mouss en tête de mat...
En revanche, nous sommes accompagnés par quelques dauphins, et croisons même une tortue Luth (la 1ere du voyage) en sortant de la baie de Samana. Pas le temps de degaîner les appareils photo cette fois...

Les plages ont par contre, un air toujours aussi paradisiaque. Nous étions déjà venus en amoureux, il y a 7 ans.
Quelques images :
San Juan : La suite 2/2.
The mall: A défaut de trouver un bus partant prés de la marina, nous prenons un taxi (12$ pour le trajet marina/the mall) afin de nous rendre non loin de Roosevelt avenue et de plonger dans la civilisation. Nous voilà arrivé à Plazza Americana, soit un gigantesque centre commercial élevé sur 3 étages, représentant 60 000m2. Passer des iles désertes à tant de civilisation et au paradis de la consommation... ça fait un choc! Les enfants, eux sont ravis ! Magasins Disney, burger king et autres échoppes à mal bouffe, divertissements variés au milieu des immenses galeries, clowns, magasins de confiserie digne de Charlie et sa chocolaterie (ça tombe bien, c'est pâques!!!)
.... bref, bain de foule, de bruits, d'odeurs. Pas mécontents de revenir sur notre petit bateau le soir, et en bus cette fois!
The old san juan : Un quartier magnifique! Ses rues étroites sont pavées d’adoquine (une pierre bleue utilisée comme ballast sur les galions espagnols) et ses forteresses du 16e siècle, particulièrement l’imprenable El Morro de six étages s’élevant à 46 m au-dessus de la mer, étonnent encore comme merveilles d’ingénierie. Ce modèle de repères protégés du Vieux Continent possède aussi des bistros tendance, des boutiques de designers, des galeries d’art, des églises et des maisons de ville coloniales avec des balcons de fer forgé fleuris.
Spéciale dédicace pour Phiippe C : Neptune de San Juan (promenade le long de la cote du vieux San juan):
Beaucoup de monuments et maisons conservent un style hispanique prononcé, teinté d'exotisme caraïbe. Leurs toits sont parfois couverts de tuiles vernissées faites à la main.

Nous découvrons le quartier des chats, observation des perroquet locaux (assez rares, puisqu'on en dénombrait uniquement 13 individus en 1975). Ce perroquet, emblème de l'île reste l'un des 10 oiseaux les plus menacés au monde.
Au restaurant, repas métisse créole /hispano. Nous laissons notre trace sur les murs..
Visite de la maison blanche de San Juan, au plafond magnifique, construite en 1521 par le gendre Juan de Ponce de León, premier gouverneur de l'île
C'est aussi l'occasion d'ecouter de la salsa dansée en plaine rue ou encore de voir des démonstrations de fabrication de cigares...Journée bien remplie et instructive! Sur le retour, petit concert de jazz en plein air et jeux pour les enfants.
Totem de la plazza del quinto centenario, qui consacre les 500 ans de la découverte de l'Amerique par Christophe Colomb. Il fut construit en 1992 Par Jaime Soarez, et est constitué de granit et de symboles en céramiques. Il atteint 12m de haut et symbolise les racines européennes de l'histoire du continent américain.
Après les réjouissances et visites, vient le temps des réappros, notamment de gaz, car c'est bien beau de s'enfiler des bons petits plats maisons, mais la bouteille de gaz ne se remplit pas toute seule, et c'est le moins qu'on puisse dire. Depuis le départ, le refill ou changement de bouteille de gaz est toujours un sport pour la trouver, allié à une loterie quand à son prix. Notre bonne vieille "camping gaz" jusqu'ici à peu prés trouvable partout entre 27€ et 3,4€ (Cap Vert), est ici inconnue au bataillon depuis le cyclone Hugo (1989...) dixit un gazier local. Gaël part en mission avec une bouteille en sac à dos et l'autre dans notre trolley. Rebond de station service en usine de stockage de gaz le tout pendant 14km le long de l'autoroute car à Puerto Rico personne ne vous prend en stop, quand au bus avec 2 bouteilles de gaz, imaginez la tête du slogan local "Safety First" ...
Arrivé dégoulinant de sueur à la station TropiGaz qui rempli des centaines de bouteilles par jour en plein milieu de la délicieuse zone portuaire, le vigil m'indique que cela ne réouvre que dans 1h, ça tombe bien un camion repas et là au rond point avec un parasol.... A l'ouverture je suis le premier, mais la tête du pompiste en voyant mes bouteilles ne laisse rien présager de bon.. il fouille partout dans tous ses tiroirs de raccords, mais aucun de marche.. Je suis sûr qu'au Sénégal ou au Cap vert cela serait réglé depuis longtemps, mais on ne badine pas avec les normes de sécurité aux US: Il faut le bon raccord approuvé... Il faut que je trouve The raccord, mais mon espagnol est à la hauteur de son anglais. Les explications pour trouver le raccord semblent un charabia incompréhensible. Et là demi miracle une voiture se gare, ouvre le coffre et sort... 4 bouteilles camping Gaz, je me sens d'un coup moins seul.
Ainsi, je fais la rencontre de Sahid Perez' surfeur professionnel Vénézuélien, exilé à Puerto Rico, qui rend service à un ami d'un bateau espagnol pour remplir ses bouteilles.

Il me prend sous son aile au passage. Son espagnol nous amènent dans tous les méandres de la caste secrète des gaziers de San Juan, mais 2h30 de voiture et 10 boutiques de raccord, bouibouis hors d'âges et usines de refill top modernes plus tard, nous nous rendons à l'évidence: il faut acheter une bouteille de propane US. Certes pas si chère 46$ pour le triple de la contenance de ma camping gaz mais aussi le triple du volume qui ne rentrera pas dans mon coffre à gaz...
Il est 4h de l'après midi mais Sahid et moi avons bien mérités quelques bières fraiches à bord. En discutant Sahid, certes surfeur pro, a également une boite d'excursions touristiques, et à notre demande nous propose une balade canyoning semi privée à El Yunque à 80$ /pers. Notre budget ne nous le permet pas. Sahid nous propose alors de bénéficier des ses tarifs pro pour une location de voiture. Magique le tarif passe de 90$/jour à 25$+assurance (40$ US obligatoire...), avec en prime tout le topo pour se rendre sur le bon spot. Merci pour tout Sahid, on t'attend en France cet été!
El yunque

Les Taínos pensaient que le dieu du bonheur vivait à El Yunque. Voilà qui explique sans doute qu'une randonnée à travers la forêt tropicale jusqu'à ce pic, qui culmine à 1 065 m, procure un sentiment de bien-être et de satisfaction personnelle, même si la marche est rude. Cette montagne, qui fait partie de la chaîne des Luquillo, a donné son nom à la réserve forestière environnante, aussi appelée pompeusement la "Caribbean National Forest". Les instances touristiques se plaisent à la présenter comme l'unique forêt tropicale du réseau de parcs nationaux des États-Unis.
La réserve, d'une superficie de 11 200 hectares, abrite plus de 400 espèces d'arbres et de fougères qui poussent avec frénésie dès que les nuages chargés de pluie poussés par les vents de l'Atlantique déversent leur eau sur la chaîne des Luquillo, créant des conditions de serre.
Nous cherchons le chemin menant à Charco frio, indiqué par sahid.
Nous prenons en stop 2 jeunes filles au passage qui nous aident à trouver l'acces, assez caché. 3$ pour garer la voiture dans un terrain fermé (10$ si on va au parking du bout, qui est un terrain privé, permettant de rejoindre Charco frio plus rapidement).
En pénétrant dans la forêt tropicale, nous sommes accueillis par les coassements de la grenouille coquí (emblème national de Porto Rico). Les fleurs abondent ici : orchidées miniatures, balisiers etc. Descente en canyoning sur les fesses et sauts de cascades pendant 1h30. Sortie fraicheur!
Rencontre avec un escargot que nous ne connaissions pas également :
De retour à la marina. La baie de San juan est un refuge pour les lamantins des caribes. La population est estimée entre 400 et 600 individus. Les animaux fréquentent les baies et très peu les rivières. Ils se retrouvent à l'embouchure des rivières uniquement pour s'abreuver. Nous essaierons d'en voir... en vain... mais c'est quand même l'occasion de faire un mini cours sur ces mammifères aux enfants!
Le dernier jour, alors que nous nous apprêtions à lever l'ancre, nous voyons arriver "Cruising bird" dont Krysfil nous avait parlé. Bateau français, dont l'équipage se compose de 4 garçons, Martin, 5 ans, Basile et Felix, des jumeaux de 8 ans, Oscar, 10ans, Emmanuelle et Nicolas. Titou est ravi de trouver autant de copains d'un coup, et la troupe s'entend super bien! Apéro à leur bord et échange d'infos. Nous pensons nous retrouver aux Bahamas, et pourquoi pas faire la traversée retour ensemble! Nous restons donc 1 journée de plus et c'est l'occasion d'aller faire un dernier tout au barrio artistico, que nous avions parcouru de nuit, au retour d'el Yunke.
Les tags sont époustouflants!!! Un petit montage pour donner une idée...
Arecibo :
Arrivée au mouillage qui semble isolé et tranquille, en face d'une belle plage sur fond de bachata.
Nuit assez agitée avec courses de voitures ou moto dont plaisir principal semble être de faire rugir les moteurs.
Reveil matinal par les cost guards cagoulés qui demandent les papiers. Pour une fois, tout est en règle....
Petit tour à terre, le long de la mangrove. Repas sur le bord de route de mofongo ("mixture" certainement aux bananes plantain avec crevettes ou crabe des mangroves) + pastellitos + piragua pour les enfants ( = snowball, granités aromatisés).) et pina colada pour les parents. La dame nous amène même à Arecibo, le stop étant inconnu à Puerto rico (Gael en avait déjà fait les frais lors de sa recherche de gaz).
Nous apprenons que l'observatoire d'Arecibo, le plus grand radiotélescope du monde exploité par la Cornell University qui à en croire la rumeur, sert au gouvernement américain pour observer la vie extraterrestre, est fermé. Nous souhaitions le visiter et étions en quête d'un taxi ou d'une voiture pour le rejoindre.
Pour nous consoler, visite d'Arecibo, qui regorge de tags. Un nouveau montage pour vous et quelques images de la vill, qui a même sa statue de la liberté:
Retour à pieds, le stop n'étant vraiment pas pratiqué ici!!! Un peu long pour les enfants mais cela nous permet de longer la mangrove et de voir quelques iguanes, dont certains malchanceux qui sont restés trop pres du bord de route. Les enfants auront ainsi la confirmation que les mamans iguanes sont bien ovipares.
Atelier fabrication de leurres maison.. à la Calico, histoire de pêcher plus car pour l'instant nous sommes à la traîne.. !
Navigation vers Samana pour y observer les baleines. En vain, mais nous serons accompagnés par quelques dauphins.
Les leurres donnent de suite quelques résultats...
1er avril .... reveil difficile parfois :
Puerto rico : 3/4
San Juan : 1/2
Porto Rico est une île où se côtoient un mode de vie à l'américaine et une culture hispano-caribéenne vieille de quatre siècles.
D'où d'étonnantes juxtapositions de parkings et de plazas, d'autoroutes et de fontaines, de gratte-ciel et de cabanes - une mosaïque culturelle qui reflète bien l'histoire hybride des Caraïbes.
FAJARDO : Quelques heures de nav en mode rase cailloux au prés épaulé du moteur pour passer les caps... puis nous mouillons en face de Fajardo, juste à l’Ouest d’une toute petite île entièrement privée: Isleta Marina. L'île est un ensemble de 2 immeubles, genre HLM (maisons secondaires des proprios), autour de piscines grillagées, terrains de jeux et de sport grillagés... pas très glamour ! Idem pour la marina, plutôt délabrée et dont les pontons n'inspirent pas confiance. Accueil strict d'un gardien ressemblant à "Djaba de hut" de star wars, "c'est notre île c'est nos lois" ok le ton est donné et qui nous rappelle que déposer une poubelle étrangère sur un sol US est passible d'une forte amende (ben voui, nous on mange des bactéries avec nos fromages qui ont du goût!!)...
Il nous autorise cependant à utiliser la laverie de la marina (2$ lavage et 2$ séchage) et, dans sa grande bonté, fera une exception en nous accordant le droit de remplir 5 bidons d'eau...
Wifi à bord en revanche...
On quitte le mouillage le lendemain direction San Juan.
San Juan:
San Juan est une place forte très particulière. Les Espagnols, premiers occupants de Puerto Rico en avaient fait une pièce maîtresse dans leur stratégie de conquête du Nouveau Monde. En effet, depuis l’Europe jusqu’en Amérique du Sud, Puerto Rico était la première île sur le trajet disposant de ressources en eau et en produits alimentaires permettant aux navires de se ravitailler et de reprendre leur longue route. San Juan en particulier, avec sa rade très abritée était une halte salutaire pour toutes ces caravelles qui partaient découvrir les richesses du Nouveau Monde (et par la même occasion les piller et en décimer les habitants…);
L’Espagne n’a donc pas lésiné sur les forteresses qui protègent ce poste avancé des conquêtes et explorations. Elles sont au nombre de 2 et protègent la ville des canons ennemis venant du large tout en bloquant tout intrus qui tenterait de trouver refuge dans le port de San Juan.
En venant de la mer, on est donc accueilli par ces forteresses et par le vieux San juan aux maison colorées.
Après une navigation assez musclée avec 30 nœuds de vent mais au portant, on tente le mouillage au pied du Morro, devant une minuscule plage, mais le chenal d'entrée de la baie est juste derrière nous et il y a beaucoup de passage et la houle nous berce un peu trop... Comme on a zéro info sur le coin (aucun guides et peu d'éléments, c'est pas bien !! ), Gaël fait un tour en annexe dans la rade afin d'aller faire les démarches auprès des autorités et de trouver un endroit pour poser l'ancre. Il revient trempé, et ayant rencontré des québécois au mouillage en face de la marina qui nous "déniaiserons" sur l'endroit mieux que les coast Guard à qui Gaël avait demandé où faire la clearance et n'a reçu qu'un "go away it's a gouvernemental dock !". Bien évidement quelques apéros s'ensuivront afin de sceller l'amitié franco-québécoise. Leur bateau s'appelle "Point du Jour" avec Edith et Gilles qui remonte vers le Québec après un tour de l'atlantique. On espère les croiser de nouveau aux Bahamas.
Dans le genre arrivée en benêts à la "frenchy arrive aux US", on continue le sketch de la Clearance. Edith et Gilles nous on dit de ne surtout pas aller directement au bureau des douanes mais de les appeler avant sous peine de 4500$ d'amende par personne... une paille ! Ok, 4 coup de fils et 1h30 plus tard en attendant que le douanier du CBP (Custom Border Protection) soit dispo (ou disposé, car la relève est arrivée entre 2..), Gaël passe 40min au tel pour tout décrire passeports, itinéraire, papiers du bateau, le tout épelés en alphabet international: belle torture... Au final tout est clair; il suffit de mettre maintenant le bateau contre un quai, pour inspection par le CBP. La marina est fermée, car vendredi saint. De plus, le système d'amarrage contre des gros poteaux bien rugueux ne conviennent pas à la peinture de Tsaëlou, et les 30kts de vent nous incitent à choisir l'endroit d'accostage le plus facile.... erreur. Nous nous sommes posé contre un gros quai, prés du Cruise ferry dock, après une barrière "restricted Area"; on pensait être derrière la zone. Ben non, en plein dedans!
On attend 20min, pas de CBP inspector. Après coup de tel, ils arrivent (ils nous attendaient à la marina...). Mais là, coup du sort, le vigil de la restricted area leur interdit l'accès !! Duel de badge ! Ils tentent une autre percée mais en vain. Entre temps, le vigil appelle son boss; du coup arrivent : 1 voiture avec 2 vigils, 1 avec 2 policeman, et nos 2 CBP Field Operator, et là juste au milieu, un petit Gaël que tous dépassent d'une tête qui tente de s'excuser / expliquer..., Bref il faut avancer de bateau de 20m... Apologize...
Après une lamentable manœuvre, parfaitement dans le genre "je suis pas manœuvrant par 30 kts, je vous l'avais dis", nos inspecteurs demandent les passeports, tout en restant derrière la balustrade,
La fin résumée en dialogue:
-" ok tout est en règle"
-.Quoi vous ne montez pas à bord ?
- Non c'est juste au cas où!"
Toute cette mascarade pour ça!!!
.... les enfants en train d'escalader le bateau et de sauter sur les trampolines ont sans doute eu raison de leur soupçons de trafic de drogue. Un tour au bureau, 1h et 19$ plus tard, le précieux sésame en main (Cruising License valable 1 an dans tous les US), notre captain rentre au bateau un poil éreinté. Reste à reprendre un mouillage et un apéro avec Edith et Gilles !!
Mouiller en face de la marina procure quelques avantages : wifi un peu faible mais existant. Pour 5 $ par jour (en fait nous n'en règlerons que 3 alors que nous resterons 7 jours) on peut laisser le dinghy et avoir accès aux douches (grand luxe : eaux chaudes sans avoir à réamorcer par piston !). Eau pour refill = 15 cts le gallon. Essence et diésel à 50cts le litre, on comprend pourquoi il n'y a pas de voiliers mais que des gros motor-yachts de pêche au gros.
Dommage que cette marina soit ceinturée par une 3 fois 2 voies immense peu pratique à traverser pour rejoindre les quartiers du centre!
VIEQUES
Coté Histoire : Appelée "Bieque" (Petite Ile) par les Indiens Taino qui habitaient l'île lorsqu'elle fût aperçue par Christophe Colomb en 1493, et rebaptisée "Vieques" au 17e siècle par les Espagnols qui colonisaient Puerto Rico. Deux caciques (chefs indiens), les frères Cacimar et Yaureibo de Vieques, menèrent en 1513 une attaque armée contre les Espagnols de Puerto Rico. Les caciques furent tués et les habitants déportés vers Puerto Rico. Controlée de loin par les Espagnols, l'île fût négligée car elle ne présentait que peu d'intérêt ; on n'y trouvait ni or ni argent. Il y eut quelques tentatives de colonisation par les Français, Anglais et Danois mais à chaque fois les Espagnols firent une incursion pour marquer leur autorité sur le territoire. Ce sont surtout les pirates et autres boucaniers qui profitèrent de la situation et y établirent un port franc. Lors de la signature du Traité de Paris en 1898, mettant fin à la guerre hispano-américaine, les Etats Unis reçoivent Puerto Rico avec Vieques et Culebra.
En 1942 la US Navy débarque sur Vieques et annexe 2/3 du territoire afin d'y établir une base d'entrainement. Actuellement le domaine militaire situé à l'Ouest de l'île a été transformée en réserve naturelle. La plus grande partie du domaine militaire situé à l'Est est toujours le siège d'importants exercices de tir (bombing exercices).
Cela correspond à notre mouillage. Snorkling donc (sur épaves de chars d'assaut) mais pas de déambulations sur la plage pour les enfants..le terrain restant miné!
Le 21/03, en route pour Puerto Mosquito, nous stoppons à Ensenada Honda, pour un arrêt langoustes sur le récif barrant l'entrée. 4 langoustes et 1 déjeuner plus tard, nous passons l'après midi dans bahia de chiva. Vers 17h nous nous faufilons à travers la mangrove vers le lac bioluminescent de Mosquito Baie. Il n'y a pas beaucoup d'eau sous les coques à 50cm le sondeur capitule.... les joies du cata.
Mais le jeu en vaut largement la peine! Nous sommes seuls sur ce lagon d'eau saumâtre d'une sérénité absolue. La tombée de la nuit amène avec elle une cinquantaine de kayak, venus pour observer la bioluminescence de la baie (la plus brillante au monde d'après le guiness des records!). Heureusement qu'elle est grande d'ailleurs, car ils sont aux 4 coins du lac et ne nous empêchent pas d'être au calme. C'est presque la pleine lune, mais grâce à l'ombre de Tsaëlou nous profitons pleinement de ce spectacle plus que féérique. L'eau est remplie d'algues dinoflagellés, qui émettent de la lumière lorsqu'on l'agite. Les crêtes des vagues, les objets déplacés dans l'eau, sont alors nimbés d'une lueur spectrale bleu-verdâtre; Les enfants se baignent, auréolés de lumière à chacun de leur mouvement. L'eau scintille même sur la peau dés que l'on sort. On arrive à la voir passer dans les tuyaux du bateau quand nous pompons pour la cuisine et les toilettes.
Nos photos sont noires ou donnent à peu pres cela:
Mais en realité c'est plutôt ça : (merci aux sites dont j'ai emprunté les photos..)


Impossible donc de prendre des photos ou vidéos, avec le matériel dont nous disposons! Moment inoubliable et certainement un des plus fort du voyage! Combien de personne auront dégusté un curry de langoustes, au milieu de ce lac magique?
Nous stoppons le lendemain à Puerto real, devant Esperanza, une des 2 villes de Vieques. Ambiance latino familiale et chaleureuse. Visite de la petite ville, ses échoppes colorées et son musée.
L'ile possède 2 plages de sable noir magnétique et sensible aux aimants.

La baie de Puerto Real est séparée de sa voisine Ensanada Sun Bay par une minuscule langue de sable et de rochers, bordant une plage. Baignade pour les enfants pendant que les parents partent en visite.
Les portoricains sont venus s'installés librement avec leurs tentes et toutes leurs affaires de camping pour squatter la plage à l'occasion de la semaine Sainte. Du coup l'ambiance est plus que chaleureuse... la bachata, le reggae et la salsa résonnent partout, sortant de grands hauts parleurs alimentés par les batteries des voitures, capots ouverts. Des jeunes montent à cru des chevaux fougueux sur la plage;
Nous y rencontrons Neslon Boulange, un local amoureux de son île qui nous offre une bière et nous explique plein de détails de Vieques. Nous lui proposons de venir boire un verre sur le bateau avec le copain qui l'accompagne. Ils nous indiquent où prendre une douche, et le temps de partir acheter une sorbet coco, nous rejoignent en voiture pour nous y amener! Nous rentrons par la belle plage de Sun bay, en faisant un détour pour ramener un sorbet aux enfants. Par contre, impossible de retrouver nos 2 nouveaux amis.
Intrigués par la plage de sable noir dont nous parlons plus haut, nous partons à pied en sa direction. Elle se trouve 2 criques plus loin, mais par la route, cela nous semble plus long! Encore une fois, le jeu en vaut la chandelle. Apres une marche d'1 heure 1/4, nous trouvons le chemin discret, passant entre une végétation luxuriante, menant à la plage. Le sable y est mélangé avec de longues zones très noires et très fines. Il est lourd et chargé de minéraux ferreux, appelés magnétite, de quoi faire quelques expériences avec les enfants.
Pause baignade et nous repartons, non sans avoir visité le musée d'art surplombant le petit chemin menant à la crique. Au retour, un gentil monsieur en pick up a pitié de nous et nous raméne à l'arriére de son véhicule, pour la plus grande joie des enfants!
Gros gros coup de cœur pour Vieques!
Culebra (couleuvre en espagnol) et Culebrita.
Ces 2 iles font partie de Puerto Rico qui est un état libre associé aux Etats Unis. Les Portoricains ont la citoyenneté américaine mais ne participent pas aux élections au Congrès ni à la présidence des Etats Unis.
Capitale : San Juan sur Puerto Rico.
Navigation de 20 miles pour changer de décor en laissant la civilisation américaine pour Culebrita. Plage comme sur les cartes postales...
nous y rencontrons un Américain, vivant sur son bateau et dans les îles Porto ricaines depuis 1 mois. Une mine d'information pour la suie de notre périple.
Mais même au paradis, il faut bricoler...
Krysfil nous rejoint, mais la houle s'étant levée, nous abandonnons à contre cœur le décor de rêver pour passer la nuit à l'abri de la Punta de Arenisca.
Tradition et retrouvailles obligent, les enfants se réunissent sur le monocoque, pendant que les parents profitent de cette liberté en sirotant des ti' punchs sur le catamaran... Krysfil ayant péché des bonites, et Tsaëlou ayant (encore) une langouste, c'est un festin de roi, dans un cadre idyllique. De quoi se remettre des multiples fois où le mal de mer s'invite à bord!!!
On continue le lendemain avec plage pour les enfants et pic nique improvisé sur le dock: houmous, lambis cuisinés en mis en bocaux, et de nouveau une énorme langouste fraichement trouvée en duo masculin.
Ah...et un tel mouillage ne serait rien sans un peu de plongée entre raies et tortues!!
Nous nous quittons car Krysfil doit rejoindre "Vis ta vie", un autre bateau que nous avions rencontré à tarafal de San Antao, au cap vert, et qui les attend à Turk and caycos. Notre planning est moins serré pour le moment, et nous avons décidé de profiter un peu plus des îles Porto ricaines, si jolies.
Nuit tranquille à Bahia de Almodovar, puis Bahia de Sardinas, sur Culebra, histoire de voir la ville. Ambiance Latino caliente garantie. Tarifs à nouveau digestes et musique à gogo. Petit clin d'oeil aux cousins Merlet et à Gilou au passage:
Krysfil, après un faux départ, nous donne RDV à Bahia Tamarindo, qui s'avère se situer au pied d'une décharge... nous proposons donc de changer de coin et d'aller voir de l'autre coté de l'île, la Bahia Flamenco, qui est la 3eme plus belle plage du monde, d'après national Géographique. Petite nav ensemble donc mais avec une arrivée décevante, car encore une fois la houle importante nous dissuade de trouver la petite passe entre les coraux et rend le mouillage non protégé. décourage, nous faisons demi-tour pour trouver un havre de paix derrière l'îlot Cayos de luis pena. Saskia confectionne rapidement des accras de lambis et de langoustes pour manger ensemble sur Krysfil.
On se quitte de nouveau en espérant se recroiser aux Bahamas.
Direction l'île de Vieques, et le mouillage de bahia salina del sur. Les journées sont bien fatigantes pour certains...
BRITISH VIRGIN ISLAND
Cet archipel marque la limite Nord Ouest des Petites Antilles mais est beaucoup plus proche culturellement de Puerto Rico et des Etats-Unis. A l’origine peuplées par quelques tribus d’Amérindiens, ces îles furent « découvertes » et baptisées par Christophe Colomb. Elles furent pourtant délaissées par les Espagnols, qui leur préféraient les territoires riches du continent Sud-Américain. Mais sur la route du retour vers l’Espagne, les galions chargés de richesses devaient frôler ces Iles Vierges pour trouver les vents portants : elles devinrent ainsi un véritable repaire de pirates, pour la plupart anglais, hollandais et français. L’histoire des îles est empreinte des hauts faits et des légendes de flibustiers devenus tristement célèbres.
Les Îles Vierges Britanniques forment grossièrement deux chaînes séparées par le canal de Sir Francis Drake. Elles comptent environ une soixantaine d'îles, îlots, rochers, etc., dont seulement environ 16 sont habitées. Elles sont toutes d'origine volcanique sauf Anegada, qui est faite de corail et calcaire. Ces îles magnifiques sont demeurées intactes et invitent au farniente. Avec leurs plages de sable blanc, leurs eaux turquoise et le style de vie animé au rythme des Caraïbes, elles sont un paradis pour les amateurs de plongée en tuba, pêche ou plongée. Mais elles sont surtout renommées pour être leur navigation à voile (et yachting aussi) et tous peuvent découvrir ces îles par mer car c'est une des régions du globe les plus tranquilles et sécuritaires.
Coté légende, les BVI ne sont pas en reste... on raconte qu'au début du IVe siècle, une jeune fille nommée Ursule, fille d'un roi chrétien breton, aurait été demandée en mariage par un prince païen d'origine germanique. Ursule voulait demeurer vierge et chrétienne. Comme un refus pouvait attirer de graves ennuis à son père, la jeune fille et 11 de ses amies vierges décident de s'enfuir. Embarquées à bord d'un navire sur le Rhin, elles sont capturées à Cologne par les Huns, un peuple nomade venu d'Asie centrale, puis martyrisées et mises à mort pour avoir refusé de trahir leur foi.
C'est au début du XIe siècle que le nombre de vierges qui accompagnaient Ursule est fixé à 11 000 par une mauvaise interprétation de la numération romaine. L'inscription «XI martyres et vierges» aurait été interprétée comme «XI mille vierges». Comme l'anniversaire de la mort d'Ursule et de ses amies a été fixé au 21 octobre par le calendrier grégorien et que Christophe Colomb a découvert les BVI un 21 octobre 1493, il avait décidé de baptiser ces îles des Antilles les Îles vierges en hommage à la jeune fille et aux 11 000 vierges martyrisées avec elle.
Gorda : arrivée le 06/03 17h45 après une navigation au moteur de 12h. Pétole et bredouilles niveau ligne de traîne, même si nous avons essayé le leurre appelé "la sorcière" par les pécheurs habitués, qui est censé gagner à tous les coups. Nous profitons du mobilier de la plage privée d'Eustacia pour prendre un apéro, allongés sur de grands matelas et se remettre de cette longue traversée. Merci Larry Paige, patron de google, pour cette invitation incognito!
On comprend mieux pourquoi il y a tant de terrains de jeux partout sur l'île (waterpolo, Beach volley, mini cat coussins et sofas etc..) Nuit mouvementée car le bateau s'est mis en travers des vagues et la houle passe au dessus du récif corallien qui nous protège.
Reveil sous arc en ciel et ballet de pélicans.
Nous allons ensuite nous poster derrière l'île, plus à l'abri. Bye bye le point de vue sur l'île voisine appartenant au grand patron de Virgin.
En fin de journée, les enfants nous autorisent à aller prendre un verre en amoureux à l'happy hour de Saba rock! A nous les painkillers (cocktails déjà rencontrés à Bequia, mais classique aux BVI, mêlant rhum, coco, jus d'orange et muscade) !!!! On mettra d'ailleurs quelques recettes de cocktail en lien dans la rubrique, "on a goûté, on a aimé". Petit moment en tête à tête face à la baie d'Eustacia, vautrés sur de grands sofas, à la lueur des bougies...
La plongée de l'après midi nous avait donné soif.. il faut dire qu'entre lambis, cigales, raies et tortues, il y avait de quoi se faire tourner la tête!! D'ailleurs la cigale au lasso, ça marche plutôt bien. (hum hum)
En revanche, le temps de décoller du bateau, on loupe le tarpon feeding... mais on en verra quand même trainer le long des quais. Impressionnants ces grand poissons, qui peuvent peser jusqu'à 180kg et mesurer 2.5m!
Petite virée le lendemain pour chercher du pain, à Gun creek, là où Gaël était allé faire la clearance précédemment (pour info; 5$ douane et 20$ immigration pour les 4 personnes du bateau). On revient trempés car le vent soulève de grandes vagues à notre retour.
Nous voulions ensuite aller à Anegada, Island, dont les plages on un sable fin comme du talc, et qui a la 3eme plus grande barrière de corail du monde. Mais les dieux en décident autrement et le vent continuant à souffler fortement et dans le mauvais sens, aura raison de notre motivation.
Départ donc, le lendemain pour "the Bath", au sud ouest de Virgin Gorda. Un décor digne des lavezzi ou des Seychelles, à moindre échelle bien sur... de grand rochers d'origine volcanique bordent de petites criques de sable blond entourées de cocotiers et de petites maisons. Malheureusement, avec un vent mal orienté (décidément) entre 20 et 25 nœuds, il nous est impossible de rester et de descendre en profiter... vini, vidi mais trop vite partis...
Une image de ce qui nous aurait attendu par temps calme...

Nous on a eut
Direction St Peter, en suivant quelque peu les traces laissées par Calico Jack... mouillage à White bay, où de grandes rafales descendant des montagnes de l'ile nous accueillent. La plage est aménagée de petites paillottes délaissées par les touristes de l'hôtel, qui nous donnent donc champ libre pour en profiter un peu.
Petit BBQ de cigale sur le bateau (qui attire pas mal de mouches et rend le repas moins étoilé que nous ne l'aurions cru!) puis après midi baignade entre les tortues et les raies et plage. Petite rando le soir, histoire de profiter du panorama de la baie, et de croiser de magnifiques iguanes.
Nous quittons au matin l'île de St Peter pour rejoindre Norman Island, haut lieu de l'histoire de la piraterie qui aurait inspiré Robert Stevenson pour son livre "l'ile aux trésors" à l'ambiance parfois inquiétante. C'est une autre ambiance que nous trouvons ici, pour une baignade magique dans the "caves": Le bateau est entouré de poissons multicolores, dont les chirurgiens bleus s'affairent à nettoyer nos coques couvertes d'algues en tout genre. Cet endroit est superbe, et comme nous arrivons de bonne heure, il n'y a pas grand monde. Plongée donc au milieu de grottes sous marines et de coraux polychromes, dans des eaux transparentes. On dit que Barbe noire y aurait caché un trésor....
Quelques images de notre plongée :
Nous laissons la bouée pour en prendre une à "The Bight", la baie juste à coté, bien isolée.. Apres être resté sur une bouée qui s'avère être à 30$ la nuit, nous mouillons un peu plus loin... juste à coté du Willy T, un bar flottant, qui animera notre soirée jusqu'à tard dans la nuit... Séance dance pour les filles!!
Apero à Norman Island :
Direction Sandy cay le jour suivant, sous 25 nœuds de vent. Tsaëlou file bon train à 7 nœuds. Personne n'a osé prendre de bouée devant cette île offerte aux BVI par Laurence Rockfeller... une légère houle ainsi qu'aucun abri au vent ayant certainement découragé les plus audacieux... L'équipage n'a peur de rien et nous prenons une bouée afin d'y passer une bonne partie de la journée... Quelques bateaux viendront ensuite, le terrain étant "déminé".
Plage de sable blanc et eaux turquoises pour changer... mais avec une arrivée en kayak plus qu'humide pour Saskia, qui se fait éjecter par une vague... Ewenn récupère de justesse ses lunettes pendant que sa maman ressort complètement couverte de sable mais morte de rire!!!
Tour de l'île à pied, histoire de voir la stèle célébrant le don de l'ile par Rockefeller ainsi qu'une tombe sous un immense arbre.
Le mouillage étant quand même un peu agité, nous prenons la direction de long bay, sur l'île de Jost van Dycke, pour aller voir blubby pool.
C'est une baie dont les eaux sont au dessus du niveau de la mer, alimentée par de puissantes vagues coté au vent. C'est également un nurserie pour les tortues et les requins. On y verra un petit requin frôler nos jambes avant de remonter vers le large.
On prend un verre à B line, petit bar de plage moins connu que le foxy's mais tout aussi sympa, voire plus. Nous faisons la rencontre de Steven, un américain qui promène avec sa femme depuis 20ans des touristes dans le coin sur son catamaran sud africain, ainsi que des français naviguant sur Bye Bye, un nautitech 47. Soirée super sympa. Les Américains sont à 2 doigts de voler nos "so cute" enfants..
Coté historique : Du nom d'un pirate hollandais, Jost Van Dyck aurait été habitée par les indiens Arawak, les indiens Caraïbes, les Hollandais, les Africains et les Anglais. Quelques hommes célèbres y sont nés : William Thorton, architecte du Capitol aux Etats Unis, John Coakley Lettsome , fondateur de la société médicale en Angleterre. Son histoire n'est pas finie. Son plus célèbre habitant est certainement Foxy Callwood. Foxy avait ouvert un petit bar sur la plage pour une soirée en 1967. Depuis ce jour, il accueille avec un égal entrain et beaucoup d'attachement les marins de passage.
Arrêt à Great harbour, histoire de passer la journée et la nuit devant la plage superbe, non loin du Foxy's. Un petit air des anses d'arlet.....C'est l'occasion de faire la clearance out (nous sommes samedi, et nous sommes taxés de 10$ d'over fees, mais obtenons un petit papier jaune qui nous sera très utile le lendemain). Au foxy's nous ne résistons pas à un frozen mango, cocktail délicieux même si nous le prenons à 11h15!
En route pour west End à Tortola
Tortola: (Tourterelle en espagnol) elle fût découverte par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en 1493. Délaissées par les espagnols qui préféraient les contrées plus riches, les Iles Vierges devinrent le repère idéal des anciens pirates: les plus connus sont Henri Morgan (15??), John Hawkins (1542), Francis Drake (1595) lequel fût anobli par Elisabeth I.
Journée du dimanche sacrifiée pour aller aux USVI, afin de feinter car nous n'avons pas de visas, seulement un E.STA. On ne peut, en effet, arriver par ses propres moyens en territoire US. Il faut prendre un ferry ou un avion commercial. Nos amis de Calico Jack en avaient d'ailleurs fait les frais. Et c'est parti pour une grande mascarade!!!!! 1 journée perdue, ainsi que 200$ pour nous 4... Le petit papier jaune obtenu la veille, nous fait quand même économiser 80$ de taxe de sortie que nous aurions du régler aux douanes...Saskia, reine de la ruse, insistera auprès des douaniers en expliquant avoir déjà payé les frais la veille... et c'est 20$/pers d'économisé.
Nous voyageons sur Native Son, plus économique d'après les locaux (mais 60/ adulte et 40/ enfants) avec une caissière absolument horrible et manquant d'indulgence face à notre anglais amnesique!
Nous arrivons à St thomas, Charlotte Amalie, à la vitesse de 25 nœuds, assez impressionnant après 8 mois à une moyenne de 6 nœuds. Et là... empreintes digitales des 2 mains, et rétinienne... et nous avons notre chèrement gagné tampon sur le passeport, qui nous permet d'aller où on veut aux US pendant 3 mois! Nous déjeunons au meilleur restaurant chinois des USVI (en même temps, il semble etre le seul.. mais coté nourriture, il se défend quand même!). Tour dans French town.
Au final, malgré la sommes assez importante, et le peu de temps passé cette journée à St thomas, cela reste malgré tout plus rapide et moins onéreux que de faire ses visas en France via l'ambassade (75$/personne au lieu de 150).
Retour à Tortola, histoire de trouver la seule chose pas chère des BVI : la laverie !! 2$ le lavage et 1$ le séchage. Seul inconvénient... elle ne se trouve pas au port mais un charmant monsieur nous prend en pitié et nous accompagne, en échange d'un fruit punch.

St Barthelemy : Aprés une nav sous spi au départ de Barbuda, on arrive à Gustavia sur l'île de St Barthélémy pour la nuit du 01 au 02/03. Ecœurant de luxe coté marina. Des petits plaisantins ont même collé sur le sol, devant les yachts à plusieurs millions, un billet de 20€ et quelques pièces, certainement pour s'amuser de voir des "pauvres" s'arrêter pour ramasser cette piètre monnaie! Le bord de mer n'est qu'une vaste série de magasin de luxe, genre Chanel, Dior ect et de joailleries. Le supermarché affiche 24€ le kilo d'abricots ou 80€ le mini foie gras ! Par contre on y trouve les mets les plus raffinés des différents coins du monde. Bref, déstabilisant quand on a vu le niveau de vie des cap verdiens, ou même de certaines Îles des grenadines ! Vite on file même si il y a surement de super spots !
St martin : le 02/03 au matin. On arrive pile poil au moment où le pont de Simpson Bay ouvre. on se faufile dans la masse des bateaux, nombreux pour fêter la Heineken Régata. On découvrira plus tard que le pont est payant (10 dollars) ainsi que celui qui sépare le lagon en deux avec un coté français et un hollandais.

Petit tour à la marina pour prendre quelques renseignements sur la ville et l'île, mais on sent bien que l'on joue dans la cour des "grands"!
Lorsque saskia demande où aller pour faire ses courses, la réceptionniste de la marina nous indique le supermarché juste à coté, dejà visité... et où les prix sont encore une fois, EXORBITANTS ! Apres nous avoir répondu que l'on doit payer pour ce que l'on mange, et après beaucoup d'insistance elle finit par nous indique un lieu où, elle va faire des courses... besoin d'une voiture pour y aller par contre! Location voiture à un particulier (25€) pour amener Alizé à l'aéroport coté français, faire du ravitaillement et profiter de l'île. On dépose donc miss Alizé en lui souhaitant un bon retour. Séance émotion puis visite de l'île.
St Martin c'est 78 000 personnes pour 120 nationalités et 2 pays sur une même ile à peine plus grande que l'île de Ré! Un joli mélange polyculturel ! Et ça se voit, dés que l'on sort des chemins tracés par les millionnaires locaux (qui pourrissent un peu le marché!!). On fera 3 fois le tour de l'île, qui compte 37 plages (on en verra à peu prés la moitié), et de nombreux paysages variés. On passe des cases créoles coté français, à certaines maison en béton armé, en passant par des maisons à colombage coté hollandais avec parfois une touche Américaine. Petit arrêt le soir dans un "bar" très local" tenu par des hispanos, ambiance et rythmes latinos à fond et où les enfants se voient offrir un petit chat tout blanc. Adorable petite boule de poils, nous sommes à 2 doigts de craquer!!!
Vendredi 04: ballade à cheval avec les enfants ravis autour des salines d'orient. 1 heure de promenade donc, entre bosquets et plage de kiteurs... bon kif! puis pic nique sur la plage et baignade.
Samedi 05 = après avoir traversé le lagon et passé ses ponts, nous retrouvons Korrigan au mouillage de Marigot. Marché le matin et après midi jeux et baignade pour les enfants qui vont sur un nouveau bateau, Canadien, nommé Taia. BBQ à bord de Korrigan le soir avec un énorme vivaneau que nous avions acheté à défaut de le pécher!
Départ dimanche 06/03 vers 4h30 pour les BVI.
Mercredi 24: navigation de nuit après avoir profité de l'ilet gosier. Navigation musclée en contournant la Guadeloupe par l'ouest. Gaël a assuré la majorité de la nav, mais pas sans conséquence... 1er vomit pour le capitaine. Alize n'est pas en reste et trouve la nuit éprouvante!!!

Arrivée Antigua le 25 vers 9h à Green Island.
On retrouve les bateaux copains, mais décidons de se mettre plus à l'abri du vent, derrière une petite plage.
La couleur de l'eau n'a rien à envier aux tobagos! Spot idéal pour le kite qui plus est. Sur l'île, une table, des hamacs des parasols sont installés pour les touristes amenés dans la journée passer 1 h loin de la civilisation. Nous profiterons de ces installations, laissées à l'abandon juste pour nous la majorité du temps, ainsi que pour perpétuer la tradition des apéros plage avec les bateaux copains.
La plage pour nous c'est aussi l'occasion d'organiser une course de Bernard l'hermite avec les enfants... aprés de nombreux paris ayant enfievré la foule en délire, le vainqueur se nomme Thierry! Félicitation !!
Gaël, de son coté, joue également avec ces petits crustacés, mais version comestible.... ventre à patte dites vous??
Barbuda : 28/02

Après une petite navigation confortable au travers à 8 noeuds de moyenne, nous envoyons Titouan dans les barres de flèches pour nous indiquer le chemin au milieu des patates de corail.
"Spannish point" c'est juste WAHOO !!
Et pourtant des jolis paysages, on commence à en avoir quelques uns dans les yeux... une eau cristalline visibilité à 30m sous l'eau, on dirait avoir posé le bateau dans une piscine. Bien à l'abri du clapot et du vent nous retrouvons Siminoé, Mimosa, SeaView, Séquoia.
L'impression qui se dégage, c'est que le paradis ça doit être pas mal moins bien. Une plage déserte, une eau fabuleuse, un aquarium sous chaque patate de corail, des amis, bref dommage que l'on soit si pressés car nous ne pourrons rester qu'une journée sur place timing aéroport oblige pour Alizé.
Départ vers Low Bay une magnifique plage de 11 miles de long qui sépare la mer des caraïbes et le lagon de Codrington.
Nous voulions voir la ville, mais le moteur en décide autrement et un problème d'alimentation d'essence nous contraint à un stop plus tôt que prévu. Une vidange et quelques changements de filtres à essence plus tard nous repartons. Nous nous arrêtons en face d'un hôtel désert mais en parfait état. La baignade dans la piscine est plus que tentante, mais la nego avec les gardiens n'a pas aboutie... l'hôtel est à vendre depuis 6 mois, avis aux investisseurs... Il est un peu tard du coup pour escalader la plage avec l'annexe pour descendre dans le lagon en direction de Codrington. Nous nous contenterons donc juste d'une belle balade sur la plage où le sable est rose de nacre, pendant que les enfants et Alizé s'essayent au surf dans le shorebreak..
La Guadeloupe :

17/02. Mouillage devant carénage et devant le mémorial de l'esclavage à Pointe à Pitre, puis nuit au port du 22 au 23/02, histoire de récupérer Alizé la petite sœur de Gaël et de faciliter le départ de mamie.

Visite de pointe à pitre, où nous sommes étonnés de la qualité des Tags de la ville.
Véhicule de location le plus délabré que nous ayons eu depuis le début du voyage (loué chez rocar), pour 30e/j, mais qui a permis de sillonner sur tout basse terre, de changer nos batteries HS et de servir de taxi pour mamie et Alizé. Il faut dire que la saison haute et la fin de période de carnaval n'aident pas à trouver des véhicules disponibles! Nous avions envoyé plein de demandes via le bon coin mais elles sont restées sans réponses....
1ere journée : visite ponte sud de base terre : petit bourg, chutes du carbet, où, bien que l'accès au pied de la 2nde chute soit fermé depuis peu, nous avons quand même pu nous baigner en prenant les chemins de traverse.
Puis remontée via basse terre, vieux habitants avec un arrêt baignade en eaux chaudes à Bouillante. Des sources d'eaux chaude bouillonnent le long du rivage. Heureusement que l'eau de mer vient parfois adoucir la température de l'eau, car on pourrait s'y brûler, (genre grosse marmite pour cannibales, lorsque l'on voit tous ses touristes et locaux s'y prélasser ).
Retour via la plage magnifique de Malendure (où l'on croisera les bateaux Siminoe et Sea view, sans en voir les équipages, partis en plongée); Une arrivée tardive au musée du cacao nous empêchera de le visiter. Dommage, ça sentait trop bon!!! Nous empruntons la route de la traversée pour rejoindre pointe à pitre.
2eme jour, avec Krysfil, virée au nord de basse terre cette fois. Petit tour au domaine de Severain (fermé car dimanche) et à sofaia., où coule une source sulfureuse, aujourd'hui sous forme de douche à l'air libre, trés bonne contre les rhumatismes (mais odorante!!!).
Nous sommes tentés par la randonnée vers Baille/argent, mais le chemin est très boueux et glissant... ce serait trop risqué avec mamie, déjà bien éprouvée par nos précédentes excursions. Il faut cependant souligner qu'elle s'en est trés bien tirée!!!
Pic nique de plats locaux sur la plage de la ramée, après Ste rose (colombo de cabris, poulet aux ouassous, et calalou de ouassous, et gratin papaye, cristophine à la morue). Un petit sorbet coco pour la route et on poursuit vers Deshaies. Saut d'acomat pour finir la journée. Bravo aux courageux qui ont sauté du haut de la falaise... ils se reconnaitront.

Lundi matin, changement des batteries avec Renan et Erwan, Cours enfants et journée ménage à fond dans la marina du bas fort où on profite du 220V et de l'eau à volonté. (34€/nuit). A 15h on récupère Alizé, sitôt atterrie, nous filons à travers la route de la traversée en pleine forêt tropicale pour une baignade dans la cascade du saut de la Lézarde. Magnifique balade très escarpée et boueuse, mais cela débouche sur un petit paradis. Ces 2 cascades imbriquées sont magnifiques, et on y trouve des roses de porcelaine.
Soirée avec Krysfill en squattant les tables du bar fermé (lundi oblige) devant le bateau.
Mardi 23/02 : Dernières courses 'françaises' avant de déposer mamie à l'Aéroport, un poil stressée par le changement à Fort de France. Retour au bateau et décollage direction St François face au vent à 20knts, nous serons contraints à un arrêt forcé à l'ilet gosier (il y a pire..) pour cause de surchauffe moteur.
Premier snorkeling et balade en canoë vers la plage pour Alizé.

14/02 : Direction marie Galante, terre ronde avec peu de relief, mais île de tranquillité, douceur et.. de rhum à 59° svp !!!!
La canne à sucre est partout! 3 rhumeries sur cette ile, que nous visiterons toutes les 3 : Bellevue, Poisson- Labat, et Bielle. Sans oublier les nombreux moulins, encore présents.
Escale Kite aussi pour Gaël, qui pourra profiter d'une journée entière sur la magnifique plage de la Feuillère pour "perfectionner" son style et son rebond (hum hum...). Spéciale dédicace à rocky que l'on attend avec plaisir aux Bahamas pour le perfectionnement et la transat retour.
Repas original au nord de St Louis, notre lieu de mouillage, sur une cabane flottante: aussi drôle que bon!
On passera par le Nord également, avec la Gueule grand gouffre, une étonnante sculpture d'arche naturelle creusée par l'océan.
Pour le plaisir quelques fleurs locales et spécialités culinaires comme le "cacaboeuf " délicieux gâteau au physique étonnant au sirop de canne et noix coco.
On retrouvera Galaad pour un sympathique apéro à leur bord. Juste le temps de croiser également Vaga avant de décoller vers la Guadeloupe et Pointe à pitre pour récupérer Alizé et déposer Mamie, fatiguée par la chaleur et ces nombreuses aventures...
La Dominique: du 10/02 au 14/02.
Navigation sympa et rapide de 37 miles, en partant de St pierre, avec 20 nœuds de vent, vers Roseau, la capitale de la Dominique. Ile magique aux camaïeux de vert et aux 365 rivières. Pour info, la clearance coute 5Ec / personne.
Coté histoire : D'origine volcanique, 7 volcans, le "Diablotin" étant le plus haut (1447 m), donnent une île montagneuse, sinueuse et verte. On y vient pour découvrir l'intérieur de ce massif, les balades en forêt, le calme parfait des éléments procurent un plaisir sans fin.
Christophe Colomb la découvre en même temps que Marie-Galante et comme il fait sa découverte un dimanche, il la nomme "Dominica". A cette époque vivaient dans ce paradis environ deux mille indiens Caraïbes venus de Guyane des siècles auparavant. Les Indiens caraïbes doivent leur vie aux reliefs escarpés de la Dominique, ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. Mais c'est ici seulement, cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination. Aujourd'hui, leurs 3 000 descendants, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans l'Indian Carib Reserve (1 480 hectares), autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l'île.
L'esclavage est aboli à la Dominique en 1833. Comme il ne le fut qu'en 1848 dans les îles voisines de la Martinique et de la Guadeloupe, de nombreux esclaves s'enfuirent de ces îles pendant cette période, à l'aide de moyens de fortune, pour essayer de trouver refuge à la Dominique. Nous verrons d'ailleurs plusieurs statues de Neg'marons, comme on les a appelé.

Coté culinaire, la Dominique regorge de fruits produit sur l’île comme la noix de coco, le café, le cacao, la banane, vanille, pamplemousse, citron…En fait, la cuisine Dominicaine est un mélange de saveurs françaises, d’Afrique de l’Ouest et Caraïbes. On trouve dans tous les restaurants des spécialités créoles, crabe farci, souse ou buljow, crapaud.... On goutera aussi la Kubuli, bière locale.
avec Krysfil: location bus taxi pour 300EC la 1ere journée (de 11h à 16h30) pour faire Titou Gorge, les chutes de Trafalgar , appelées père et mère, et hot spring, un lieu où l'eau sort à 70° de la terre, colorant le sol en jaune souffre, le long d'une rivière. On doit acheter un pass semaine à 12$ par personnes, enfant y compris, pour accéder aux différents sites, sinon, l'entrée simple coute 5$ à chaque fois;
Titou gorge: une rivière très profonde au creux de la falaise avec au bout, une cascade entraînant un fort courant. Une mini chute d'eau chaude nous attend en sortant.
Chutes Trafalgar : 5 minutes de marche pour arriver face à 2 immenses chutes d'eau, nommées Père et mère.. Un peu d'escalade sur les rochers et pause déjeuner pique nique au milieu.
Le guide, Armstrong nous fait découvrir, les 40 variétés de mangue, la citronnelle sauvage, les muscadiers, le bois bandé ou encore le cannellier. Nous finissons au jardin botanique de roseau, histoire de voir les arbres saucisses, baobab, le ficus énormes aux racines lianes inextricables, le rond de bambou, où les amoureux viennent faire leurs premiers baisers et graver leurs noms ect...Séance escalade pour les enfants et photo pour les parents, étonnés notamment par la force de la nature : un bus gît écrasé par un baobab lors du Cyclone Yvan de 1979.
2eme jour = de nouveau bus avec Krysfil, négocié 400EC de 9h à 18h, cette fois, avec comme destination Emerald pool, puis la plaine, et Rosalie.
Emerald pool est un bassin naturel, alimenté par une cascade, que l'on atteint après 20 min de marche dans la forêt tropicale, sur un chemin bien balisé. La couleur du bassin est magnifique, reflétant les camaïeux de vert des arbres surplombant la cascade. L'eau est fraîche, mais cela n'empêche personne de se baigner. Gaël y fera même une démonstration de ses talents de pécheurs de rivière, en attrapant une écrevisse.
La plaine : 40 min de marche pour rejoindre une rivière splendide, perdue au milieu de la végétation luxuriante. Les chutes de Sari Sari resteront un mystère à trouver, car depuis la dernière tempête d'Octobre dernier, dont les stigmates sont visibles sur toute l'île, le lit de la rivière est métamorphosé et la cascade divisée en plusieurs petites chutes. Cela ravit les enfants qui s'ébattent dans tous ces bassins et font du mini canyoning sur les 800m de descente.
Rosalie: plage de sable noir ébène, au grain d'une finesse incomparable, sur laquelle les tortues viennent pondre et se reposer. Elle est jonchée de bois flottés, cote au vent oblige, et Saskia regrette de ne pas pouvoir en rapporter plusieurs sacs pour ses compositions. On y trouve également moult noix de cocos et cela donnera l'occasion au guide de concourir avec Gaël pour leur ouverture.. bonne dégustation!
Retour via Layou et massacre, cote sous le vent.. Détour au supermarché local pour acheter du rhum au bois bande et du punch coco maison. Accrochage du bus avec un autre véhicule se garant trop proche. L'occasion de constater que la police dominicaine n'est pas des plus rapides...
Repas avec Siminoe, Sea view et Krysfil à Roseau, en face du mouillage: grosse déception coté repas. La dame nous avait un peu "racolés" pour venir manger dans son établissement, en disant que cela serait une soirée exceptionnelle etc... nous avions négocié" pour 25EC par personne, quelques accras, puis un plat de poisson avec légumes et pommes de terre/fruit à pain, et salade de fruit, qui s'est transformée en mini bout de banana bread. Bref heureusement que le site était sympa. Les enfants ont pu se baigner dans la petit piscine pendant la soirée et nous étions tous ensemble, sans avoir à manger du sable!
12/02: navigation vers Portsmouth, très calme et toujours sans poissons à la ligne de traîne.
Rencontre à Portsmouth, berceau de la doyenne de l'île, Elizabeth Israel, dite Ma Pampo, morte à 127 ans en 2003, avec une jeunesse souriante et sportive (criket) La Dominique a le 2ième taux de longévité de l'hémisphère ouest aprés le canada et devant les Etats unis.

Tour en barque pour aller sur la fameuse Indian river, où la maison de Calypso avait été construite par Disney lors du tournage de pirate des caraïbes 2 et 3. Beaucoup d'autre scènes ont d'ailleurs été tournées en Dominique pour ce film, profitant des nombreux décors grandioses offert par la nature foisonnante de l'île. De plus, la Dominique a toujours été un repère populaire pour les pirates.
Nous abordons donc l'Indian River, en compagnie de Sea view, avec Albert, notre guide, tandis que Krysfil évolue sur la barque devant nous, conduite par le guide Spaghetti. Glisser sur l'Indian river à la tombée de la nuit est un moment fabuleux... tranquillité (bavardages des enfants et cris des grenouilles mis à part), mystère, magie....
Punch coco au bout de la rivière et démonstration par spaghetti de tressage de feuilles, dont les enfants reviendront avec de magnifiques oiseaux ou poissons.
Le lendemain, on réquisitionne un taxi bus pour 250EC afin de découvrir le Nord de l'île, cette fois. Direction Calibishie, en passant par Batibou beach et en allant jusqu'à Woodford hill, et son promontoire de rochers rouges, digne des aborigènes d'Australie.
L'excursion nous permet d' apercevoir un Sisserou, ou perroquet impérial dans les orangers, à moins que cela ne soit un Jaco, plus vert et plus petit.... Le Sisserou est le plus grand des perroquets d’Amazonie. Il est présent sur le drapeau national et il est l’emblème de l’île..
D’autres espèces cohabitent sur l’Ile de la Dominique, telles que des chauves souris, des papillons, de gros crapauds qui se mangent, des lézards, crabes de terre…mais l’espèce la plus impressionnante, c’est sans conteste le boa constricteur qui peut atteindre 3 m de long. D’autres serpents sont présents sur l’île, mais aucun d’eux ne présente de danger et n'est vénéneux.
Départ difficile car la Dominique et ses 365 rivières est vraiment superbe, sauvage verte et variée, comme on l'aime. Bref, coup de cœur!
Apres 2 semaines sans internet, revoilà des nouvelles de l'équipage.
On va faire assez bref car nous avons la Martinique, la Dominique, Marie-Galante et la Guadeloupe en retard....

Donc pour la Martinique, les temps forts :
- arrivée de Mamie
- visite d'Alain Daugé et son épouse, Michèle.
- l'anse d'Arlet, le baptême de snorkling pour mamie, de plongée pour Ewenn, et la plongée de Titouan, Gael et saskia, ainsi que la rencontre avec Jubilation.
- le canyoning à ajoupa Bouillon
- le carnaval
Fort de France : Visite FDF avec marché et repas "chez carole" sans poulet boucané. avec colombo et fricassée chatrous (12€).
Nous cherchons une voiture de location, mais cela s'avère être une vraie galère... "ah mais vous z"avez pa réservé en avance! Mais il faut réserver 1 an avant.. plus rien avant mi février etc. etc..." Bref, carnaval, haute saison obligent, on fait toutes les agences et finissons par trouver dans un hôtel, une disponibilité pour le lendemain afin d'aller chercher maman à l'aéroport. (sinon c'est 30€ le taxi aller....). 65€ la journée pour une 301 flambant neuve. Quand on regarde sur le net, les prix commencent à 30€... mais en réalité, et après avoir vérifié auprès des agences de l'aéroport, qui, elles, proposent leur voitures à 75€, cela semble plus compliqué et onéreux qu'annoncé initialement.
Bref, la location de voiture nous permet de faire des courses mais aussi de visiter l'ouest de l'île, avec un passage dans la foret inextricable de morne vert. Dégustation de poulet boucané au milieu des rouges gorges locaux, sous une cathédrale d'arbres. mimi rando pour atteindre une source et se baigner sous une cascade, puis direction St pierre, et son histoire.
Les enfants, impatients de retrouver mamie, n'arrêtent pas de demander quand l'avion arrive. La route vers l'aéroport est embouteillée, comme d'habitude à priori, mais nous arrivons à l'heure, voire en avance car l'avion a 25 min de retard; Arrivée de mamie, un peu étourdie par le vol, la chaleur et fatiguée mais entière!
Nous resterons quelques jours sur FDF, histoire de visiter la capitale, et recevoir Alain et Michéle, en vacance ici pour quelques semaines.
Départ chaotique car la chaîne de l'ancre s'est enroulée autour d'une tige d'un ancien corps mort, vissée dans l'eau et non signalée! 2h dans l'eau pour Gaël afin de dérouler cet amas de chaine tandis que le bateau est en tension dessus! Heureusement, il n'y a que 2m de profondeur... mais hard quand même.
Nav en direction des anses d'arlet, où nous rejoignons Siminoe et Sea view.
Plaisir de pourvoir de baigner de nouveau dans une eau claire! Un parcours de snorkling a même été aménagé au nord ouest de la baie, avec bouées pédagogiques. C'est l'occasion de faire le baptême de mamie et de lui montrer la vie sous marine. Elle en revient enchantée, même si l'aventure était plutôt cocasse pour monter et descende de l'annexe, ou mettre la tête sous l'eau! Elle se souviendra de ses 70 ans!!!
Apero plage pour ne pas déroger à la règle où nous rencontrons un autre bateau, Jubilation, dont le capitaine, Fabien, n'est autre que l'ancien prof de voile de Saskia, à l'EVR, il y a 17 ans... le monde est petit!
Plongée le lendemain en tout petit comité, avec Siminoe. En fait, tous les clubs de plongée sont plein et partent à 20 personnes, mais nous trouvons un petit club itinérant, HISTOIRE d'AIR, qui nous emmène avec tous les enfants pour une sortie. Plongée à 20m d'un peu plus d'1h pour Gaël et Saskia, avec Nathalie qui nous montre notamment comment jouer avec les murènes, ou attraper les lion fishs.
Plongée Découverte pour les enfants avec Damien. Même Ewenn et Simon auront droit à leur plongée de 30 min, en bouteille, à 1m sous l'eau, où ils pourront toucher à main nue, éponges, anémones etc... Nathalie et Damien nous auront fait passer un excellent moment et dans un contexte assez privilégié!
Navigation vers le marin : toujours pas de poissons à la ligne.
Le marin : escale technique qui fait mal au porte feuille avec achat pompe à eau du moteur, réparation des voiles (GV et génois), changement des câbles électriques pour améliorer le réseau électrique, ajustement du safran qui avait pris un peu de jeu etc... Bref, un bateau comme neuf, sauf qu'il faudra changer nos batteries, pourtant neuves, mais sérieusement affaiblies par la consommation du bateau.
Apres midi à Ste Anne pour les enfants, mamie et Saskia
et location de voiture pour 2 jours (65€/jours encore) afin, cette fois de faire la cote au vent et le nord de l'île. Visite de la rhumerie St clément (son habitation coloniale et son immense jardin botanique), de Tartane et la pointe de la caravelle (relief émergé le plus ancien de Martinique) pour redescendre via gros morne, et st Esprit.
Le jour suivant: direction le nord, en passant par Rivière pilote, Ducos. Détour pour éviter les sempiternels embouteillages vers l'aéroport, et route de l'est pour rejoindre Ajoupa bouillon.
Séance frissons avec mini canyoning aux gorges de la falaise, où, après avoir descendu 246 marches creusées dans la paroi abrupte de la montagne, au milieu d'une jungle inextricable, on rejoint le lit de la rivière afin de s'enfoncer dans les gorges. Un dédale d'eau et de cascades, coulant en contrebas de 2 falaises de35m. Progression humide, avec parfois de l'eau jusqu'à la poitrine afin d'atteindre une cascade. Bref, un excellent moment (pour info : 7€/adulte et 5 pour les enfants).
Le jour d'après : nous retrouvons François de Kiran et l'invitons à manger. On remonte la GV avec son aide après avoir été chercher la voile au milieu de la mangrove, par un passage qui mène directement à la voilerie, mais bien caché.
Nous rencontrons aussi David Laisne (Cowboy) et sa famille, un ancien collègue de l'EIGSI, qui repartira avec la vieille annexe de Vaga en cadeau sanglée sur le toit de la 206 à l'ancienne comme au bon vieux temps...
Remontée vers St Pierre (nous aurions bien aimé faire la cote au vent mais cela rajoutait quelques miles et etait plus risqué et venté).
2 jours à St Pierre, histoire de participer au carnaval, faire un "vidé" (défilé où tout le monde sort danser dans la rue) et de rencontrer un nouveau bateau, avec 4 enfants à bord : Krysfil. On met en lien leur adresse de blog.
Quelques images du carnaval de Fort de France et du vidé de St Pierre:
ah... j'oubliais... petit clin d'oeil à roro, qui vient d'ouvrir un resto créole à st Pierre...
Coucou les aventuriers,
Merci pour votre belle carte et nous vous retournons tous nos meilleurs vœux.
Nous vous souhaitons pleins de nouvelles aventures, rencontres, ...
Bisous de toute notre tribu. (particulièrement d'adonis pour titouan)
Bonjour Gaël,
Je te remercie pour tes vœux de la nouvelle année.
Je te souhaite également tous mes vœux pour toi et ta famille, tout particulièrement un beau voyage, de belles rencontres et de splendides navigations.
Pour ma part, les périples en bateau se limite à notre jolie cote française mais je le fais désormais sur un "joli" bateau que j'ai presque fini de rénover.
Je viens d'aller voir les récits sur votre site...je me remets de ce pas au travail!
Et bravo pour savoir mettre en scène ce genre de projet.
A une fois prochaine
Philippe Guilmineau
Bonjour à tous,
Merci pour la carte de vœux, cela m'a permis de découvrir votre projet, de lire tous les billets et de suivre vos actualités grâce au flux RSS du site.
On est loin du quotidien de l'école d'ingénieurs 
Bravo d'avoir fait de votre rêve une réalité, et de vivre vos passions en famille !
Amicalement,
Olivier Nerrand
coucou les amis,
merci pour votre belle carte de vœux ! Elle contraste bien avec notre région et le temps qu'il y fait c'est à dire : bruines, froid et grisaille!!!
Je voyage par procuration à travers vos récits et je me dis quelle chance et en même temps je me dis que ça va être dur quand ils vont rentrer!!! alors un conseil d'amie et d'instit: préparez vous psychologiquement au retour même si vous aurez sans doute juillet et août pour vous préparer!
Néanmoins, en attendant, profitez à fond et vous avez bien raison: les voyages forment la jeunesse et que de souvenirs inoubliables pour vous.
Gros bisou
sylvie Blanchet et ses 3 hommes ( lilian envoie un coucou à Titouan)
12/01 : direction Bequia (prononcer bequoué) mais avec un arrêt sur l'ile Quatre (sous l'ile plus connue de Petit Nevis, dernier sanctuaire de baleine), dont nous partageons le mouillage avec 1 seul bateau. En montant, nous croiserons par la VHF vagua, qui, eux ont décidé d'aller sur la jet-setteuse Moustique (une ile privée avec plein de stars et rien de très local à notre goût, même si croiser Mick Jagger aurait pu être cocasse).
Le13/01, nous arrivons sur Bequia, le plus grand rocher des Grenadines (neuf kilomètres sur deux) qui se révèle un port d’attache idéal pour visiter cette partie des Caraïbes préservée du tourisme de masse. De façon étonnante, cette île paisible de près de 5000 habitants a réussi à conserver sa singularité, malgré ses 200 villas luxueuses ouvertes à la location. Nous rencontrerons à Friendship bay, MAIA, et son équipage Solene, Charles et leurs 2 filles de 3 et 5 ans, en manque de copines.
En partant pour Admiralty bay, nous longeons la cote. Dans les années 70, en pleine période hippie, des étudiants de l’université américaine de Princeton ont imaginé à la pointe ouest, un lieu communautaire, "Moon hole", rivalisant d’architectures "baba chic" qui se fondent dans la nature. C’est, désormais, une réserve naturelle privée, battue par les vents et les embruns; Nous l'apercevrons de la mer.
15/01:
Port Elizabeth est située dans la grande Admiralty Bay. Pas mal de bouées mais aucune obligation de les prendre. On mouille juste en face du Fig tree et de Gingerbread, 2 restaurants offrant wifi ouvert mais aussi de délicieux gâteaux (genre carrot cake, gingerbread ou gros gâteau au chocolat dont la réputation n'est plus à faire, vu que 25 ans après le passage de Milonga, bateau des parents de Gaël, ils existent encore) ou d'excellentes pina coladas.
Le front de mer est un petit paradis : un allée étroite longe la coté, séparant les cafés colorés, bordés d'arbres de l'eau turquoise et offrant aux passants une promenade originale et agréable.
Le marché couvert quotidien où s’amoncellent fruits de l’arbre à Pain, Cristophines, Mangues, piments et épices, animé pas ses rastas – réputés très bon jardiniers ! -, les taxis verts, le bar avec ses os de baleine, la promenade en bordure de plage à l'ombre des palétuviers et des cocotiers, rien ne manque, pas même l'orchestre des Steel Band et une bonne pinacolada, la meilleur de toutes les escales (avec une touche de rhum à 80°!).
Comment ne pas tomber sous le charme de cette île?
Pas trop grande, tout semble à taille humaine, sauf les routes qui montent parfois vertigineusement... on se demande comment ne pas glisser par temps de pluie.. mais Titouan nous fait remarquer que cela ferait d'excellentes pistes de luge (enfin....un peu raides quand même).
Nous aurons même un aperçu du sport local : le criquet (Commonwealth oblige). Des enfants nous en font une démonstration sur la plage...
Bref, ici on est vite gagné par une douce indolence qui donne envie de s'y installer!
Nos premiers pas sur Port Elizabeth nous conduisent droit vers Gingerbread afin de prendre un petit déjeuner de luxe avec œufs, bacons, gâteaux en tout genre, jus frais de corossol et de Sorrel.
On y retrouve Siminoe pour un petit repas sur Tsaëlou; puis le lendemain, Sea view. C'est l'occasion d'aller prendre un verre tous ensemble (encore??? oui mais il fait chaud ici et il faut veiller à ne pas trop de déshydrater!). Il faut reconnaitre que nous avions déjà bien profité des happy hours, et gouté aux breuvages locaux (painkiller, punchs, pina colada etc..). En plus de lever le pied, on lève aussi le coude!
La baie offre pas mal de facilités aux navigateurs (même si les tarifs sont un peu élevés!): on peut refaire les pleins d'eau (1.75EC le gallon), bouteilles de gaz à 70EC (25€.. quand on pense qu'on achetait les mêmes à 3€ au cap vert!!), formalités administratives etc...
Coté plongée: les fonds sont un mélange de sable et d'herbiers. Chaque corps mort a été colonisé par les langoustes, poulpes, murènes et poissons de récifs. Gaël ira avec Valentin sur la pointe sud- est plonger...On y croise encore des lion fish ou poisson-lion, le cauchemar des Antilles… ce poisson qui n’est pas natif d’ici a été lâché dans les eaux caribéennes par des aquariophiles peu scrupuleux et depuis il prolifère dangereusement car il n’a pas de prédateur, qu’il se reproduit à vitesse grand V et qu’il a un appétit féroce… en plus les piqûres de ses nageoires sont paralysantes et peuvent occasionner des complications; il ne faut jamais les toucher !! Par contre, heureusement pour les plongeurs, ils ne sont pas agressifs et restent dans leur coin, mais gare aux autres poissons qui s’en approchent, pour eux la piqûre est mortelle…
Nous n'y aurons passé que 5 jours, mais Port Elizabeth et Bequia, offrant autant de lieux de détente que de jours dans l'année, nous aura vraiment charmé!
Seul petit bémol n'ayant rien à voir avec le lieu : plus d'alternateur... du coup, les batteries s'affaiblissent encore plus (déjà qu'elles étaient particulièrement basses!). Gael rencontre Fixman, "bricole tout" qui changera nos charbons mais sans résultat. Notre alternateur part donc à Saint Vincent par ferry, se faire réparer plus en profondeur, par Verrol Nichols, un garagiste expert à priori...à suivre...
08/01: départ pour Canouan après 3 j aux cays, L'île mesure seulement cinq kilomètres et demi de long et deux kilomètres de large. Le Nord de l'île est montagneux, couvert de forêts et peu urbanisé. Le Sud est constitué d'une longue péninsule délimitant la baie de Charleston et où se concentrent habitations et infrastructures, dont un aéroport et un futur port.
Coté histoire :
Christophe Colomb aurait été le premier européen à découvrir Canouan mais les indiens lui opposèrent une forte résistance grâce au relief et aux forêts de l'île. Des esclaves noirs qui réussirent à s'échapper des autres îles se réfugièrent sur Canouan et, en se mêlant aux indiens Caraïbes, furent connus sous le nom de « Caraïbes noirs ». La haine commune aux deux peuples pour les blancs leur permit de résister à toute tentative de colonisation de l'île. Au fur et à mesure que des esclaves fugitifs arrivaient, les indiens devenaient minoritaires sur leur île. Ils permirent donc aux européens de s'installer en 1719 ce qui obligea les fugitifs à se réfugier dans les forêts.
De 1748 à 1797 c'est une succession de guerres et rivalités entre L'Angleterre et la France.
En 1797, 5000 Caraïbes noirs sont déportés, après leur reddition contre les anglais, vers le Honduras Britannique où vivent encore leurs descendants et les derniers Caraïbes se sont retirés jusqu'à aujourd'hui dans la partie montagneuse au nord de l'île.
On essaye d'aller mouiller à l'est de l'île, sur un mouillage nommé 'the pool' assez évocateur... mais malgré les guides, nous ne voyons aucune passe possible derrière la barrière de corail... ou alors si petite qu'elle a raison de notre velléité à jouer les aventuriers. On rentre sagement, poser l'ancre à Charlestown Bay.
Il est possible d'y faire de l'eau pour 1Ec le galon (30cts les 5l). Nous y achetons de la langouste aux pêcheurs pour 60EC les 2 soit 20€ (un peu plus de 2kg).
Le plus drôle sera la location d'une voiturette de golf pour visiter l'ile... et sous la pluie! Apres avoir acquis un permis de conduire local (65EC) à la police, nous prenons cette voiture à l'hôtel Tamarin pour 25$. Même Titouan pourra la conduire en cachette...
Une partie de l'île est privée et l'accès est entièrement contrôlé. Le coté Nord comprend ainsi un resort luxe et un grand golf. Même les locaux ont besoin de permissions spécifiques pour y pénétrer!
On ira donc en partant, le 11/01 pour passer la nuit dans la partie privée, en mettant l'ancre juste en face d'un bar et d'une plage réservée (mais la mer est à tout le monde). On y dégustera notre langouste achetée la veille, pendant que sa sœur attend dans le filet, dans l'eau à l'arrière...qui, mal amarré, finira au fond de l'eau, sans qu'on puisse la retrouver, vu que la visibilité est gâchée par le sable nouveau amené pour améliorer cette plage privée...
Mayreau: du 2/01 au 05/01/16
Petite navigation de moins de 2h pour Mayreau afin de mouiller dans la toute petite baie de salt whistle bay. Les bateaux y sont très nombreux, et il faut jouer des amarres pour trouver une place. On se mettra juste devant la plage, laissant les autres embarcations derrière nous. La plage est enchanteresse, bordée de cocotiers, comme dans les cartes postales. A un endroit elle n'est qu'une bande de sable avec un coté ouvert sur la mer mais protégé par un recif de corail, où les Kite surfeurs s'éclatent! Plusieurs petits bars la longent et l'endroit est magnifique (si on fait abstraction du monde, qui ceci dit, une fois éparpillé sur terre est moins gênant).
Au bout de la plage, se trouve 'the last bar before jungle" où nous prendrons un petit punch local, pendant que les enfants se baignent en compagnie des requins. Ils ont en effet, un petit bassin avec 25cm d'eau, relié à la mer, où se trouvent 3 requins nourrices, inoffensifs (sauf si on les embête de trop). Cela nous donnera l'occasion de les toucher, les caresser et les observer... sous l'œil ébahi parfois d'autres touristes, effarés de nous voir abandonner ainsi nos enfants dans un bassin à squales feroces. Et cela n'est même pas une punition!!! Enfin, chouette moment!
Nous allons aussi au village à pied. Il se situe tout en haut de l'ile et bien que le chemin soit court, il n'en est pas moins grimpant!!! Mini avitaillement (pain frais trop bon genre brioche et requin fraichement pêché, que l'on achètera à un pêcheur rentrant juste chez lui et qui souhait pas specialement en vendre).
Le bossoir aidant à relever l'annexe se casse en revenant, ce qui oblige Gael à retourner au village, histoire de trouver les outils pour dessertir une vis soudée.
Coté fonds marins, nous sommes moitié sur un herbier, moitié sur du sable. Quelques poissons mais sans plus.. par contre nous trouvons un casier rempli de langoustes perdu au fond de l'eau et non relié à une bouée...et de très belle taille!!! no comment pour la suite...
Les Tobago Cays: du 5 au 8 Janvier
En fait les Tobago cays sont composés des 5 petites iles dont les noms suivent : Petit Rameau, Petit Bateau, Baradel, Jamesby et à l’extérieur du reef ‘Petit Tabac’. L’ensemble est bien défendu des vents dominant de Nord - est par une belle et grande barrière de corail qui encercle l’archipel. Vue aerienne de nos bateaux, grace au drone de Sea View: trop beau! Merci Julien.
On mouille juste devant Baradel, par moins de 2m de fond. Tous les matins, nous voyons tortues ou raies se promener sous le bateau. Pour info c'est 10EC par jour et par personne de plus de 12ans, à régler aux coast rangers. 45EC pour une bouée. D'autres bateau viennent tous les jours proposer leurs services : ramassage des poubelles (25EC) T shirt à 20$, baguette à 10EC... pratique mais plutôt cher!
La plongée sur la barrière est un vrai régal. Quelques bouées permettent d'amarrer l'annexe pendant la plongée. Cela nous donne le temps d'observer ce qui se passe sous l'eau et qui est extraordinaire : une myriade de poissons de récifs (demoiselles, chirurgiens, papillons, sergents majors, snapers, blennys, balistes, perroquets, poissons gros yeux, pour ne citer que les plus courants).
Quelques langoustes également ainsi que le fameux Lion fish si envahissant...
On plongera aussi sur un tombant derrière la barrière de corail, pour se trouver nez à nez avec un barracuda. Quelques tortues aussi. Par contre assez sportif, vu qu'il y a du vent et que la nage n'est pas des plus paisibles à cause du courant.
Nous sommes bientôt rejoints par Siminoe, et faisons la connaissance de Mimosa, Séquoia et Seaview, à bord duquel nous prendrons l'apéro (open 40 spacieux permettant d'accueillir tout ce monde!). Sur le tombant, ils auront la chance d'observer une raie léopard, que nous ne verrons pas malheureusement!
Agréables moments donc........Nous rajoutons leurs sites en lien.
Petite virée en annexe sur petit bateau qui permettra aux enfants de jouer avec "Lacouane", petit garçon de 5 ans, qui reste seul à faire de la balançoire ou sur la plage, pendant que ces parents s'occupent des touristes. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas fait de balançoire!
On part sous la pluie mais ayant pris de belles photos sous orage et bien profité de cet endroit paradisiaque.
On retrouvera bientôt les bateaux amis qui remontent également vers la Martinique.
Prochaine étape: union Island mais avec un détour par petit saint Vincent (dite PSV), ou encore renommée par l'équipage PST : paradis sur terre (du 28/12 au 30/12)
Petite Saint Vincent est une île privée à 100%, où l'on peut passer la nuit dans le superbe resort pour la modique somme de 2000$!!! Bagatelle justifiée par des plages de sable blanc où siègent des hamacs et des transats privatifs, aux coussins moelleux. Service de thé ou toute autre boisson aux transats, le tout bien noyé dans le cadre ambiant. Le mieux c'est quelques photos...
Un peu (beaucoup) pirates dans l'âme, nous ne résistons pas à l'interdit et débarquons sur l'île, ni vu et surtout ni connu (après avoir croisé un garde à qui on a expliqué que nous allions au bar, qui est ouvert à tous par contre). Direction son cœur et nous découvrons un trekking privé menant en haut de l'unique colline de l'ile. Tout au sommet, nous attendent, afin de mieux profiter de la vue imprenable, 4 transats!!!
Nous redescendons pour découvrir l'autre coté de PSV, et de nouveau des transats aussi discrets que confortables. Il se fait un peu tard et il n'y a vraiment personne de ce coté.... à nous tout le luxe! Comble du bonheur, nous attend une cabane en teck, abritant une douche, des serviettes blanches moelleuses et du shampoing Bulgari!!! C'en est presque trop! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas pu nous chouchouter de la sorte et nous passons la soirée à renifler nos épidermes délicatement parfumés!!!
Coté plongé, c'est top également. On découvre une discothèque à langouste : une concrétion rocheuse trouée de partout où résident une 40aine de langoustes. Mais cette fois, nous resterons sages et les laisserons en paix, gagnés par le bonheur de les voir évoluer dans leur élément naturel. bon... et puis, elles n'étaient pas bien grosses, et c'est un peu interdit!
30 au 31 : On commence Union par un mouillage à Clifton Bay. Cette île, parfois nommée Tahiti des Antilles, à cause de sa silhouette volcanique, est une des îles des Grenadines, archipel situé dans les petites Antilles entre l'île de Saint Vincent au Nord et Grenade au Sud. C'est l'une des îles les plus méridionales.
La ville principale est Clifton Harbour.
Union était originellement peuplée par les indiens Arawaks et Caraîbes. À partir du XVIIIeme elle a été une possession de planteurs français et anglais qui firent venir des centaines d'esclaves africains, la plupart issus des actuels Cameroun et Angola. L'île comptait alors 5 000 habitants.
Quand l'esclavage fut aboli, la population se reconvertit dans l' élevage, l'agriculture vivriére et la pêche. Beaucoup d'hommes sont partis travailler sur des cargos pour faire vivre leur famille.
Des notre arrivée, on se fait accueillir par un boy boat désireux de nous aider mais surtout de nous diriger vers une de ses bouées, qu'il loue à 80 EC la nuit (30€). La manœuvre est assez "chaude" puisque le vent souffle et qu'on souhaite mouiller juste avant un passage avec une barrière de corail et peu de fond..... Pour une fois, le capitaine se fait moins sympa et l'envoie paitre de manière peu courtoise...il faut dire qu'il était vraiment collant et se mettait sur notre trajectoire de mouillage.
On admire au passage les kite surfeurs qui évoluent sur les eaux turquoises, juste devant le bateau.
Bref, on passe chercher Henri et Géraldine, bloqués dans leur bateau sans annexe afin de faire une virée en ville.
Il est 16h15 quand on arrive devant la douane, qui ferme à ....16h! Et là, pas d'heures supplémentaires... la douanière peu aimable, prend le nom de notre bateau et nous invite à se rendre IMMEDIATEMENT à l'aéroport pour faire les papiers... ok donc; 5 min de marche et nous voilà à l'aéroport où nous payerons 70ec réglementaires ( les enfants de - de 12 ans ne payent pas de taxe de séjour) majorés puisque nous sommes en dehors des heures. Idem, même scénario pour l'immigration et nous sortons 150EC au lieu de 70....un peu mécontent de cette situation peu signalée.
Petite visite de Clifton et son port animé, et emplettes chez Jenny's; une des cabanes très colorée vendant les fruits et légumes plus ou moins du pays.
31/12/15: On décide de passer le nouvel an à Chattam bay sur calico. Un vendeur de poisson nous laisse un joli petit thon pour 15€ qui servira au repas du soir, via un carpaccio de thon, puis un thon snacké à la japonaise, accompagné de ses galettes de mais à la Thaïlandaise. Géraldine fera des blinis avec de la confiture de citron maison et plein de petits toasts apéritif. Il devait y avoir une fête à la plage de Chattam, et cela nous tentait d'aller y boire un verre après le repas, mais le temps a eut raison de la partie. La pluie a chassé les clients et la plage est bien (trop) calme pour un 1er de l'an. Petite pensée à nos amis de Niort avec qui on guinche jusqu'au matin depuis des années pour le réveillon... On se rattrapera l'année prochaine donc! Saskia aurait bien dansé plus mais la soirée était quand même très sympa.
Petite Pina colada au bar au bout de la plage avant de quitter chattam cependant.
Depart le 02/01/16 pour Mayreau, après avoir dit au revoir à Calico qui doit remonter plus vite chercher leurs filles en Martinique le 14/01 et trouver une annexe entre temps...mais nos chemins se recroiseront surement et faire la traversée retour avec eux serait excellent! A bientôt donc, les amis.....et bon vent!
Je vous souhaite une bonne année une bonne santé et de bien poursuivre votre voyage bonne route 
23/12 - 25/12 Saline Island
Aprés une bonne nuit de nav un poil musclée 20/25 Nœuds et de belles vagues, nous appercevons l'archipel des grenadines au complet au petit matin. Il nous reste quelques miles à parcourir direction Saline Island au sud de Cariacou. Nous en profitons pour pêcher nos 2 premiers barracudas à la traîne.
L'arrivée sur Saline Island est assez sportive et cela n'est pas très engageant d'avoir à se diriger soit vers les brisants, soit vers la barrière de corail, sans oublier le courant, assez fort par ici; mais le jeu en vaut la chandelle.
Une petite ile en forme de cœur, vue du ciel, nous attend. la légende raconte que son propriétaire l'aurait gagnée lors d'une partie de poker. Elle abrite une petite mangrove (paradis pour les moustiques en revanche). Nous mouillons dans la seule anse de l'ile, abritée par une petite colline. L'eau et les fonds sont superbes, tapissés d'oursins et de coraux. Ils font partie de la réserve marine qui entoure Carriacou. Gaël verra même 2 tortues lors d'une de ses plongées. La plage est petite, bordée de mancenillier et de palétuviers.
Nous y passons noël avec calico: le décor de table improvisé avec gorgones, coquillages, lambis et oursins combinés avec bougies est du plus bel effet.
Petite virée sur l'ile pour escalader la colline et découvrir la plage nord est, plus exposée aux vents et à la mer. Titou et papa en explorateurs sortent les machettes.. Composée de galets, on y trouve encore une fois beaucoup de plastiques rejetés par notre société de consommation! De magnifiques gorgones y sont également échouées.
Petit cadeau de noël pour Calico, le vent a emporté leur annexe pendant la nuit. Il faut dire que certaines rafales montaient à 40 nœuds! Heureusement, le moteur de leur dinghy était à leur bord. Nous leur prêtons notre kayak en attendant qu'ils rachètent une embarcation.
Départ pour l'ile d'en face après 3 paisibles journées. Il est temps car d'autres bateaux viennent mouiller pour la journée et le site est aussi beau que petit...
Nous avons traversés !! Notre petit Everest est maintenant derrière nous avec ses appréhensions et ses rêves. Bravo à tout mon fier équipage de marins plus du tout d'eau douce, car ils ont déjà quasiment 5000 miles d'expérience... Bravo à ma chérie qui a su surmonter cette épreuve avec brio même s'il a fallu serrer parfois les dents.
Voici un bref résumé de la Transat pour les matheux, en quelques chiffres :
- 2065 miles (3825 km)
- 13 jours et 21h de nav
- 2 jours de pétole
- 1 spi arraché (recousu mais bon, quel boulot !)
- 15h de couture
- 1 chandelier plié
- 1 taquet arraché
- 1 hydro générateur perdu en mer
- 2 poulies explosées
- 2 barber de spi explosés
- 4 dorades coryphènes
- 3 carangues à Gros Yeux
- 28 repas amoureusement préparés.
- 40L de gasoil (pour l'electricité)
- quelques dizaines de parties de candy crush, solitaire, chichone...
- 2 ou trois bouquins chacun.
Ca y est, 5h du mat on a des frissons... on arrive enfant à la Barbade après une traversée de 13j et 21h (important car Gael tenait a arriver avant 14j). L'ile est illuminée de partout et on la voyait de très loin au large. Pas de problème d'électricité ici à priori... ça change du cap vert.
Mouillage à Carlisle bay. Etonnant réveil avec les chevaux qui prennent leur bain autour du bateau.
Pour le petit passage wikipedia relatant l'histoire de la Barbade :
La Barbade est une île un peu à part dans le paysage caribéen, de par sa situation géographique : décalée de l’arc antillais, elle n’est pas volcanique mais calcaire, et chahutée par de puissantes vagues atlantiques sur sa côte orientale. Plate, ou presque, elle semblait toute désignée pour la culture de la canne à sucre. L’esclavage et le commerce de cet or blanc firent sa fortune et son identité.
Dès la fin du XVIIe siècle, on parlait de l’île comme « le plus riche arpent de terre au monde ». Cette manne permit la construction de splendides demeures de planteurs. Peu d’entre elles sont ouvertes à la visite, mais il reste une multitude de jardins tropicaux.
La Barbade a longtemps été la plus british de toutes les îles britanniques des Antilles. Mais l’île semble aujourd’hui hésiter. L’emblématique Trafalgar Square a été rebaptisée National Heroes Square. Quant à la statue de Nelson qui s’y dresse, elle tourne désormais le dos à Broad Avenue .
On lui trouve un petit coté Louisiane, créole, et british. Parfois, les immeubles et constructions ressemblent à un décor de Disneyland.
Coté repas.. pas trop de restaurant locaux... mais beaucoup beaucoup de fast food (beurk..)
On arrive à trouver quelques échoppes égarées où manger du poisson volant frit, du stew de poulet, des queues de cochon au barbecue (un délice!!) accompagnées de purée de banane plantain ou du cou cou.
On y passera quelques jours entre visite sommaire, baignade et avitaillement.
La baie nous réserve un petite surprise... elle abrite plusieurs épaves, dont certaines à seulement 3 ou 4 m sous l'eau! Un paradis pour les poissons, et pour nous aussi; Sorties plongée au programme et en famille!
De plus, les bateaux locaux amènent souvent les touristes, juste à coté de ces épaves et nourrissent les tortues marine qui ont élu domicile dans les parages... du coup on en profite en nageant parmi ces placides animaux, avec méfiance parfois car leur bec a tendance a attraper ce qui bouge un peu vite (et comme nous sommes peu habitués, nos mouvements sont plutôt saccadés et stressent les tortues!).
En ville nous croiserons l'équipage du "Tres Hombres", un des dernier cargo à voile, transportant rhum et cacao entre les îles et la Hollande. Tout est manuel à bord, et on dirait de vrais pirates! Une rencontre plus que sympathique et nous irons même visiter leur magnifique brigantine, mouillant juste derrière nous.
Apres de longues formalités de départ (et allégés de 50 US $ pour la clearance), les pleins de rhum, gasoil, essence et d'eau (bonne et gratuite) direction Saline Island, au sud de Cariacou : 110miles, autant dire une bagatelle après la traversée ! On devrait passer Noël sur cette île déserte avec Calico...trop dur !!
Bonjour à tous,
En cette 'Saint Gaël', nous allons profiter de notre dernière journée de transat.
Celle-ci s'augure bien avec encore une fois un soleil radieu. Nous glissons à 7 noeuds sous spi seul en ligne droite vers Grenade.
Nous devions arriver demain vendredi 18/12 aux premières heures du jour. Mais Calico a déchiré son spi hier soir. Du coup les rôles sont inversés et c'est à notre tour de patienter. Arrivée tout de même prévue dans lajournée de vendredi.
De notre coté notre réparation de spi tiens bien, merci le kit de réparation de Pierrick de 'Voilerie Service' !! Tout va bien à bord de Calico et Tsaëlou.
Gros bisous à tous et prochaine news en direct de La Barbade.
Position à 10h40 TU le 17/12/15 : 13°04N 56°44W Cap 269° Vitesse~7 knts. Distance parcourue 1890 miles, reste à parcourir : 170miles.
Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !
Lundi 14,
Bonjour à tous,
Un rapide petit mail pour vous dire qu'on a maintenant une chance de s'extraire de la pétole avec une moyenne raisonnable.
Notre spi est de nouveau au raz des cieux (rien que ça!) et Tsaëlou retrouve de la vigueur : nous naviguons à 7 kts dans 8 kts apparents, sur une mer assez plate, un régal ! C'est parti pour toute la nuit comme ça. Mais bon sang; qu'est-ce que ça fait mal aux doigts de recoudre en tout 15ml de toile à spi !!
Environ 15h de boulot ! Mais ça valait le coup. Il faut que ça tienne maintenant. Et si ça forci allez hop au chaud le spi... on va pas se le faire exploser une seconde fois j'espère
.On tire donc des bord à 25° du but mais c'est super grisant.
Tout le monde va bien sur les deux bateaux, aujourd'hui c'était point astro sur Calico et demain nous aussi on essaye si on arrète de coudre des voiles!! Car ça rend un peu psy (Et non spi...)
!Toujours trop d'algues pour la pèche on retentera demain.
Pour le retour de news : Félicitations à cousin Paulo pour sa nomination sur LR. Merci papa pour ta proposition pour les guides, on verra ce qu'on trouve mais de toute façons on a les versions numériques don't worry. Et surtout on a remarqué que les meilleurs spots ne sont plutôt pas dans les guides...Merci aussi aux niortais et aux ragondins pour les news hivernales. Ravi de ne pas être à la maison pendant ces longs travaux de voirie devant la porte.
Ps : Encore une fois, lors de vos réponses merci de ne mettre que votre texte pas mon mail à moi car ça fait plein de kilo Octets pour rien...des Euros aussi !!
A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers du sud !!Position à 01h00 TU le 15/12/15 : 13°42,55N 51°11,65W Cap 240° Vitesse~6.5 knts. Distance parcourue 1550 miles, reste à parcourir : 500miles plus les zig zag !!...Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !
Bonjour à tous,
Voici quelques news du duo de choc Calico / Tsaëlou, les transateux 2015..
.Ici hormis quelques bobos matériels toujours, tout va bien.Sur Tsaëlou, la nuit dernière a été un poil dure, plus de vent, pilote qui décroche, empannages intempestifs, d'où un peu de casse et pas mal de stress (chaumard arraché, anneau de tangon arraché, 2 poulies de retenue de bome HS, un chariot de GV HS en tête de mat, du jeu dans le systeme de barre d'où les pb pilote). Bref pas terrible le moral au réveil Débriefing, recherche de solutions bricole et remontage de moral entre les bateau. La bonne nouvelle, notre émetteur AIS (qui nous permet d'être vu par les autres bateau et surtout par calico...) fonctionne de nouveau.Bref une belle journée de bricolage pour tout réparer, brellages divers sur les retenues de bôme, escalade en tête de mât pour le chariot, et réglagedu systême de barre. Ce soir tout roule de nouveau. Sans oublier les coutures du spi (3m de fait sur les 12...).
Heureusement que notre chef cook continue de nous régaler, au menu lasagnes de dorade coyphène et saumon fumé, accras de dorade et croques monsieur.Une bonne journée dans le bon sens, une bonne douche et un peu de sommeil et nous revoila prêt à affronter une nouvelle nuit.
Pour les loulous c'était Awalé, Chichong (jeu de cartes capverdien) et playmobils à gogo, plus un peu de couture du spi..Ravi d'avoir de vous nouvelles à tous et de voir que le monde n'est pas fait que de 360° d'horizon d'eau et que quelque part il y a des gens qui vivent es pieds sur terre !!
A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers du sud !!Position à 01h00 TU le 12/12/15 : 15°41,9770N 45°06,93W Cap 245° Vitesse~6.5 knts. Distance parcourue 1162 miles, reste à parcourir : 880miles..... On plonge vers le sud pour éviter une acalmie à venir.Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !
Bonjour à tous, Nous terminons notre 6ième jour de mer (la plus longue durée pour nous jusqu'à présent).La fatigue commence à se faire sentir à bord et le temps se muscle un peu. Nous avons actuellement 20/25 noeuds, plein vent AR, et naviguons sous 1 ris et génois tangoné (Idem sur Calico). Nous naviguons toujours avec eux; à vue et on fait même des essais de connexion wifi entre les bateaux pour se passer la météo !!Les petits soucis s'empilent un peu sur Tsaëlou, après la perte de latorpille de l'hydrogénérateur qui nous fournissait une bon conforténergétique, c'est au tour de notre spi de nous exploser entre les doigts. Ce soir c'est la retenue de bôme en spectra qui à lâchée en abimant au passage un chandelier. Bref rien de très grave, hormis le spi qui risque de nous faire défaut dans les petits airs annoncés sur l'arrivée.J'ai donc un 'peu' de couture en perspective (têtière arrachée et bordure coté amure...) J'espère que se sera plus concluant que ma réfection de la torpille de l'hydrogénérateur. J'avais fabriqué une superbe remplaçante avec une tige filetée, l'hélice de secours du hors bord et mes plombs de chasse sous-marine. Malheureusement, la turbine ne produit pas quand elle tourne à l'envers et je ne peux pas inverser le pas de l'hélice, fallait tenter....Saskia, même si elle n'est pas du tout malade endure cette épreuve vaillamment comme toujours et serre les dents. Les loulous, eux commencent un peu à trouver le temps long aussi. Le capitaine a le moral au beau fixe. Sur Calico, fatigue un poil également mais moral todo bom !Sur Calico c'est dorénavant Dorade coryphène à tous les repas, de notre coténous avons péché hier une carangue à gros yeux, ou approchant d'après les ouvrages de biologie marine à bord. C'est très bon aussi !!Demain jeudi soir si tout va bien nous serons à mi parcours. Voici en chansons les impressions de l'équipage : Sur l'air du chant traditionnel hollandais: le port de tacoma: La transat vue par les enfants: 1. Dis papa, c'est quand qu'on arrivera oula, loula dis 'pas, c'est quand qu'on arrivera oula, oula,la Parés à virer,Les gars faudrait s'bouger On s'reposera quand on accostera Dans l'port de Babarda 2. Dis maman, ce soir on mange quoi? Oula, oula Dis maman, ce soir on mange quoi? oula, oula la Parés à cuisiner, Les gars, faudrait pêcher! On mangera quand on remont'ra Daurades et barracudas. 3. Et aujourd'hui on f'ra quoi? oula, oula Et aujourd'hui, on fr'a quoi? oula oula la Parés à jouer L'ennui il faut tuer! Films et tablettes ça attendra L'électricité du port où on va 4. Et cette odeur là c'est quoi? oula, oula Et cette odeur là c'est quoi oula loula la Parés à naviguer Les gars faudrait s'laver On s'douchera quand on arrivera Dans l'port de Barbada. La transat vue par maman, sur l'air "du bon dieu s'énervait" de Hugues Aufray Refrain: La Transatlantique, mon dieu que c'est long! (4 fois) 1. Saskia s'énervait dans son catamaran Elle n'avait pas mangé de comté depuis bien trop longtemps. Elle revait d'une douche chaude pour se laver Et de draps tout propres où se coucher. R: La transatlantique, où est l'saucisson? (4 fois) 2. Quant aux enfants, dur de n'pas s'ennuyer Le temps, on l'passe à jouer, dessiner, Pour les tablettes, faut l'électricité Mais c'est l'pilote qui a tout consommé. R. La transatlantique, ça rend ronchon! (4fois) 3. Si l'on veut traverser mers et océans Et sentir les embruns ou ses ch'veux dans l'vent Il faut oublier tout ces inconvénients Et essayer le catamaran R; La transatlantique, mon dieu que c'est bon! (4 fois) A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers dusud !!Position à 00h30 TU le 10/12/15 : 17°11,4770N 39°55,56W Cap 255° Vitesse~7knts. Distance parcourue 850 miles, reste à parcourir : 1190 miles.....arrivée entre le 16 et le 20 décembre à la Barbade.Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !
Arrivée à Mindelo vers 17h alors que nous étions partis vers 11h et qu'il n'y avait que quelques miles à parcourir!
Ceci dit, cela valait le coup, puisque nous pêchons un couple de coryphène (dont le mâle se décrochera juste avant le cockpit), juste après avoir croisé la route de Calico. La femelle sera partagée entre les bateaux. Nous nous mettons au mouillage et partons faire un petit tour de repérage en ville. Nous croisons François, sur Kiran, à la marina, qui a fait changer ses batteries. La ville de Mindelo est animée et colorée. Il y règne une ambiance particulière et très chaleureuse. A aucun moment, nous n'aurons senti d'agressivité au cap vert et les gens sont vraiment agréables (sauf de rares exceptions).
On vous met les photos en vrac de cette ville, pleine de vie, d'odeurs, de bruit et de musique. Au programme des réjouissances, démonstration quasi quotidienne de capoeira (pensées pour Yves), batucada dans les rues, et Cesaria Evora dans les bars.
L'alliance française:
Les marchés
On retrouve peu à peu tous les bateaux copains avec qui nous irons plusieurs fois au restaurant, notamment le 30/11, anniversaire de Carine (Siminoe, que nous avons retrouvé avec le plus grand plaisir depuis leurs aventures à Dakar) à" la bodeguita de Mindelo".
Carine aura bien du mal d'ailleurs à gouter son gâteau (crêpes chocolat, banane, coco et glace, que les enfants accapareront goulûment)
Autre fait notoire : petite dégustation de cigales de mer, vendues par des pécheurs en barque à Calico, qui nous a fait profité de l'occasion! Trop cooool!
Nombreuses ballades en ville où les possibilités d'avitaillement sont nombreuses (sauf pour la viande fraiche, et les cadeaux de Noel des enfants qui devront attendre cette année).
Check up du bateau et pleins faits. Ballade sur la plage pour que les enfants se dégourdissent les jambes.
Formalités effectuées... tout semble ok pour la grande traversée. Demain le grand saut!
15 jours sans news au moins, mais on pense à vous et merci encore à tous ceux qui ont laissé des messages ou des news.
Pour les gourmands, on laisse 2 nouvelles recettes en direct du cap vert...
Bonjour Gael et toute la petite famille
C'est la deuxième fois que je visite votre site et ça me fait baver d'envie.
Bravo à vous d'avoir entrepris ce qui doit être un fabuleux voyage et une expérience inoubliable.
Je vous souhaite le meilleur pour la prochaine traversée vers les cocotiers
Toutes mes amitiées et encor BRAVO
Tarrafal:
Mouillage qui comme le nom de la "ville" l'indique subit de grosses rafales à 30 nœuds, voire plus, mais la tenue est bonne. Galaad s'y trouve et nous manquons François qui est parti avec Kiran la veille. Au cap vert, toutes les iles ou presque ont leur Tarrafal. Le notre est une ville qui compte plus d'habitant que Ribeira brave, la capitale de l'ile est qui comporte une jolie plage de sable noir devant laquelle reposent les barques colorées des pêcheurs. Une autre plage plus à l'est est également belle, bien qu'exposée aux vagues.
On y trouve beaucoup de loja pour s'avitailler mais les prix sont chers.
Nous y retrouvons galaad avec qui nous prendrons un apéro et nous irons dans un ancien restau tenu par une bretonne dont le mari cap verdien vient de décéder. N'ayant fait aucune démarche administrative ou papier particulier, elle se retrouve ici sans ressource mais avec un billig. C'est l'occasion d'aller donc manger chez elle de bonnes crêpes complètes pour 2.5€ dans un petit patio entouré de verdure, devant le portrait peint au mur de Cesaria Evora.
Le lendemain, petit détour en aluguer collectif pour ribeira Brava, capitale donc, située au creux d'une vallée en altitude.
Montagneuse, l’île est tailladée de profonds canyons. Le nord, soumis aux alizés, abrite des vallées agricoles qui offrent quelques très belles randonnées et nous observons au passage la multitude de papayers, bananier et caroubiers. Le parc naturel du Monte Gordo, à 1312 mètres, protège une végétation dont bon nombres d’espèces sont endémiques.
Ce voyage en taxi collectif nous offre de magnifiques paysages et des vues à couper le souffle sur les vallées, éclairées par les rayons de soleil perçant les nuages. Bref... ouh comme c'est jooli!
L'aluguer s'arrête à tous les hameaux et montent tantôt des femmes parées de tous leurs plus beaux atours et bijoux, allant à la messe, tantôt des paysans chargés de leur récolte sur les épaules.
Nous arrivons devant la seule et unique cathédrale du cap vert, où, se déroule la célébration dominicale.
Petit tour dans la ville; Un beau parc avec des bancs et des fleurs pour se détendre sous les arbres ombragés est situé au cœur de Ribeira Brava et nous y croisons Anthony un français de 33 ans.
Arrêt dans un petit bar, où la gentillesse des cap verdiens nous rattrape encore. La patronne du bar nous offre même 2 épis de mais vert à grignoter. Une grande procession monte alors vers le haut du village et passe devant nous, car aujourd'hui est un jour spécial. Malheureusement notre niveau de cap verdien n'est pas suffisant pour connaitre les détails de cette fête.
Les arachnophobes s'abstenir : en levant la tête nous apercevons de nombreuses araignées énormes ayant tissé leur réseau entre les maison et les arbres... nous passons dessous depuis le début, sans presque nous en apercevoir. Elles ressemblent à des argiopes et sont malgre tout tres belles!
Arrêt repas dans un mini restaurant où nous recroisons Anthony, qui nous explique qu'il est cap vert depuis 1 mois, qu'il a dormi la veille sur les cimes des montagnes, à la belle étoile, et qu'il est kiné mais aussi équipier sur les bateaux. Il souhaiterait traverser vers les Antilles. Nous lui proposons de faire un essai à notre bord. C'est aussi l'occasion de faire une séance de kinésithérapie pour la cheville de saskia (toujours un peu douloureuse suite à l'entorse de Madère).... sur le parvis de l'église.. Drôle de situation et de salle de soins!!
Nous quittons le jour suivant Sao nicolau, pour Santa Luzia, une île presque déserte, où seuls quelques pêcheurs résident de temps en temps dans des cahutes de fortune, en bord de plage.
Traversée rapide avec un bon vent. Santa Luzia est magnifique: une grande plage de sable blanc au pied de vallées arides, bordée d'eaux turquoise offrant une très bonne visibilité sous marine. Au programme : plongée et baignade donc. Gaël nous ramènera quelques garoupas pour le repas, ainsi qu'un mulet de mer, digne d'un bar tellement sa chair est ferme et gouteuse! Bien loin de nos mulets du pertuis d'Antioche.
Nous faisons une petite rando le jour suivant vers la plage du nord, dont Eric nous avait parlé. En fait ici se trouvent accumulés les plastiques et flotteurs rejetés par l'océans, sur l'ile et s'amoncelant au gré des vagues, des marées et du vent.... pas glamour mais tres instructif pour les enfants déjà bien sensibilisés à l'écologie et au respect de l'environnement.
Pour y aller, il doit y avoir 5km à parcourir entre reg et vallées arides, puis dans un désert de dunes.
Nous y trouverons parmi les déchets plastiques, quelques boules de mouillage mais surtout une énorme vertèbre et une cote de baleine, ainsi que le crane d'un dauphin. Le caisses en plastique de la plage nous permettrons de ramener cela au bateau mais les 5 km de retour seront plus physiques!
Au 3éme jour, des grecs arrivent au mouillage et nous offrent un gros morceau du thon de 35kg qu'ils viennent de pêcher à la traine. Nous leur offrons une grande bouteille pour les remercier et nous empressons de préparer un tartare de thon, du thon à la tahitienne, des sushis, et de saler une partie de la viande restante. Un régal!
Plus tard, nous voyions arriver Vagua et Korrigan, puis, en fin de journée Calico Jack! Grande joie de retrouver tout le monde, d'autant que des pécheurs locaux nous proposent des langoustes.
Repas collectif sur Vagua (dont le bateau, un.......... est le plus luxueux et spacieux de tous: tartare de thon et gratin de chayottes de Tsaëlou, acras et malaguette (sauce épicée) de Calicot, punch maracuja et carottes au cumin de Korrigan, ainsi que daurade coryphène et gratin pomme de terre, patate douces de Vagua. Une excellente soirée.
Nous échafaudons déjà un planning collectif pour le lendemain, entre plongée pour les papas, plage pour les enfants, repas de langoustes grillées au barbecue mais les autorités viennent nous déloger en fin de matinée, et demander si nous avons une autorisation pour rester ici, réserve naturelle...Adieu veaux vaches cochons... nous partons sous 30 nœuds de vents vers Mindelo.
Remontée difficile entre les île car un courant nous fait dériver. Il doit y avoir au moins 4 ou 5 nœuds car nous avançons péniblement malgré le vent soutenu. Au bout d'un moment nous nous apercevons que nous tirons des bords sur les mêmes traces que le passage précédent... donc le moteur s'impose pour faire un meilleur cap. Au passage, après avoir croisé une magnifique goélette et Calico, nous ramenons 1 corryphène à bord (après avoir loupé son mâle de peu, qui s'est décroché). Décidemment, Anthony ne devrait pas regretter son passage à bord, niveau culinaire! Nous le déposerons à Mindelo, après réflexion, et tenterons la traversée en famille (ce qui est plus simple coté fonctionnement interne de l'équipage et de l'avitaillement du bateau).
Samedi 14/11,
Aprés une nouvelle chasse aux langoustes, qui s'avère bredouille de ses dernières, une petite sieste pour préparer la navigation vers Sao Nicaulo...
Une grossière incompréhension sur la destination nous amènera à partir vers 17h pour Carrical, petit village de pêcheurs comptant 200 âmes.... (en fait Gaël avait calculé la route pour Tarrafal 20 miles plus loin). Une navigation sportive à 8 nœuds de moyenne nous fait arriver à 3h du mat à carrical, dans l'endroit le moins bien cartographié et balisé de notre périple... heureusement la lune est... complètement absente !!! Il n'y a pas une lumière à carical car les groupes electrognènes sont éteints et le phare du bout de la jetée n'a plus de batterie... Nous serons sauvés par une capture d'ecran de Google Earth super précise et placée judicieusement dans OpenCpn, notre logiciel de navigation.
La nuit est sombre et nous distinguons à peine les montagnes à moins d'un miles. Leur présence est uniquement confirmée par le radar. Nous longeons la cote à distance d'un mile et plongeons vers ce mur noir. Nos phares antibrouillard de voiture bricolés seront salvateurs; nous apercevons une, puis plusieurs barques dans le fond de la baie. Ce sera notre ligne de mire en essayant de rester bien dans l'axe face à 25/30 nœuds de vent en rafale. Nous mouillons 2 fois suite à un premier dérapage. Après un tour d'horizon dans les phares, nous découvrons les écueils qui déferlent de chaque coté de Tsaëlou.... un second mouillage en plomb de sonde sera posé pour nous rassurer et limiter l'évitage vers les écueils. Bref, trés impressionnant. Une arrivée digne de bleus, ou de fous....
Dimanche 15/11/15 (Bon Anniversaire roro !!)
Au réveil, quel ravissement de découvrir ce petit port de pêche, au fond d'une vallée verte de palmiers et d'acacia qui plongent vers une jolie petite plage de sable noir bordée de cocotiers.
Nous débarquons après une bonne grasse matinée et les traditionnels devoirs des enfants. Le village est calme, les enfants jouent dehors. Manuel, un vieux pécheur enjoué nous aborde et nous souhaite la bienvenue à Carrical, 'mui tranquil...', nous lui demandons si Eric est là. Il nous conduit directement à un des 5 bars du coin, chez Reynaldo, également directeur de l'école. Ici se trouve Eric, à l'apéro dominical avec les pécheurs locaux.
Nous avions aperçu rapidement sur le net en cherchant brièvement des infos sur Carrical dans la nuit de notre approche qu'un français Eric y vivait depuis 15 ans et avait fait beaucoup de chose pour le village.. c'est peu dire. En effet pendant 15 ans Eric à fait la navette entre Port Venvres et Carrical pour alimenter l'association qu'il a créée pour le village. Vélos, cahiers, crayons, fusils harpons, VHF, panneaux solaires, batteries, sont parmi les denrées qu'il a ramené. Il a également récolté les fonds et géré sur place la création du quai de débarquement pour les pécheurs, obtenu une ligne de crédit de l'ambassadeur de France pour l'alimentation en eau courante dans tout le village, dernièrement ils a fait ouvrir une école maternelle et les travaux d'électrification du village sont en cours. Bref vous comprendrez qu'il est connu comme le loup blanc et parfaitement intégré au village, ce dont il nous a merveilleusement fait profité. Retrouvez toutes les infos sur l'association d'Eric sur le site www.treguern.com . Il cherche toujours des parrains pour les enfant du village, dont la participation permet le passage en étude secondaire, à Ribeira Brava.
Nous avons découvert ce village grâce à Eric et Sandrine qui nous ont tout de suite accueilli nous invitant à partager un super gratin dauphinois, avec quelques pécheurs, (Tosé, Jouan, Bog, Anna, et l'aïeule de village, ainsi qu'une flopée de marmaille !!) dans leur maison qui est également siège de l'asso et maison ouverte. Plus que convivial!
Nous passons de longues heures à regarder le débarquement du poisson de leur terrasse qui surplombe le quai et la petite baie (Le thon est à moins de 2€ le kilo..).
Le soir, grillades au bateau avec Eric et Sandrine. Lors du retour nocturne à terre, des milliers d'orphies, sautent dans le faisceau de la lampe frontale, elles tombent même dans l'annexe. Lors de l'accostage au quai il y en a des centaines entre l'annexe et ce dernier. Nous les ramassons à la main et en 2 min le sceau est plein !!
Lundi 16/11/15
Je pars à la chasse sous-marine avec Bog, pendant que les enfants iront suivre les cours à l'école du village.
Saskia et Sandrine s'occupent du linge, de préparer les orphies ramassées à la pelle la veille. Saskia découvre le "Chinchon", un jeu de cartes local et apprend aux enfants du village à confectionner des mobiles avec des bois flottés et des coquillages (Peut-être le futur artisanat local de Carrical !!).
Nouveau repas merveilleux chez Eric, Sandrine et les pécheurs, avec les poissons fléchés le matin et les orphies.
Titou et Ewenn jouent avec leurs nouveaux camarades d'école. Course sur la plage, football, et essai des superbes jouets locaux (roue de vélo tenue avec un fer à béton courbé en forme de volant, Afrique quant tu nous tiens..).
Aprés-midi randonnée à travers la vallée vers les jardins et la source du village. Superbe balade de 6km qui grimpe bien, notre cabri de titou rivalise avec les gamins locaux... Les paysages sont superbes, bien que détruits en partie par une grosse tempête fin Août, beaucoup d'arbres sont à terre, les jardins partiellement détruits et le réseau d'irrigation également. Ils attendent quelques aides européennes pour remettre en état. Au sommet de notre balade deux majestueux Baobab trônent, les pieds dans la source.
Eric nous apprend que sur la plage de Carrical naissent des tortues carreta carreta. C'est un lieu ancestral de ponte et depuis quelques années les autorités locales emploient Sydney, un jeune sourd muet à aider l'éclosion des œufs. Sydney surveille et protège les nids de carrical et collecte les œufs dans les nids des autres plages peu sures. Ainsi le taux d'éclosion passe de 10-15% à prés de 90%, Sydney a sorti 1200 jeunes tortues cette année. Une éclosion a eu lieu 2 jours avant notre arrivée. Nous regardons bien évidement pendant tout notre séjour, mais hélas Sydney nous confirme que les prochains nids ne pourrons éclore avant quelques jours.
Mardi, nous allons nous promener en cata avec Eric, Sandrine et Bog à Praia Azul une magnifique baie de sable blanc à 4 miles à l'Est de Carrical.
Nous longeons des falaises calcaire mélangées aux orgues basaltiques, on dirait un 'Oreo' géant. Chasse sous-marine avec Bog au milieu des requins dormeurs, (ça fait tout de même bizarre la première fois en tombant nez à nez avec une bête de 2m au détour d'un rocher lors d'une apnée!!!)... Pendant ce temps là, la troupe pêche des rougets barbets à ligne au doigt à partir du bateau. Grillades, puis plage et collecte d'oursins par Saskia et Eric pour une bonne oursinade ce soir autour d'un verre de punch local.
Mercredi je pars à 6h30 avec Miguel, à bord de sa barque pour aller à la pèche au thon. Miguel est le meilleur pécheur local. Pendant le trajet j'ajoute de l'eau de mer en permanence dans le tonneau pour oxygéner au mieux les vifs péchés la veille. C'est d'ailleurs superbe de les observer la terrasse d'Eric en train de pécher ces vifs à l'aide de cannes de roseaux, d'un hameçon sans appât avec juste un plomb enroulé sur ce dernier.
Le stockage de ces vifs est fait dans de magnifiques petits viviers en forme de barques et perforés de trous, flottant au raz de la surface. Nous longeons la côte jusqu'a praia Azul et nous écartons en direction de "Bache Grande" un haut font de 40m au milieu de fonds de plus de 200m. La pêche au thon à la capverdienne est assez simple. Un fil costaud, un hameçon simple et des vifs bien en forme. On accroche le vif par le dos, et on lance loin dans le sillage du bateau au mouillage. On "arrose" de vifs 'volants' pour habituer le thon à venir manger ici des poissons un peu groggys par le vol plané... Nous n'avons eu qu'une touche et malheureusement aujourd'hui les 4 bateaux sur le banc sont rentrés bredouilles.... j'espère que ce n'est pas moi qui leur ai porté malchance, car les autres jours c'était 3/4 thon de 30/50kg par bateau..., mais en tout cas une superbe journée et des souvenirs plein la tête pour un rêve réalisé.
Nous quittons carical jeudi 19/11 avec quelques regrets. C'est évident pour nous que nous avons enfin goutté à l'essence même de notre voyage, en partageant un peu la vie des locaux et en sortant enfin des sentiers battus. Nous avons offert 2 de nos vélos qui ont fait des heureux. Ils sont déjà entièrement démontés et repeints. Fini pour eux les attaques destructrices de l'eau de mer sur le trampoline !!
Départ lundi 09/11 (bon anniversaire Pitou !!
) pour Boavista!
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Un départ en milieu de journée, mais un peu plus tardif que prévu, nous fait arriver de nuit à notre mouillage en face de Sal rei, après une navigation bredouille niveau poissons. Le mouillage en question se situe à 0.7 miles de la ville, et l'on doit passer entre un ilot non éclairé et un haut fond, le banc des anglais. Rien n'est signalé et seuls les feux des barques de pêches ou des bateaux déjà au mouillage nous aident. Heureusement, Michel, capitaine du bateau Galad, veille à la vhf et nous aide en nous donnant de précieuses indications.
Au petit jour nous apercevons Sal rei, ville de 6000 habitants, où l'exploitation du sel, expliquant son actuel nom, a cessé depuis 1979. Une plage de sable blanc, bordée de dune est sur notre droite, tandis qu'à gauche, la petite île du même nom, nous offre une belle plage à priori sauvage. En fait, nous y débarquerons plus tard pour découvrir de nombreux déchets accumulés en bordure de plage gâchant cet espace magnifique. Un désastre de voir cet ilôt ainsi mal préservé. Les reste du fort de Branganca, érigé pour résister aux attaques des pirates au XIXème s'y trouvent encore.
Boavista est l'île aux dunes et a son desert. Malheureusement les prix pour se rendre d'un point à l'autre de l'ile sont prohibitifs. 70€ (sans compter l'essence et le lavage du véhicule) pour une voiture de location. 120€ pour un aluguer privé (6h), 80€ la 1/2 journée. Pas de transport public. 15e pour aller à Rabil (5km max de là où nous nous trouvons..) Seul le scooter reste abordable à 30€ la journée.. mais avec les enfants, en sans connaitre cette île relativement abrupte, nous n'avons pas envie de jouer. On se contentera donc de la visite de Sal rei. Coryphène vendue au marché aux poissons à 3.5€ le kilo et thon à 5€; En dehors de ces ressources... rien. Très peu de fruits et légumes, tous importés, chers et de mauvaise qualité. La visibilité dans l'eau au mouillage est trop mauvaise pour que les garçons puissent nous ramener du poisson. Même les épaves, nombreuses autour de l'île, n'offrent pas de bon spot de plongée car l'eau est trop trouble à cause de la houle de ces derniers jours. Ils se vengeront plus tard...
Nous mangerons une délicieuse préparation de cabri dans un restau local de la ville (ce qui n'arrangera en rien l'état de notre ventre déjà brassé!).
Nous choisirons donc de partir (laissant Calico et Kiran à sal Rei) pour un mouillage au sud , histoire de voir la splendide plage de Santa Monica (plus belle que son homonyme aux états unis); un espace sauvage et naturel, où de gros rouleaux nous empêcherons de débarquer mais tenteront Gael et Titouan pour une (courte) cession surf. En route nous "péchons" / ramassons un sabre et péchons une bonite avec le nouveau bas de ligne fabriqué par Michel de Galaad.
En revanche, les eaux sont plus claires et Gael remontera sa 1ere langouste.. humm trop bon...
Calico nous rejoindra le jour suivant (Vendredi 13/11), histoire de partager un excellent repas de langoustes (péchées en arrivant par Henri) et de Cracas (ramassés par Gael sur une des épaves de Sal Rei). Ils continueront leur route pour les îles du sud tandis que nous choisirons Sao Nicolau.

Coucou nos petits Ragondins préférés !
Je prends enfin le temps de vous envoyer un petit message d'amitié ! Je suis ravie de voir que vous profitez à fonds de cette aventure et que tout se passe bien, malgré quelques avaries. Vous nous faites rêver avec vos 30° ! Ici, il pleut et il vente à déprimer mais heureusement, votre site est plein de soleil et nous redonne le moral ! Nous allons tous bien, Nini s'éclate en Seconde et Alex termine sa dernière année en primaire et est pressé de retrouver les copains déjà partis au collège. Ludo est débordé au boulot, comme d'hab et moi, je termine ma mission à IMA en fin d'année (j'ai 6 j de repos à Noël donc on va pouvoir passer les fêtes de Noël avec ma mère dans le Gers normalement). Désolée d'avoir encore "râté" l'anniversaire de Gaël mais heureusement, nous le fêterons, entre autre, à votre retour. En attendant, bonne continuation, soyez prudents et profitez de toutes ses rencontres et aventures que vous avez la chance de vivre. Nous vous embrassons tous les 4 très très fort et il nous tarde de vous retrouver en pleine forme et tout bronzé !
Coucou les z'amis,Nous partons ce matin pour El Hierro dernière île de notre périple Canarien, car mouillage de la Gomera plus trop tenable à cause de la houle..Vendredi 30/10 nous décollerons en direction de l’île de Sal au CapVert arrivée prévue mercredi.
Météo favorable prévue, 15/20 noeuds travers ou portant.
Départ, lundi pour Gran canaria avec un levé matinal (6h30) pour Gaël qui se colle à la navigation...début sous grain avec une pointe à 9 nœuds puis moteur et petole. Dauphins vers 13h30 qui resteront 10 min avec nous.
Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats.
Semaine sur Gran Canaria (du 13/10 au 20/10): Nous restons au mouillage entre le port et la marina privée, assez prés de la plage. L'eau sent réellement mauvais et on y voit aussi bien que dans notre pertuis (si ce n'est qu'elle n'est pas marron mais verte)... bref, pour les bains tous les matins on repassera. Pour info, le mouillage est payant (le port envoie tous les matins une vedette de la police faire le tour des bateaux et relever leurs noms vers 8h) :3€ par jours mais cela donne accès à l'eau du port et au douches (moyennant une caution de 10€).
Surprise au mouillage, nous rencontrons une autre famille avec 3 enfants. Il s'agit de l'équipage du bateau BABA, dont les capitaines sont Florence et Benoit, et les mouss Charlotte (12 ans), Thibaud (9 ans) et Arthur (6 ans). Cette famille a fait le choix de vivre sur leur bateau depuis 7 ans et ont pas mal voyagé. Coté scolaire, c'est le CNED qui les accompagne (et gratuitement... contrairement à nous, qui devions payer 700€ par enfant avec le CNED et la Vendée... vieille histoire ?!!??); Cette rencontre est encore un vrai plaisir... aussi bien pour les petits que les grands. Nous échangerons livres pour enfant, recettes et idées, Florence faisant tout elle même, parfois comme une vraie chimiste (savons, pain dont elle moud la farine, dentifrice, produits en tout genre, etc..). Grace à elle nous découvrirons le salmonejo (sorte de gaspacho plus épais, dont je mets la recette dans le coin des gourmands).
Petit condensé de la semaine: La location d'une voiture (22€, bon plan grâce à Benoit) nous permettra de visiter le centre et l'ouest de l'île. La route vers le centre monte peu à peu et la végétation est surprenante. Les dragonniers côtoient châtaigniers, figuiers, amandiers et citronniers...La petite récolte de châtaignes en plein mois d'octobre, comme à la maison, sera d'ailleurs bien sympathique.
De village en village on arrive, presque sans avoir l'impression de monter aussi haut, au roque Nublo (symbole de Gran canaria) et Bentayga (sommets de l'ile).

On pourrait presque se prendre pour des astronautes ayant traversé une mer de nuages avant de la surplomber. On essaiera un arrêt randonnée pour le 1er roc, un sommet basaltique de 80m de haut, culminant à 1813m d'altitude, qui était autrefois, un lieu de culte pour les Guanches
Mais les nuages froids qui nous entourent auront raison de nous et de notre équipement inadapté. Apres avoir enfilé les seuls vêtements qui pouvaient nous apporter un peu de chaleur (les lycras de plongée que nous avions emmené, ne pensant pas avoir besoin de pulls...) nous ferons 1km avant de rebrousser chemin, transits.
Direction Tejeda (44km de Las palmas). Nous passerons aussi devant Le Rocher Roque Bentayga, site naturel de grande particularité qui fut aussi un lieu sacré pour les aborigènes, qui y faisaient des offrandes et y rendaient culte aux dieux.

Tejeda est un joli petit village en hauteur, avec quelques restaurants, et une pâtisserie fameuse dans toute l'ile pour ses spécialités aux amandes. Le bienmesabe (sorte de marmelade à base d’amande) et les massepains en sont de bons exemples. Ces deux confiseries sont élaborées avec l’amande broyée et, dans le cas du bienmesabe, c’est devenu l’un des accompagnements traditionnels des desserts glacés.
Vue imprenable sur les alentours...
Nous essaierons de visiter le Complexe Archéologique d’Acusa, un des ensembles archéologiques les plus importants de la région, constitué de grottes servant d’habitations ou de grottes funéraires, une visite par les Grottes de Caballero, zone de refuge des bergers aborigènes, mais sans parvenir à le trouver malgre les explications de l'office de tourisme local. Etait ce fermé? Cette recherche nous amènera à un petit village (de 4 ou 5 maisons) au pied du rocher de Bentayga avec une grande pensée pour Pitou en voyant un four de potier local...
Repas à Artenara, où nous découvrirons, dans un restaurant tenu par 2 petites dames très gentilles, un ajo blanco à tomber!!! Il s'agit d'une sorte de crème un peu épaisse obtenue en battant de l'huile d'olive, du lait et des mandes, avec de l'ail.... un pur délice!
Retour vers un plancher plus bas, en prenant la route qui mène à Galdar. Détour pour aller à Agaete, où se trouvait un rocher nommé le Doigt de Dieu, tombé en 2005. Petite promenade sur le puerto de la nieves et au bord de la plage, avec vue imprenable sur les falaises, en direction du sud de l'ouest de l'île
Direction Las Palmas, nous passerons par les piscines naturelles qui longent la côte nord, vers Galdar. Il nous sera impossible de visiter la fameuse cuvas pintada (traduite en cave de la pintade par Gael... lol) ni le Cenebio de Valeron, qui seront fermés. Aussi appelé monastère de las Cuevas, le cenobio est situé sur la côte nord de l'île de Grande Canarie. Sa construction date de l'âge de pierre et il a été reconnu comme une des pièces architectoniques les plus importante de l'île.
En total, il y a plus de 298 grottes. D'où viennent ces grottes et ou sont-elles? Beaucoup de gens croient que le monastère était l'endroit où les jeunes filles se préparaient pour le mariage. En son intérieur, on y pratiquait des exercices spirituels...D'autres pensent que ces grottes étaient utilisées comme greniers. Dommage donc!
Idem coté piscines... drapeau rouge donc pas de baignade. Passage par arucas, qui a une magnifique église de 1909,et une montagne, sur laquelle nous grimperons avant de rejoindre la plage nord de Las Palmas.
Repas au coucher de soleil, en cédant aux enfants.... qui réclament un Bruger king depuis très longtemps...
Nous retrouvons, le lendemain, Siminoe.
Pendant ce temps, Géraldine et Henri, ont fait la connaissance de Guiseppe, qui tient un restaurant en face du mouillage.. Plus de cuisinier dans le restau, alors le soir, nous cuisinerons... Excellent soirée dons, avec expérience en cuisine à rajouter à notre CV (au menu, tortilla pour les enfants et pasta al Vongole). Dégustation de (trop) nombreux vins....
Visite le jour suivant de centre historique de Las palmas, avec la maison de Christophe Colomb, en compagnie de BABA.
Cet édifice est superbe, avec des portes décorées, de magnifiques balcons treillissés, de grandes cours et des plafonds en bois sculptés représentant les nombreux aspects de l’architecture de l’île. Ce palais fut la résidence du premier gouverneur de l’île, et on dit que Christophe Colomb y a séjourné en 1492, pendant qu’un de ses navires était en cours de réparation, d’où le nom de Casa de Colón (la Maison de Colomb). Y Sont exposés des artefacts précolombiens, des maquettes de bateau, une réplique d'une cabine de La Niña, un navire de la flotte de Colomb, des instruments de navigation, des cartes et des graphiques nautiques, des peintures ainsi que de nombreux autres artefacts ayant trait aux voyages effectués par le célèbre navigateur, à l'histoire des Canaries et à leur relation avec les Amériques.
Voilà en bref pour Gran canaria. Départ demain, le 21/10 pour Tenerife...
Salut les amis,
A continuer comme ça vous seriez rentré avant d'avoir pû vous envoyer un petit message de ce coté de la voie lactée.
je vous attendais plutôt du coté du sud caraibes, ah mes enfants que d'histoire de flibuste ai-je à vous narrer...
bref vous prenez le temps et c'est ce qu'il faut.
les communications avec les moyens de votre civilisation étant ce qu'elles sont,j'éprouve quelques difficultés à rester connecté.
Je vous embrasses tous et vous dit à bientôt sur cette page.
Jah Rastafari.
Guidance and Protection.
Le "coin des lecteurs" évolue un peu....On y rajoute, le coin des poètes: nous y mettrons les créations poètiques des enfants, qui, en étudiant certains poèmes, ont crée les leurs (à la maniére de..)Bonne lecture
Nous arrivons mercredi soir à Gran tarajal (170 places dans le port).
Pour info, prix du port pour Tsaëlou : 16€/ nuit. la capitainerie est un peu loin pour les douches, il n'y a pas de wifi... mais nous arriverons à trouver un réseau ouvert pour nous connecter et skyper avec maman. Sophie était connectée mais sans réponse...dommage.
Jeudi soir, François nous offre un délicieux curry de crevettes à son bord...humm trop bon! Merci!
Gran tarajal ne parait pas aussi touristique que les autres villes de Fuerteventura. Ce petit village offre une grande plage de sable noir, et quelques jolies peintures murales. Son symbole est la silhouette de "La Punta del Camellito" ainsi nommé après un chameau de montagne-like
On met les voiles le vendredi (09/10) pour le sud de l'ile, histoire de profiter des plages de Fuerteventura avant Gran canaria.
Fuerteventura, autrefois appelée Fortaventure ou vent fort en français, est la 2eme île des Canaries par sa taille. Elle est la plus proche du continent africain distant de 97 kilomètres vers le sud-est, et n'est que sable et mer à l'état pur. Elle est fortement plébiscitée par les touriste et n'offre pas grand intérêt en dehors de ses magnifiques plages.
Vendredi 10/10: nous trouvons un mouillage ouvert devant une grande plage de sable noir, mais, comme il n'y a ni vent, ni houle, il est très tranquille. . Il s'agit de La lajita;
Restau avec Kiran et Calico (parrillada de poisson, soupe de fruits de mer, tortilla, plateau mixto avec calamars, pimientos del padron etc...) On y goutera également un aliment typique des canaries : le Gofio. Définition wikypedia: Préhispanique, d'origine berbère, consommé par les aborigènes des Canaries, les guanches, comme élément de base de leur régime alimentaire. Le gofio est actuellement très populaire dans toutes les îles Canaries et constitue l'un des symboles essentiels de l'identité canarienne. Les Guanches avaient développé des variantes à base d'orge, de blé er de rhizome de fougère. Par la suite, on a ajouté de nouveaux ingrédients comme le seigle et le maîs. Le gofio est un mélange de fèves grillées et moulues à la pierre, auquel on ajoute une pincée de sel. Au Venezuela, la variante à base de maïs est connue sous le nom de fororo. Pas mal, mais plutôt bourratif..
On terminera la soirée sur le trampoline avec les enfants à regarder les étoiles. L'eau est aussi constellée de taches de plancton, que l'on prendra pour des poissons...Température à minuit : 23°...
Samedi: pas trop de vent au début de la journée. On décolle vers 10h pour du cabotage le long des côtes, histoire de voir de jolis coins et de trouver un mouillage.
Finalement le vent se lève et c'est au près, que nous terminerons cette route, nous conduisant juste au dessus du port de Mojo Jable, en face d'une jolie dune, mais aussi de multiples complexes hôteliers. C'est d'ailleurs monnaie courante depuis que nous avons quitté notre précédent mouillage.
Un epu de plage de sable blanc pour les enfants (histoire de changer..)
Enfin, cela nous permettra de bénéficier d'un bon wifi et de regarder un film le soir.
Lors de ce repas, nous goûterons une autre spécialité d'ici (achetée au supermarché à Lanzarote) : L’almogrote est une sorte de sauce fromagère de couleur orangée, dont la texture est proche de celle d'un pâté. Réalisé à partir de fromage sec (généralement de chèvre), spécialité de l'île de La Gomera. Le fromage est mélangé avec des poivrons ou des piments, de l'ail et de l'huile d'olive. Il est le plus souvent consommé étalé sur du pain. C'est fort en gout, épicé... et cela doit donner une haleine de poney!!!
et au fait.. spéciale dédicace à miss coco gingembre, Carine B....
Depart le 04/10 pour Los Lobos. Pas trop de vent, et 4h de moteur... par contre cette mer d'huile nous permet de voir un spectacle grandiose : on suit d'abord la trace de 2 baleines( ou 1 baleine et 1 globicéphale) qui sont bientôt rejoint par des centaines de dauphins. A priori une chasse organisée et collective... 1h de jeux avec eux, et quelques vidéos à l'appui.
2 Jours et 4 nuits au mouillage à Los lobos.
L'île s'est formée par volcanisme il y a 7000 ans. Son nom lui fut attribué au xve siècle en référence aux phoques moines (Lobos Marineros en espagnol) qui y vivaient. On peut observer différents types d’euphorbes qui ont toutes un liquide blanc à l’intérieur, mais elles sont toxiques.Très désertique.
Nous sommes accueillis par un Français vivant à Fuerteventura, qui est avec des enfants de l'âge de Titouan. Les enfants vont les chercher et kayak mais ils doivent partir. Ils nous laissent un poisson que le petit garçon avait péché.
Les fonds marins sont très riches autour de notre 1er mouillage. Demoiselles, saupes, carrangues, dorades, rougets et même une raie passent sous le bateau. Nous devons changer de place et nous éloigner un tout petit peu le lendemain car nous sommes sur le corps mort de catamarans promenant des touristes.
Ballade sur l'ile et initiation à la chasse sous marine pour Titouan. Snorkling pour Ewenn. Premiere prise, au premier coup de harpon pour Titouan, qui en ressort tout fier avec un sar; Le jour d'après nous allons au petit village (sans eau, ni elec, 5 maisons à tout casser) qui surplombe un petit lagon ravissant. Malheureusement, après un bain de 30 min dans les eaux de ce lagon pour les enfants, on s'apercevra que le restaurant y jette ses huiles de friture et ses os de poulet (que les enfants étaient très fiers de remonter d'ailleurs!!!) C'est donc puant le graillou que nous irons chercher un meilleur endroit pour nager... La crique d'à coté, semble plus saine, mais en y regardant de plus prés, des 10aines de pneus et déchets jonchent le sol... bref, sous le bateau c'est mieux. Gaël continuera sa pêche avec Henri, et ramèneront 2 beaux rougets délicieux. Le casier nous apportera un gros poulpe,
Départ le 05/10 pour Gran tarajal, histoire de s'avitailler. 1er port depuis Portimao, en Algarve. Navigation majoritairement sous spi, avec un vent forcissant à l'arrivée. On verra des poissons volants, et Gael, une tortue.
Semaine du 27/09 au 03/10: Découverte de Lanzarote. Après avoir déambulé en long en large dans Arrecife, nous louons une voiture (30€ tout inclus) afin d'aborder le Nord de l'ile, avec Siminoe.
L'ile est vraiment aride. Lanzarote a été le siège d'une des plus longue éruption au monde ; débutant en 1730 à Timanfaya, elle a duré six ans et recouvert de ses laves un quart de la surface de l'ïle.
Nous commençons par Jameos del Agua. Pour l'info pratique, chaque entrée est à 9€ pour les adultes et 4.5 pour les enfants à partir de 6 ans. Nous prenons un pass à 26e pour les adultes donnant accès à Jameos, aux cuevas verdes, au mirador et au parc volcanique de Taminfaya. On suit encore une fois les routes toutes tracées pour touristes.. mais cela donnera un bon aperçu malgré tout.
Après Arrieta, dans la zone qualifiée de Malpais de La Corona, on trouve un tunnel de lave de grande taille qui descend du volcan La Corona, avec parfois plusieurs galeries superposées;
C'est un complexe aménagé par Cesar Manrique. On y trouve une grotte, à l'intérieur de laquelle, on découvre un lac naturel aux eaux claires et transparentes où vivent plus d’une douzaine d’espèces endémiques comme les célèbres crabes aveugles. On dirait des étoiles mouchetant le fond rocheux du lac.. L’obscurité de la grotte a provoqué l’absence de pigmentation ce rare spécimen unique au monde, de couleur blanchâtre et d’à peine un centimètre de long. Connus également comme les « jaemitos », ils sont le symbole des Jameos del Agua.
On trouve également une sorte de piscine artificielle aux contours trompeurs... on aurait dit sur les photos une plage naturelle. Nous avons d'ailleurs amené les maillots avec nous, dans l'espoir de se baigner... dommage.
Enfin, un musée interactif sur l'activité volcanique des Canaries termine le site... une bonne occasion pour réviser les volcans avec les enfants et jouer un peu.
Repas sur arrieta, en face de la mer (pour changer) qui déferle devant le restaurant. Les pieds dans le sable, nous partagerons avec Siminoe une parrillada de poissons, une vieja délicieuse et quelques cervezas.
Cuevas verdes ensuite : un petit tronçon du tunnel entre le volcan et la mer a été aménagé, en 1964, par un artiste local, Jesus Soto: Ainsi, sont nées: Las Cuevas de Los Verdes.
Ce tunnel date de 3.000 à 4.500 ans. Sa longueur reconnue dépasse les 6 km.; et il se poursuit sous la mer sur plusieurs centaines de mètres. Au 17° siècle, le tunnel et les grottes furent utilisés par le Guanches, les anciens habitants de l'île, pour se protéger des chasseurs d'esclaves et des pirates Berbères (d'après A.de La Hoz,un historien local). Aujourd'hui seul 1km se visite. Le clou du spectacle est constitué par une illusion d'optique du plus bel effet. Un petit lac de 10 cm de profondeur reflète le haut de la grotte et donne l'impression d'un vide de 20 m.
Nous continuons, direction Nord et le mirador del Rio, construit en bordure des falaises de Famara au 16° siècle, surplombe la mer de 479 mètres; il donne une vue imprenable sur l'île volcanique de Graciosa et ses récents cônes de scories.
Il s'agit d'une construction toute ronde en chaux blanche, avec une immense salle de reception au rez de chaussé, où figure une enorme cheminée. On y ferait bien sa maison, en verité!
Beaucoup d'informations sur Lanzarote et ses volcans, sur http://www.earth-of-fire.com/
Petite photo de groupe au mirador (merci Siminoe!!)
Les vignobles, sont aussi typiques sur Lanzarote, et la culture du vin date du XVeme siécle.Avec la découverte de l'Amérique, sa culture s'est intensifiée pour approvisionner les flottes. Mais l'île de Lanzarote ne possédait pas de bonnes conditions de culture à cause des alizés et des faibles pluies. C'est pour cette raison que les paysans développèrent une technique de culture unique en son genre : ils découvrirent que le sable noir (volcanique) combiné à un muret de pierre volcanique (destiné à protéger les vignes du vent) entraînait des effets bénéfiques sur la croissance des vignes. En fait, ce mode de culture possède une fonction thermorégulatrice qui préserve l'humidité de la terre et permet une bonne croissance des plantations. Cette technique donne la possibilité d'appliquer un processus artisanal, depuis la plantation jusqu'à la récolte du raisin. Cela donne de jolis paysages également:

Nous terminerons pas la plage bien connue des surfeurs, Famara, sous coucher de soleil... trop beau.
Nous louons une autre voiture le vendredi suivant afin de poursuivre notre découverte de l'ile, du sud cette fois.
C'est l'occasion d'aller au parc de Timanfaya, ou montagnes de feu.
Tout au long de Timanfaya, se produisent ce que les vulcanologues appellent des «anomalies géothermiques », cela signifie que se produisent des températures inhabituelles à la surface provenant du sous-sol.
À l’intérieur du Parc National, il existe un parcours d’environ 14 kilomètres aménagé pour sa visite, dénommée « La Route des Volcans ». Dommage que cette visite se fasse en bus...1h commentée en anglais, espagnol et allemand mais avec une mauvaise acoustique. Nous en retiendrons un décors très coloré et diversifié (des pentes de sable fin côtoient des rocs abruptes et des cratères profonds) où la vie est impossible(tres peu de plantes également)
Des buissons sont utilisés par les employés du parc pour mettre en évidence la grande température du sol près deIslote de Hilario, où se trouve le restaurant El Diablo. Les branchages enfoncés dans un trou dans le sol s'enflamment immédiatement.
Une autre démonstration impressionnante est faite aux touristes en versant le contenu d'un seau d'eau dans un tuyau enfoncé verticalement dans le sol. Comme la croûte terrestre atteint à peine deux mètres à cet endroit et qu'en dessous la température dépasse 400 °C, l'eau est éjectée violemment du sol sous forme d'une fontaine de vapeur. À l'ouest du cratère principal des Montaña del Fuego la température atteint 700 °C à une profondeur de 27 mètres. C'est près de cet endroit que l'artiste et architecte César Manrique a fait construire le restaurant panoramique El Diablo (Le Diable) qui utilise un grill situé au-dessus d'une cheminée volcanique, dans lequel nous nous arreterons afin de gouter du poulet grillé par les entrailles de la terre....
Un peu plus loin, en sortant, une ballade à la queue leu leu en chameaux (à 1 bosse, typiques d'ici à priori) est proposée. On se contentera de prendre une photo
Direction ensuite les plages... un peu de fraicheur après cette fournaise...Plage de sable noir en 1er avec El Golfo. Encore un paysage époustouflant et riche en couleurs...
Située une bonne centaine de mètres au sud du village, la lagune verte appelée Charco verde, est une des curiosités les plus visitées de Lanzarote. La couleur verte de la lagune s'explique par la présence en grande quantité d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte mais nous ne pourrons nous y baigner.
La lagune, longue de 150 m, est coincée entre une plage de sable noir et des falaises noires, rouges et jaunes d'un volcan dont la moitié du cratère est engloutie dans l'océan. Le site est superbe autant par la nature des éléments que par leurs couleurs surtout un peu avant le coucher de soleil.
Petite baignade dans la mer et ramassage de quelques olivines, pierres semi-précieuses que l'on trouve dans le sable noir de la plage.
Apres le noir, le blanc... Et nous reprenons la route pour El Papagayo, une plage aux eaux transparentes, en forme de conque dans un environnement presque sauvage et protégée du vent .
El papa Gayel se baigne à El papagayo (lol)
Des salines se trouvent également au Sud de l'îl (salines du Janubio). Ce sont les plus grands marais salants des iles Canaries, qui étaient auparavant des champs de blé et de maïs. L'éventail de couleurs proposé est impressionnant et varie en plus en fonction du temps et du moment de la journée.
Retour au bercail. Le lendemain, pêche au poulpe, et tapas le soir. Bref... trop dur encore une fois!
Coucou les marins
Un petit message de la famille Blanchet pour vous dire que nous sommes heureux de voir que tout se passe bien! Ici, tout va bien enfin tout va mieux car il m'a fallu m'habituer à ces petites têtes blondes de 2 à 4 ans, cette nouvelle école que je ne connaissais qu'en tant que maman et amicaliste mais maintenant cap sur la réussite de ces petits bouts d hommes et de femmes en devenir ! Lilian fidèle à lui-même!!! Flavien et bien durdur de changer d'école pour lui ( plus de copains, plus de repères) et en plus sa mère est dans la cour mais pas rien que pour lui!!! Mais lui aussi, fort heureusement au bout de 3 semaines, il s'est adapté! Damien, quant à lui, prépare déjà la saison prochaine. Lilian veut dire à Titouan que ses copains ne l'oublient pas, ils pensent à lui. Lilian vous fait de gros bisou. Pour info, si vous allez à Fuerteventura, il y a au nord de l'île un resto français tenu par un marseillais qui s'appelle la Vaca Azul, c'est excellent et typique, les poissons sont un délice.
Nous vous embrassons chaleureusement tous les 4.
A bientôt SYLVIE DAMIEN LILIAN FLAVIEN
Vendredi 11/09: Direction Madère. 40 miles. Vent mou, grand largue, ce qui permettra de mettre le spi. Petite moyenne de 4 nœuds avec aide motorisée de temps à autres. Passage entre les rochers de ponta da Gaviota avant de mouiller en face de la plage de galets noirs de Machico, 2eme ville plus peuplée de l'ile;
Un peu d'histoire (wikipedia) : Selon la légende, c'est ici que se seraient échoués, au XIVe siècle, un couple d'amoureux anglais, Robert Machim et Anne D'Arfet, qui avaient fui leur pays. Anne y serait morte de maladie et Robert se serait suicidé, ou aurait réussi à regagner les côtes marocaines, après avoir inhumé sa compagne sur place.
À son arrivée en 1419, le Portugais aurait trouvé une croix gravée de leurs deux noms. Il fit construire à cet endroit lacapela dos Milagres (chapelle des Miracles), qui existe toujours après avoir été reconstruite plusieurs fois. Le nom de Machico proviendrait toutefois plus vraisemblablement d'un capitaine de Zarco ainsi nommé.
On trouve même dans cette ville une plage de sable jaune, importée du Maroc... et bordée de douche pour le plaisir des enfants.
Petite virée en ville et récupération de Tatie Annie, qui nous offrira le luxe d'une douche à son hôtel. Restau du soir, espoir, pour déguster un filet de Sabre, sauce maracuja et banane caramélisée.
Samedi 12/09: Petites courses en ville après avoir retrouvé Annie à son hôtel. On y découvre l’église paroissiale de Machico, située sur la place de la Mairie. Elle remonte au XVe - début XVIe siècle et a gardé encore aujourd’hui ses caractéristiques primitives du gothique final et de l’époque manuéline. Le Fort de São João Baptista, près du quai de Machico, stratégiquement situé en haut d’une falaise, a été construite sur l’ordre du Gouverneur de Madère, le capitaine général Duarte Sodré Pereira, en 1708. On l’appelle aussi Fort du Débarcadère car tout près débarquèrent les découvreurs de l’île. L’intérieur possède une chapelle néogothique dédiée au saint qui donne son nom à la forteresse. Il fut utilisé ces dernières années comme hôpital puis comme colonie de vacances des enfants du couvent de Santa Clara de Funchal.
Les enfants et Gaël restent au port, pour pêcher. Ils ramèneront quelques sardines groggy, échappées du bateau de pêche qui vient de rentrer et qui rejette certains poissons par ses cales.
Dimanche : Nous avons loué une voiture pour 4 jours, ce qui va nous permettre de faire le tour de l'ile.
On commence par la partie est; de Machico à Santana. On passe par Porto da Cruz, puis la route longe la cote escarpée, par Faial, avec une boucle par Sao Roque da faial et cruzinhas. On ne cesse d'être admiratifs devant les vastes versants de montagnes érigés en terrasses cultivables (poios) ! Quel travail cela doit représenter!!! Ce n'est pas sans rappeler certains paysages d'Asie d'ailleurs..;
Cette partie de l'ile a vraiment un caractère subtropical et la flore ne cesse de nous étonner. C'est une errance entre avocatiers, manguiers, tulipiers, chênes, hêtres, frangipaniers, bananiers, cane à sucre, anonas cherimola (donnant les anones, sortes de fruit verts ressemblant vaguement aux corossols, en fait des pommes cannelles) etc..
Que de beaux fruits sur cette île!!! Un exemple de fruto delicioso (issu de la plante Monstera que nous avons dans nos maisons en décoration parfois) et de patate douce :
Bref, abondance et luxuriance...On a l'impression qu'il suffit de tendre la main pour cueillir toutes sortes de fruits délicieux, et exotiques (raisins, maracujas, papayes, bananes maracujas, ou encore un fruit du monstera deliciosa). Les paysages sont sublimes et les odeurs entêtantes. Coté fleurs c'est la même diversité : lys, hortensias, agapanthes, fuchsias, strelitzias, bougainvilliers... et plein d'autres que l'on peut difficilement essayer de préserver chez nous, et qui, ici, s'épanouissent jusqu'à atteindre parfois des dimensions impressionnantes, attestant du climat chaud et humide de l'ile.
Une ballade en pleine foret primitive qui ravit les sens!
Nous arrivons après avoir traversé les routes sinueuses bordées de tant de nuances de vert, à Faial. L’origine du nom de Fail provient de Faia, l’Hêtre en portugais, qui pousse en abondance dans cette région.
Une fête bat son plein et nous assisterons à un concert de musique traditionnelle, puis quelques danses costumées, devant une église très décorée.
Un des musiciens sur scène nous fait d'ailleurs beaucoup penser à roro...
Nous regrettons quelque peu de nous être arrêtés précédemment dans un restaurant avec une salle creusée dans un grotte, car, bien que le repas ayant été délicieux, nous aurions pu déguster les brochettes de viande locales : de gros morceaux de bœuf découpés presque sur la bête, devant nous et plantés sur une branche de laurier... un peu primitif pour les âmes sensibles mais tellement appétissant pour nous!!!
Nous repartons direction Santana, toujours en longeant la côte qui offre de multiples miradors impressionnants.
Nous passons devant les maisons traditionnelles aux toits de chaumes (palheiros) touchant le sol, si caractéristiques de la région de Santana. Elles dateraient du 16eme siècle et quelques unes sont encore habitées. . mais comme la paille doit être changée tous les 4 ans, les habitants la remplace malheureusement par de la tôle, et l’on ne trouve plus beaucoup d’anciennes maisons.
Nous descendons en empruntant un téléphérique sur la plage de la réserve naturelle de Rocha do Navio. Elle est protégée depuis 1997 à cause de la pêche illégale aux explosifs qui a endommagé le lit de la mer et mis le fragile écosystème marin en danger. Aujourd’hui, cette zone est protégée et offre un paysage extraordinaire. Les bateaux sont autorisés, mais les filets de pêche ainsi que la pêche sous-marine sont interdits. Il y a des oiseaux de mer tels que le garajau commun et le Cagarra, et cet endroit pourrait constituer un habitat pour le retour des phoques moines. C'est une descente vertigineuse, offrant un point de vue impressionnant sur les chutes d'eau qui dévalent les parois.
En direction de ponta Delgada, la route devient étroite et passe parfois sous des tunnels. Impressionnants car en plus de l'exigüité de ces passages, l'eau ruisselle des hauteurs sur la route.
Couché de soleil sur Sao Vicente avant d'emprunter la route qui traverse Madère (constituée par une série de tunnels, rapides mais pas tres panoramiques) . retour au bateau... il est 22h30!!! Les journées sont longues et trop courtes à la fois!
lundi 14/09: En route pour le grand ouest. Bien moins impressionnant que la cote nord. Nous essayons d'aller faire un tour au musée des arts de Ribeira Brava, afin de donner un aperçu aux enfants des métiers et traditions locaux. Mais malheureusement... le musée est fermé le lundi. Nous aurons tout de même la chance de trouver une boutique de confection de chaussures (bottines en cuir souple) traditionnelles. De multiples bananeraies entourent la route.
Nous poursuivons la route qui offre parfois des panoramiques époustouflants... On voit les ilhas desertas très bien! Sur la route, nous avons l'impression d'être sur une piste de rallye!
Repas devant le port de Calheta (RAS de particulier, si ce n'est qu'à 13h, en étant resté moins de 30 mn, nous avons eut le temps de prendre un Pv de 4.4€....).
En fait, plus on avance vers la point ouest, plus on se dit qu'il doit y avoir une multitude de microclimats sur cette ile. Chaque ravine semble cacher une flore différente.
Petit arrêt à Paul do Mar (oteix
lol...) : ancien village de pêcheurs, où les maisonnettes du bord de mer s'enlacent les unes entre les autres, laissant parfois place à de petites ruelles pavées menant à la mer.
On reprend la route sinueuse qui évolue maintenant plus dans les terres, passant par Faja Da ovelha, Achadas da Cruz etc..
On arrive ensuite à Porto Moniz et ses piscines d'eau de mer. Petite baignade tranquille en observant les éléments se déchainer à coté de la protection offerte par cette piscine.. On y croise par hasard Géraldine et Henri.
Retour par la route du plateau de Paul da Serra: un haut plateau entre 1400 et 1600m où les paysages ressemblent aux pâturages de chez nous.. et où les vaches errent sur les bord de route, sans enclave.
"Paùl" signifie non pas le prénom Paul mais «marécage» en portugais. Après les pluies hivernales, des dépressions se transforment en petits lacs, d'où naissent des fleuves de montagne qui descendent dans la vallée. Les levadas conduisent alors cette eau vers les terres cultivables. Dans ce paysage désolé et grandiose s'élèvent les éoliennes. Ces étendues recouvertes de mousse et de fougères servent de pâturage aux moutons et aux vaches... prioritaires sur la route !
La vue doit être magnifique.. mais pour l'instant, nous sommes au milieu des nuages... Sur la carte, cette route est censée rejoindre la route qui traverse Madere verticalement... mais en fait c'est un cul de sac, car la route ne semble plus entretenue et malgré les diverses panneaux voie sans issues et sens interdit, les éboulis de falaise ont raisons de l'obstination de notre chauffeur Gaël... Nous rebroussons chemin et redescendons vers Canhas, au milieu d'une foret d'eucalyptus ayant récemment brulé à priori.
Repas au bateau de Lulas (pas assez cuites cette fois) et riz pilaf... et entorse pour Saskia.
Mercredi 15/09: Randonnée au programme. Nous avons prolongé la location de voiture, vu qu'un taxi pour 6 personnes, de Machico à Queimadas, nous aurait couté 90€ (prix d'ami!). Cette rando permettra d'observer quelques « Levadas ». Ce sont des canaux d'irrigation que l'on peut trouver sur l'île de Madère et sur l'île de La Palma, dans les Canaries.
Malheureusement pour Saskia qui s'est fait une entorse sur sa cheville non opérée... ce sera repos au bateau en espérant que les enfants ramènent de bien belles photos et histoires.
Belle ballade, en effet! 13 km le long des levadas dans la foret endémique, aussi appelée chaudron vert... petits chemins tortueux et étroits, parfois le long de pentes abruptes..
avec des traversées de tunnels...
La meilleure sortie d'après les enfants qui reviennent fatigués mais enchantés.L'instinct de chercheurs de champignon a même été comblé!
Ce sera également l'occasion d'assister à la construction du toit en chaume d'une maison du parc.
Jeudi16/09: Funchal en voiture avec au programme le marché. Quelques photos de la journée....
Un peu déçus par le marché qui s'avére être un joli piege à touristes... Les maracujas (trafiqués car du sucre et des flaveurs y sont rajoutés) y sont vendus 20€ le kilo quand les fruits de la passions normaux sont à 5€...
Petite virée, pour continuer cette journée touristique, sur les hauts de Funchal afin de faire un tour de paniers en osier (carros de cesto).
Il s’agit en fait, du moyen de transport t utilisé auparavant par les Madériens pour descendre les rues abruptes et étroites de l’île. Faites de bois et d’osier, ces paniers sont poussés par les Carreros de Monte (2 hommes équipés de chaussures traditionnelles dont les semelles sont faites de pneus recyclés) afin de dévaler 2km de pente (5-10min de descente) entre l’église de Monte et le bas de la ville.
On travaille sur une mozaïque avec toutes les portes peintes de Funchal.... à venir donc...
Vendredi17/09: journée off, repos. Pluie matin. Plage aprés midi, aprés restaurant avec Martine et Annie pendant que Gael fait des deniéres courses. Depart fin d'apres midi pour praia de abra, sao lorenzo mouillage, sous arc en ciel... une superbe lumière nous accompagne, que les photos auront bien du mal à restituer!.
Samedi: tour en annexe avec Géraldine et enfants pendant que gael et Henri partent en chasse sous marine. Beau temps. Apres midi : séance guitare avec François, capitaine du bateau Kiran + repas sur Tsaëlou.
C'est le jour de la fête de la mer. Des bateaux nous rejoignent dans la baie, musique à fond et ponts bondés, genre boat people.
Demain, dimanche, départ pour les canaries.(vers 15h30)
Très bon voyage à vous 4, cette expérience me parait plus que géniale! Je vous envie profitez à fond de tout ça et continuez à nous faire partager ces bons moments.
Bisous.
Manoue GARAULT
Porto Santo: du 04/09 au..
Apres un repos bien mérité, nous partons pour mouiller dans le port (10.8€ par jour pour notre bateau; mais donnant accès aux douches et à un Internet, fonctionnant plutôt bien). Une houle de travers s'étant levée ainsi qu'un vent du Sud assez rare, le mouillage extérieur n'était pas très confortable...
Petite visite de la zone reliant le port à la plage... La plage, longue de 7km, est belle (comme indiquée sur les guides). Il doit y avoir 2 km avant de rejoindre le centre ville où se trouve la maison de Christophe Colomb (même si on n'est pas surs que ce soit vraiment la maison en question où a résidé le fameux navigateur...), une petite église paroissiale, toute discrète mais très mignonne, ainsi qu'une mairie du XVIeme siècle (le plus vieux bâtiment officiel de l'ile).
Porto Santo est la seconde île habitée de l'l'archipel Portuguais de Madère à cinquante kilomètres au nord-est de l'île principale. Elle est également surnommée « L'île Dorée » (en Portugais : Ilha Dourada) en raison de la couleur désertique de ses paysages et de sa longue plage de sable dorée.
Le long de la plage, une digue abrite les dessins de tous les navigateurs passant au port. Nous aussi, nous laisserons notre illustration... En attendant la photo, voici une speciale dédicace à nos amis de Vendée ;
Dimanche, ballade à vélo avec Géraldine, sous la pluie, pendant que les enfants restent au bateau avec Gaël pour bricoler. C'est la St Pierre, et la place de l'église a été entièrement décorée: un chemin de fleur amène à l'église, tandis que des guirlandes ornent le ciel. En voulant aller assister à une partie de la messe, pécheresses que nous sommes, nous nous arrêtons devant une petite cahute afin de gouter un punch local (aïe), quelques queijadas et des moelas ( gésiers de poulet dans une sauce au vinho branco avec du chorizo... trop bon!!). Nous y rencontrons, Pedro, un "journaliste" portant sa caméra et arborant son T shirt de TVilha. Légèrement imbibé de vin local, il nous parle en anglais, français et portugais. Belle prouesse vu les difficultés d'élocutions provoquées par l'alcool! Nous partageons un verre avant de repartir et de croiser la procession de St pierre.
La journée se termine sur Calico Jack. 3eme soirée à festoyer ensemble. Mamoue arrive par avion à Porto Santo, vers minuit. Apres une course en taxi (10 euros environ), elle nous retrouve sur le bateau et fait la connaissance de Geraldine et Henri. Gael et Henri ramènent les casiers posés la veille... et affrontent les éléments ...
Lundi, la journée est plus que maussade... mamoue et Gael vont faire un tour en ville pendant que les enfants et maman font devoirs et jeux sur Tsaelou. Soirée chez Poco loco, des français (Babeth et Jean claude, beaux parents d'Alix que gaël connaissait) de Normandie, où nous rencontrons également Gérard et Nicole (San maryann). Ils partent également aux Antilles et nous nous reverrons certainement. Soirée excellente tous ensemble, rejoints par l'équipage de Calico. Encore une belle rencontre.
Mardi: Nous louons une voiture (77€ la journée). Pour info, une virée en taxi pour la visite de l'ile, dure 3h et coute 25€ par adulte. Nous choisissons la voiture afin d'aller à notre rythme.
à suivre....
De bien belles images du Portugal....Pour tout vous dire, c'est là que Léia a été conçue...que de souvenirs Sintra...l'Algarve (Faro et Tavira)... De bien belles images en tout cas !!! Je vous passe le bonjour de Lich et de tous les amis du bad ! Bises à vous quatre et à bientot !
coucou à vous !! magnifiques photos ! de belles découvertes ! et vous n 'etes pas seuls en mer puisque les dauphins vous accompagnent !! Bisous Bonne continuation pendant que d'autres reprennent le chemin du boulot !Sophie M
Après quelques temps dans différents mouillages, nous retrouvons un peu de connexion afin de mettre à jour le site. Voici donc un condensé des jours précédents, depuis le 17/08.
Lundi 17: grasse matinée, devoirs, repas et on largue les amarres vers 15h pour rejoindre un mouillage après Sesimbra.
Le vent se lève, on met le spi et c'est un nouveau record pour Tsaëlou, cette fois entre les mains de Gaël, avec 14 nœuds!!! Arrivés vers Sesimbra, avec des rafales à 35 nœuds, on file à 9 nœuds rien qu'avec le génois. On décide donc de s'y arreter pour la nuit. Et là nous devons payer 60€ pour la marina!!! C'est la plus onéreuse depuis notre départ. En fait, la fille nous explique que nous sommes sur une place (et unique car le port est minuscule) pour un bateau de 12 à 15m, et donc qu'elle doit appliquer ce tarif aux 11.5m de Tsaëlou. + 23% de TVA.... bref, très cher cette nuit... espérons qu'elle soit calme !
Mardi 18/08: Nuit calme à partir de 1h du mat car nos voisins avaient décidés de bricoler, Clef à choc en main, à la belle étoile. Bref, on ne prendra pas le temps de visiter Sesimbra, qui est assez loin du port, qui plus est. On largue les amarres apres le repas, le plein des réservoirs et les devoirs etc... vers 14h, direction Portinho de arrabida, juste avant Setubal.
Située dans le Parc Naturel de la Montagne de Arrábida, la Plage de Portinho est l'une des plus belles du Portugal. Son sable blanc et fin ainsi que les différents tons de bleus et verts de ses eaux limpides, contrastent avec la végétation verdoyante de la Montagne, formant ainsi un magnifique décor qui invite au repos. On se croirait en méditerranée, les cigales en prime.
Encore un beau mouillage (corps mort), mais chasse sous marine interdite, au grand désarroi de papa. Un peu de plage pour les enfants.
Le vent monte au fur et à mesure que le soleil descend et on double l'amarrage du corps mort avec une ancre. Des rafales à 35 /40 nœuds viennent troubler la quiétude que nous espérions trouver ici. On dirait des vents catabatiques. Nuit assez agitée donc. Cela se calmera presque d'un coup, vers 3 ou 4h du mat.
Mercredi 19/08: Réveil magique dans la baie. Ballade pour les parents pendant que les enfants restent sur la plage. On ira jusqu'au musée océanographique où une charmante dame nous indiquera que la baie de Sado; à l'entrée de Setubal est habitée de façon permanente par une colonie de 28 dauphins! Apres midi relax sur le bateau après avoir fait un petit tour de bouée en annexe, histoire de contourner le rocher qui se détache de la baie en face de nous. Le soleil tape fort et nous sommes obligés de nous reposer... trop dur.![]()
En fin d'après midi, le vent monte à nouveau. On espère fortement ne pas réitérer une nuit comme la précédente!!! Mais la thermique se calme et une magnifique nuit étoilée nous entoure.
Jeudi 20/08: Direction Setubal... et coup de chance, les dauphins viennent voir Tsaëlou et jouer, pendant presque 1h avec le bateau!!! Rencontre magique!!! Ils viennent si près qu'on pourrait les toucher. Il y a même un bébé. Ils sont énormes (les plus gros atteignant 4 m et 600kg, déjà de la belle bête !)
On rempli nos yeux, nos cœurs et les caméras. Petite pensée pour Sophie, qui rêvait tant d'une telle rencontre...
On rentre ensuite vers Setubal afin de se ravitailler, mais le mouillage du bouquin entre le port de pêche et la marina semble compliqué et pas sexy du tout ! C'est donc au pied du fort Sao Felipe que nous nous établirons. Saskia descend à vélo pour faire les courses (ouf... pas une mince affaire car c'est plutôt loin) pendant que Gaël reste avec les enfants sur la plage.
Repas de crabe et curry poulet face aux dauphins, qui batifolent dans l'entrée de la baie, au loin. Le soir, les quais restent animés et c'est sur les notes d'un lointain concert de Stan Getz que nous rejoignons Morphée.
Vendredi 21/08: Départ direction Sines. On espère tous avoir de nouveau la chance de voir nos amis les dauphins... Mais c'est de loin cette fois que nous les apercevrons. Une annexe de l'ICNF (institut for nature conservation and forestry) nous aborde pour nous distribuer les règles à respecter pour l'observation de ces mammifères... et là, on découvre qu'on ne doit pas les approcher à moins de 30m, qu'il ne faut pas dépasser 30 min etc... On a vraiment eut de la chance la veille!! En même temps, ce sont eux qui sont venus à nous...
On continue la nav, avec un vent bien établi, très agréable, sur un lac, il fait très chaud. Les lignes de traine sont mises.. et là... miracle.. ça mord!!! Papa remonte ce que l'on croit être un énorme maquereau de 50 cm. Estimant que cela suffit à nous nourrir, on remonte la seconde ligne au bout de laquelle s'en agite un autre ! Vu la pagaille des lignes emmêlées dans le cockpit, Gaël en dévide une à l'eau pour la démêler et paf ! Nouvelle prise, identique. Nous remontons ensuite, en urgence, notre 3ième ligne, celle pour les thons qui n'a pas frémie. En fait, il y en a bien un autre un peu groggy sur l'énorme leurre!!! Au final, 4 poissons seront remontés dont le plus gros (54cm) aura été repéré par notre mousse, Titouan!!!
Apres étude (merci Google et Xavier), il s'avère que ce sont de belles bonites! Nous en mangerons une en sashimis le soir. Puis une autre grillée le lendemain midi. On va devoir faire des conserves.... Comme cela fait vraiment beaucoup pour nous, nous en donnerons même au capitaine de port de Sines. En effet, n'ayant pas de place au port, ce Monsieur nous propose en 1er lieu de rester au mouillage et de payer les 22€ que nous aurions dû régler pour le port afin de bénéficier des services (laverie, douches etc..). En soulignant le fait, que nous n'aurons pas d'eau ni d'électricité, il nous propose alors de revenir pour la laverie et les douches, dont il nous fera cadeau.
Demain en route pour les portes de l'Algarve avec le passage du cap Saint Vincent (la pointe sud Ouest du Portugal), direction Sagres, plus qu'une ville, une bière !! ou l'inverse... bref !
09/08/15: 72 miles à parcourir vers Nazaré.
Nav qui devait être houleuse et qui en fait s'est effectuée au moteur sur 70%!!! Où sont les forces 5 avec rafales annoncés?
Arrivés 20h à Nazaré, dont l'entrée, située sur une fosse sous marine de 4000m qui finit à 100m de profondeur au raz du port, et procure parfois de magnifiques vagues de 30m recherchées par les surfeurs. On passe de 100 à 11m de profondeur en un instant à l'entrée du port Le port est tout petit,pas très propre et à 2km de la ville. Les douches sont également les moins agréables depuis le départ. Il s'agit d'un bungalow étroit (comme on pourrait trouver dans un camping car) ou 1 seule douche est présente (pas de lumière à l'intérieur et à peine la place de se retourner). Nous réglerons 30.86 (+25% car catamaran, douches, eau elec et wifi inclus). Bref passons on est pas là que pour le port...
On y retrouve nos compatriotes du catamaran Touloulou (déjà rencontrés à Viana do Castelo), qui descendent vers la méditerranée, et qui nous aident à amarrer le bateau devant le leur, juste à l'entrée du port (il n'y a plus trop de place d'ailleurs pour le passage).
Visite nocturne de cette ville où on se sent comme en France tellement il y a de touristes compatriotes. Pas trop ce que l'on recherche!! Les enfants et Gaël craquent de nouveau pour des pasteis mais ce sont les moins bons depuis notre départ! Dans les guides, le front de mer est dit superbe, bordés de boutiques artisanales typiques. On y verra beaucoup de made in china, et les articles soit disant typiques ne le sont plus guère. Les anciennes barques de pêches sur la plage, sont parquées et ne servent plus qu'aux photos des touristes. Bref, un grand manque d'authenticité...
La reprise de Saudade de Césaria Evora, sur la plage de Nazaré à tout de même un petit air de pèlerinage...
Apres avoir passé une grande partie de la journée au moteur, nous serons également bercés par les bruits des moteurs de bateaux de pêche pendant la nuit.
10/08/15:
On enfourche les vélos, direction "o sitio", quartier ancien en haut de la falaise qui donne une vue splendide de la baie. On longe la plage où des poissons séchés (dorades, sardines, sares..) au vent sont vendus. On ne résiste pas à l'idée d'essayer et une petite mamie nous en fait gouter. C'est très bon (même les arrêtes sont consommables) et nous repartirons avec nos 15 poissons séchés. On s'est interrogés un peu sur le mode de conservation et sur le lieu de stockage dans le bateau pour de ces derniers (ça sent fort quand même..), mais l'apéro du soir en a donné une réponse rapide...
On prend le funiculaire afin d'atteindre une grande place, dominée par l'église "Da Nossa Senhorade Nazaré", dont les azulejos sont splendides.
La vue est également stupéfiante. Une vague de brume arrivée de la mer, nous donne l'impression d'être au dessus des nuages!
C'est l'occasion de raconter aux enfants, la légende de la chapelle "Hermida da Memoria" qui surplombe le bout de la falaise. certains azulejos en ville et dans l'église l'illustre d'ailleurs. on raconte que Dom Fuas Roupinhos, un noble chevalier aurait vu la vierge un matin brumeux de 1182, alors qu'il poursuivait un cerf sur son cheval au galop. N'ayant pas vu le précipice, le cerf tomba , et le chevalier, pris dans le galop effréné de son cheval, pria la vierge pour ne pas tomber. Le miracle eut lieu et le cheval se stoppa net. Il fit donc construire cette chapelle en son hommage.
Retour au Bateau à vélo, en passant par le marché, histoire de refaire quelques provisions.
Départ vers 15h après avoir mangé un délicieux cochon de lait au four. Début de nav sympa mais, après être descendu dans le carré pour instruire les enfants, Saskia est de nouveau malade... au lit réveil aux Berlengas..!!!
05/08/15: Direction Aveiro
Apres une livraison de petits pains " bijou" au bateau par la marina de Porto (trop cool...) on décolle vers 9h. Le pain bijou, consommé quotidiennement par les Portugais, est un petit pain, blanc, très savoureux. Les enfants l'adorent!
Remontée de l'embouchure du Douro, pleine balle avec les courants qui nous aident.
On longe ensuite des kilomètres de cote bordée de longues plages de sable blond et de dunes...On passera d'ailleurs devant la réserve naturelle de Sao jacinto, au nord d'Aveiro, qui abrite des flamand roses.
Saskia nargue encore Gael, en remontant un maquereau ENORME (genre bonite!! si, si... on vous assure!!).
On arrive vers 15h30 à l'entrée de la ria d'Aveiro, une immense lagune. On remonte vers aveiro, slalomant entre vieux cargos épaves et bateaux de pêche flambants neufs... afin d'arriver à la marina A Vela, tout au fond. Et là, une petite perle nous attend (merci jean pierre!!!). Super accueil de Fernando qui nous dit qu'on est ici chez nous. Il s'agit d'un grand ponton, avec eau, électricité. La marina offre un grand salon confortable, des jeux, douches et machine à laver ( ahhhh quel plaisir!!) pour une somme modique (port le moins cher jusqu'ici!).
On prend ensuite l'annexe pour découvrir Aveiro. Souvent qualifiée de "Venise du Portugal" Aveiro est entourée de marais salants, plages et lagunes, et dominée par le Canal Central qui traverse la ville. Renommée pour ses moliceiros - bateaux de pêche typiques à la proue peinte de couleurs vives (et de dessins souvent grivois).
A l'entrée de la ville, on suit en annexe le bal des moliceiros afin de découvrir une partie du labyrinthe de canaux qui la sillonnent.
Arrêt en centre ville, après cette ballade afin de prendre quelques instants dans une pasteleria locale, de boire un chocolat chaud très concentré (un peu comme une crème.. à la cannelle et l'orange) et de goûter les fameux OVOS MOLES de AVEIRO; une douce pâte enroulée dans une mince gaufrette en forme de coquillage ou de tonneau. Un peu dans l'idée des cannelé bordelais, ce dessert, comme de nombreuses douceurs lusitaniennes, aurait d’abord été confectionné par des religieuses, pour ensuite être repris par les pâtissiers. Les Ovos Moles d’Aveiro ont été les premiers produits de confiserie portugaise distinguée avec la désignation de l’Indication Géographique Protégée décerné par l’Union Européenne.
Pour un non-Portugais, la première bouchée d’ovos moles peut être une épreuve. Le goût intense du jaune d’œuf, l’abondance de sucre, la richesse du mélange, l’absence d’accompagnement (une pâte à tarte, une génoise, un truc qui atténue cette intensité, quoi !), tout cela est une épreuve pour nos papilles. Après ce baptême, le monde se divise en deux camps : ceux qui adorent et ceux qui détestent (avec une minorité qui s’interroge sur le camp à choisir). Mais dans tous les cas, une remarque fuse : « C’est… riche ! ».
On essaye également le pudding à l'orange (très bon!) , un bolo de rei pour Gaël (beignet à la crème), et une sorte de travesseiros (="coussin" en portugais) qui ont un feuilletage croustillant enrobant une farce tiède à base de jaunes d'œufs et d'amandes.
On achète, en même temps que le pain, un Paõ de Lo (une sorte de génoise moelleuse). La tradition dit que la recette de ce Pão-de-ló de Alfeizerão a son origine dans le Monastère de St. Maria de Cós, convent de femmes fondé au XIIe siècle par D. Fernando, abbé d’Alcobaça. Cette génoise est commercialisé depuis 1925 en respectant la tradition et continue à être très apprécié par les présidents et autres clients distingués qui associent Alfeizerão au fameux Pão-de-ló.
De notre coté, on décide de le manger le lendemain.... ce qui s'avérera être une erreur.. le gâteau a fondu! Il reste un crème de jaunes d'œufs écœurante mais qu'Ewenn adore!
Bref, il n'y a pas à dire... le Portugal c'est gourmand!!!!! (et on commence juste...)
Sur le chemin du retour, on s'arrête à un marais salant, afin d'avoir les explications sur la fabrication du sel, et d'acheter de la fleur de sel pour les mamies (elles pourront comparer avec celui de l'ile de Ré).
06/08/15:
Matinée au bateau pour se poser un peu. Pêche pour les ninos et papa. Internet et mise à jour du site pour maman...
Apres avoir fait un petit billard au club, on part, vers 19h, en annexe à Aveiro, histoire de voir Venise.. euh Aveiro by night et de se faire un petit restaurant.
Apres avoir tourné et viré pendant 45 min (au grand dam des enfants qui sont affamés), on trouve un petit restau (O Mercantel) juste en face du marché. Ce sera Rodobalho grillé (turbo) , cabrito et espalda (brochette) de tamboril (lotte) et crevette. malheureusement, cette dernière tarde à arriver... et sera même annulée, remplacée par des pudim (glacés) et un nata de ceus (sorte de tiramisu : superposition de crème et de gâteaux écrasés, terminée par une couche d'ovo moles). Tres bon.
Papa, frustré de ne pas avoir eut sa brochette réclame à cors et à cri d'aller prendre une "tripas" (grosse crêpe garnie de plein de choses tres très gourmandes, comme des cookies, du chocolat en tablette mais aussi fondu etc..On vous met la recette sur le site).
On rentre au bateau.
07/08/15:
Comme prévu, le vent souffle fort et nous nous félicitons d'avoir choisi l'option de rester dans ce port. On prend l'annexe pour aller au marché de poissons (assez cher mais varié, avec dorades roses et grises, merlu, sardines, sardes, poulpes et seiches, raie, sole et bars). Notre choix se fixe sur ce dernier ainsi que quelques sardines que nous ferons au barbecue ce midi.
On continue la ballade vers le marché de fruits et légumes.
Apres midi à la cool au yacht club (bingo/loto avec les enfants, lessive, bouquins voiles et voiliers etc...).
08/08/15:
A défaut de croiser des enfants en bateau, encore une fois, la vie nous montre que le monde est petit... et c'est Ste Radegonde qui vient vers nous!! Caroline, Jean-luc, Esperance et Adonis font actuellement escale au Portugal, et descendent à Lisbonne. Ils font un détour pour nous voir, ce qui réjouit Titouan, qui ne tient plus en place (un peu le mal des copains, je crois).
Apéro au bateau puis direction Aveiro pour aller se faire (encore) un restau; Au menu 3 plats de morue (à la créme, nature avec des pois chiches, et à la tomate), du veau assado, des gambas, du riz au poulpe... bref, on avait faim à priori!
Une ballade digestive s'impose (mais pas de bol.. plusieurs pastelerias nous encerclent au fur et à mesure de notre progression, et nous finissons par craquer de nouveau pour des pasteis (enfin, c'était pour faire connaitre à Caro and co.... enfin, c'est un alibi, vous l'aurez deviné!!).
Il y a une brocante, juste avant le pont des amoureux, où nous laissons, un petit ruban attaché, symbole de notre passage.
Retour ensuite au bateau, apres avoir laissé les ragondins, histoire de terminer les préparatifs pour la nav de demain qui s'annonce sportive et musclée, vers Nazaré (80 miles, force 4/5 annoncée).
Petite visite du bateau des voisins belges, un magnifique ketch de 20m, construit il y a 30 ans par le monsieur qui navigue toujours dessus. Un vrai bateau de pirate pour les enfants...
On profite de notre escale à Aveiro où internet est plutôt efficace, pour mettre un epu à jour le site. Vous trouverez ainsi, le coin des artistes. Pour les gourmets et gourmands, qui, comme nous, aiment la bonne chair, on vous met en ligne quelques recettes provenant des pays visités. Pour l'instant, donc l'Espagne et le Portugal.Là encore, vos suggestions sont les bienvenues.... afin d'améliorer et d'enrichir cet article!!!
Quelques mots pour revenir sur notre traversée du golfe de Gascogne.
Dimanche 12 juillet nous vous avons quitté avec un sentiment très ambigü, le cœur gros de laisser notre vie et nos amis et l'envie d'accomplir notre rêve. Merci à tous ceux qui ont pu être présent.
Vers 16h40 nous quittons Charron avec un bon 15 nœuds. Vers 18h passage du pont de Ré, puis 20h passage devant Chassiron. Dans notre sillage Ré et Oléron s'effacent petit à petit. La nuit nous enveloppe et le vent tombe. Nous commençons nos premiers quarts, dans une nuit relativement fraiche malgré le peu de vent. Saskia est un touchée par le mal de mer, cumul de fatigue de stress du départ.
Lundi belle journée de grand beau temps, avec très peu de vent au prés. Un banc de bonites ou thons a élu domicile sous le flotteur bâbord, c'est magnifique de les voir nous suivre dans un scintillement de turquoise et de bleu argenté. Chacun trouve son rythme entre siestes et activités paisibles. Lundi soir au début de son quart, Saskia aperçoit ravie un baleine et son baleineau lors du couché de soleil. En fin de nuit, notre AIS (Transpondeur) s'affole, la nuit s'illumine nous sommes en train de traverser une armada de pécheurs au thons, il en sort de partout, Titouan me demande si on les a prévenu qu'un banc de thon se cache en dessous de Tsaëlou...
Mardi chaude journée au moteur avec un essai de spi quelques heures. Lessive pour les jeux d'eau, jeux de société avec les loulous et siestes. La nuit de mardi se fera quasi intégralement au moteur.
Au petit matin, Saskia entend bruisser à sa gauche: quelques dauphins viennent jouer entre les coques du bateau pour son plus grand plaisir!!! Mais les enfants dorment encore et devront attendre la prochaine rencontre avec ces mammifères tant aimés pour en profiter.
Au réveil l'Espagne est en vue, nous arrivons face à la Ria de Viveiro, que nous laisserons tranquillement. Nous passons le Cap Ortegal sous spi, et évitons ses pointes rocheuses acérées, qui ont marqué l'histoire d'illustres prédécesseurs marins (
: ils se reconnaitront)... Le vent monte et nous contraint à affaler le spi. Il s'établi à 20/25noeuds. Nous surfons à 13,4 nœuds (presque le record de Tsaëlou, tenu par Saskia à 13.6 nœuds) sous GV seule dans la baie de la Coruña. A 17h le bateau est amarré dans la marina flambant neuve du Real Club Nautico de la Corogne, mais quasi vide, crise oblige. Nous nous acquittons des formalités administratives, réglons les 41€ de droit de port pour 1 nuit, et nous filons profiter d'une douche chaude bien méritée. Cette dernière nous coupe définitivement les pattes, relâchement de l'arrivée, cumul de peu d'heures de sommeil, eau chaude...
Au final nous aurons effectué les 380 miles entre Charron et La Corogne en exactement 3 jours. Soit une faible moyenne pout Tsaëlou de 5 nœuds et pour 40% au moteur, cette traversée a été trés calme et heureusement nous a permis une entrée en matière en douceur, quoique du coup un peu plus longue que prévue. Difficile épreuve pour Saskia et moi qui sommes trés fatigués, les loulous eux n'ont fait que 3 nuits de 12h pendant la traversée et étaient heureux de se dégourdir les pattes sur les quais de la marina. Nos 2 lignes de traînes sont restées désespérément vierges...
Jour 20. Jeudi 30/07:
Arrivée au Portugal : Viana do Castello.
Apres une navigation assurée quasiment que par Captain Gaël depuis 9h ce matin, on arrive vers 15h (14 HL) à Viana do Castello. Un français, Antoine résidant sur son ketch à Viana, attend sur le quai visiteur et attrape nos amarres. Ce Monsieur, se partage depuis 5 ans entre le Portugal et Rochefort, avec son épouse Marie-claude. Un très bon premier contact se lie entre nous....
Coté marina = 25.26€ la nuit. 1.6€ par douche et pas de wifi. On est donc devant le 1er pont du rio, construit par Eiffel, sur le ponton d'accueil. la marina, elle est fermée par un pont mobile.
Viana do Castelo est la station balnéaire la plus importante de la Costa Verde et sans conteste la plus charmante. Humble village de pêcheurs au Moyen Âge, la cité connut un essor prodigieux au 16e s. lorsque ses marins allèrent pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve et développèrent leurs relations commerciales avec les villes hanséatiques. De cette époque datent les demeures manuélines et Renaissance qui font aujourd’hui le charme de la vieille ville. La région est dotée d’un riche patrimoine culturel et de paysages variés et verdoyants.
Direction les pastelerias pour goûter les fameux pasteis de nata (même si on attend ceux de Lisbonne avec impatience!)
Petite visite de la ville, parc à jeux à la demande des enfants mais on y retournera demain (funiculaire + santa luzia). Retour au bateau pour manger une darne de thon au barbecue + poivrons vert pale excellents et très doux, + pates au pesto.
On fait auparavant un détour au bateau d'Antoine, mais personne ne répond. Apres le repas, un pécheur vient sur le ponton pour le plus grand plaisir des enfants qui observent sa technique de pêche aux mulets (vu que coté papa... toujours pas de poisson).
Jour 21 : Vendredi 31/07
Apres un footing matinal pour papa et titou (11h) on enfourche les vélos direction le mercado.
Tout ou presque est bon marché (sans jeu de mot ). Pommes de terre, carottes, tomates, oignons à 50cts le kilo, pastèque de 5kg à 3e etc....
La faim nous pousse à trouver un restau. Repas de bacalau a bras (morue émiettée avec œufs, patates, choux) et d'agneau à la portugaise (un délice!!). En dessert, riz au lait divin et crème de nata succulente. 2 plats pour 4, c'est largement suffisant! La tenancière parle français. Elle nous offre un petit porto "Rainha Maria" ainsi que du pain perdu au vin et à la cannelle excellent. (39e pour 4 , et encore on est dans un restau un peu pour touristes).
Retour au bateau où on hésite à reprendre les vélos pour aller au mont santa luzia, voir aussi l'ancienne cité celte... mais tout le monde a besoin de se poser un peu; Alors, ce sera parc pour les enfants. Gaël se renseigne pour le jet ski ( 60e la 1/2h) tandis que Saskia fait l'accueil d'un nouveau bateau au ponton. Piloté par Jean pierre, Français battant pavillon belge, venant de Cherbourg avec qui nous sympathisons.
Apéro avec lui, Antoine et marie sur le ponton, Marie ne pouvant escalader le bateau pour venir à bord. Belle rencontre, arrosée de vino verde d'Antoine et marie, accompagné d'éperlans fris péchés au carrelet par Gaël et Ewenn l'après midi, et d'olives.
Un petit concert commence peu après leur départ et rythme notre fin de repas (poulpe, calamars à la romaine et ratatouille maison).
La journée se finit autour d'une nouvelle partie de pêche nocturne sur le ponton pour les enfants. Cette fois ci, on est pas bredouille !! Un lieu jaune et jeune, et un mini grondin... c'est pas encore folichon mais bon..
Après ce convivial apéro et les explications de Marie Claude, amoureuse de Viana, on décide de rester une journée de plus pour escalader la montagne et admirer une des plus belle vue du monde (D'après National Geographic). Saskia s'offre une petite balade matinale en attendant le réveil de pépète Ewenn et nous ramène des Pateis... encore !!
Ensuite nous allons manger dans un petit resto ouvrier indiqué par Antoine et Marie, Casa Primavera Taberna Soares, nous avons bien mangé, un plat de viande et patate pour les enfants et du poisson dont on ignore le nom mais qui nous régale... On apprendra plus tard que c'est du congre.. bref on mange pour 20€ à 4.
Ensuite le plus dur reste à faire, gravir la ville à vélo, aux heures les plus chaudes avec nos vélos de compétition, direction la Basilique Santa Lucia. En demandant notre chemin pour y aller un local nous regarde avec un air étonné quand on lui dit qu'on veux y monter.... il n'a pas du voir nos mollets. En fait nous on voulais juste la direction pour aller à la gare du téléphérique...mais notre portugais n'est pas encore 'fluent'.
On prend donc le téléphérique avec les enfants et nos vélos, se réservant ainsi une sacré balade pour la descente de plusieurs kilomètres. Le téléphérique excite beaucoup les enfants qui pensent monter sur des montagnes russes de Disneyland mais ils déchantent bien vite quand ils découvrent la vitesse fulgurante de la bête..
La vue de l'esplanade de la basilique est à couper le souffle; de plus pour la première fois depuis notre voyage nous n'avons pas la tête dans le brouillard pour un panorama ! On peux admirer toute la vallée de la Lima (la rivière de Viana) et la cote est visible à plus de 35 kilomètres, on aperçoit les immeubles de Povoa de Varzim où nous irons demain. La visite de la basilique sera assez succincte ; du pas de la porte ; il y a un mariage en cours. C'est du coup assez sympathique de voir cette église pleine de vie avec les cœurs et les chants du mariage.
Ensuite petite balade dans les parcs à l'arrière puis visite des vestiges d'un village Celte. Retour à travers le parc du grand hôtel qui surplombe la basilique. Le retour à vélo est assez impressionnant sur cette route de montagne qui zigzague sur plusieurs kilomètres au milieu de la foret d'Eucalyptus et de Mimosas, puis les abords de la ville nous offrent des vergers couverts de citrons et d'oranges.
Fin d'après-midi plus urbaine avec quelques emplettes dans un grand centre commercial au dessus de la gare de Viana. Ensuite une petite collation dans une des nombreuses Pastelleria avec jus d'orange frais, où toutes les pâtisseries sont plus gourmandes les unes que les autres !! Mais les Pasteis de Nata restent nos préférés..
De retour au bateau les enfants filent au parc avec les Talkies Walkies (ils se font des copains français et sont ravis) et nous nous allons visiter le magnifique bateau d'Antoine, autour d'un petit verre de Vino Verde. Bref que du bonheur.
Demain dimanche 2/08, décollage pour Povoa de Varzim....
salut a tous les 4 super ce que vous faites il fallait avoir le courage de partir profitez en bien remplissez vous les yeux de plein de couleurs on vous souhaites bon voyage a bientot pour d' autres news gros bisous
Finalement les islas Cies, c'était top, du coup nous sommes restés une journée et une nuit de plus. Je vais vous poster bientôt une petite vidéo de notre balade en snorkling. Les enfants se sont régalés en snorkling, escalade sur les cailloux, et en bodyboard dans le shorebreak de bord de plage.
Du coup mardi 28 et mercredi 29 nous avons fait un saut de puce jusqu'à Bayona. Cette petite cité est magnifique avec un vieille ville somptueuse et le splendide château de Montereal qui domine la falaise et la ville.
Nous avons amarré Tsaëlou, au Porto Desportivo et non à la somptueuse marina du Montéreal Yacht Club, dont le ticket d'entré et l'esprit 'so Yachting' ne nous correspond pas trop. L'acceuil du port est chaleureux et les marineros sympatiques. Les douches sont un poil spartiates mais bon.
Mardi soir, après les traditionnelles "corvées" portuaires, (Formalités, branchement, Eau / Elec, Douches, Lessive, couture du lazy bag) nous avons fait quelques courses.. heureusement que le Carrefour de Bayona offre la livraison, car entre les packs de lait, eau, bouteille de gaz, cervecas et autres charcuteries en tout genre, nos vélos n'auraient pas supportés...
Ensuite nous nous sommes offert un petit resto tapas et poissons à la plancha suivi d'un super concert de Salsa muy caliente, offert gracieusement par la ville de Bayona. Le groupe SonReal a réussi à faire danser la poignée d'irréductibles restés malgré la petite pluie fine qui a fait fuir le 3ième age...
Mercredi, réveil tardif, puis balade au marché. Repas, Sieste, je pense que ça y est on a bien pris le rythme espagnol... ensuite nous avons été visité la réplique de la Pinta de l'expédition de Christophe Colomb.
Amarrée dans le port en commémoration de son arrivée à Bayona à son retour d'Amérique, la Santa Maria ayant été directement à Lisbonne. Belle balade historique pour les loulous avec un audio guide plutôt instructif. Ensuite nous avons été arpentés le chemin de ronde du château de Montereal (3km tout de même) ! Ce château est maintenant transformé en hôtel de luxe se qui lui assure un parfait entretien et le maintien donc dans un état de conservation exceptionnel.
Le soir nous avons quitté le port pour se mètre au mouillage au fond de la baie de Bayonna pour une nuit bien calme.
Ce matin je décolle vers 9h, tout le monde dort encore. Nous partons pour Viana de Castello donc....
Hasta luego España , Bom dia Portugal !!!
C'est vraiment génial de pouvoir vous suivre jours après jours par gps....nous avons l'impression d'être un peu avec vous...alors continuer comme ça. ..on vous embrasse très fort tout les 4.
Mercredi 22/07
Voyage vers Muros.
Arrivée au mouillage ou nous retrouvons un bateau hollandais qui fait les même mouillages que nous. Nous commençons par un tour du port pour avoir infos sur bus allant à St Jacques de Compostelle le lendemain et sur les commodités portuaires. Là, un petit jeune nous annonce qu’il nous fait une "offerta" et ne comptera qu’1 fois ½ le tarif du bateau au lieu de 2 fois, vu que nous avons 2 coques ! Cela nous fait la modique somme de 45 e pour la nuit, 15% de réduction compris ! Et pour tout cela, on aura le wifi, la douche etc… bref, les services que l’on rencontre partout ailleurs ou presque. En comparaison des 15€ de Camarinas…… no comment, à priori va falloir s'habituer car plus on va aller vers le sud pire se sera...
Bref on reste au mouillage.
Visite de la ville. Beaucoup de vestiges du moyen âge, toujours granitique, une sorte de pilori et une vieille gargouille ornant une fontaine. Devoirs et repas d’orphies grillées, patates chips et brocolis.
Début de nuit assez agité mais cela se calme et la fin de nuit sera paisible.
JOUR 12 : Jeudi 23/07 :
Levé de bonne heure pour départ en bus prévu à 9h30 vers Santiago de Compostela à 71km.
On double le mouillage avec une ancre en plomb de sonde, on assure l’annexe sur le quai et c’est parti.
1er bus, celui qui est direct plein.... On prend celui de 10h15 en fait, qui passe par NOIA. 28.8€ pour 4 personnes, l’aller. Arrivée vers 12h à St jacques, où on cherche en 1er l’office de tourisme afin de récupérer un plan.
Très belle ville, classée au patrimoine mondial de l’humanité. Ville sainte au même titre que Rome .
Ce célèbre lieu de pèlerinage situé dans le nord-ouest de l'Espagne est devenu un symbole de la lutte des chrétiens espagnols contre l'islam. Détruite par les musulmans à la fin du Xe siècle, la ville a été complètement reconstruite au siècle suivant. La vieille ville de Saint-Jacques constitue l'un des plus beaux quartiers urbains du monde avec ses monuments romans, gothiques et baroques. Les monuments les plus anciens sont regroupés autour de la tombe de saint Jacques et de la cathédrale qui s'ouvre par le magnifique portail de la Gloire.
Pour le coté historique : http://www.chemins-compostelle.com/frise_chronologique
Et http://www.monnuage.fr/a-voir/espagne/corogne/saint_jacques_de_compostelle
Trop de monde à l’extérieur de la cathédrale pour visiter la matin, pendant la messe. Demain soir, les fêtes sacrées commenceront et el butafumeiro commencera sa danse. Le plus grand au monde. .
Apéro et tapas puis repas dans une petite allée, avec musiciens. Caldo = garbure et non charcuterie comme le pensait gaël, surprise !
Suite de la visite de la ville. Les enfants avaient comme jeu de repérer et compter un maximum de coquilles st jacques sur les murs des maisons et monuments extérieurs. Ils en sortent avec une cinquantaine chacun.
Visite de la cathédrale l’après midi, ou Ewenn reçoit sa première bénédiction en passant derrière le maitre autel, devant le manteau du saint. Pour la visite de la cathédrale on ne va pas faire mieux qu'eux... http://voyager-comme-ulysse.com/interieur-cathedrale-saint-jacques-compostelle/
Pour rejoindre le bus nous traversons le parc Alameda avec séance de sport collective. Au loin nous apercevons un grand incendie ravage une des collines une forêt prêt de Figueiras. Impressionnante colonne de fumée et vas et vient des avions canadairs.
Retour à muros. Le bateau nous attend sagement, ainsi que l’annexe. On resquille en prenant une douche au port…. Poulet churrasco au barbecue et pimientos del padron.
Jour 13 - 24/07
Nous quittons très tranquillement la ria des muros en direction de puerto Pedros Negras à San Vincente de O' Grove. C'est une ancienne ile transformée en presqu'ile par une immense plage.
La navigation est assez sympa, du vent entre 15 et 20 Noeuds, belle houle 3/4 Ar donc le bateau roule un peu et notre skipette n'apprécie pas trop. Jolis surf et belle balade de l'on de l'ile Salvora du parc national.
A l'arrivée, on nous refuse l'entrée en nous disant qu'il n'y a pas de place pour un gros bateau comme Tsaëlou. Puis lorsque nous avons fait demi-tour et renvoyé le génois, on nous rappelle pour nous dire que finalement c'est ok. Le port est tout neuf, tout comme la ville, on se croirait dans une station balnéaire royannaise.. Bref cher (45€ la nuit), magasins petits et assez chers également, seuls la balade sur le passéo en bois surplombant de très belles petites plages valent le détour.
Demain on file aux iles Sies après avoir demandé les autorisations nécessaires. Il parait que cela fait partie des plus belles plages du monde...
Antoine fini le boulot de la veine... Il m'a donné du site de voyage. C'est sympa! Je remarque que l'on a intérêt à aimer le poisson! Merci pour ce petit air marin frais dans la moiteur de juillet.
Bon cap. Bientôt le grand saut?
François.
Coucou,
Une petite Vidéo, pour vous faire partager le calme de notre mouillage de la nuit passée à la Punta Sandia, une plage vierge pour nous.
Nous avons ramassé des moules et des coques pour le dîner.
Nous sommes attaqués par des milliers de crabes nageurs (étrilles) qui se balladent entre 2 eaux ou en surface par 80m de fond. Incroyable !!
Bonjour à tous,
Nous voici arrivés en Espagne, aprés 3 jours de traversée du Golfe. Vous en trouverez le récit ici.
Sitôt débarqué, Tapas et Cerveza à la Coruña. Une nuit et une journée au port le temps de se reposer un peu et de profiter d'une balade à vélo à " La Torres de Hercules".
Jeudi soir, nous quittons la marina pour le sympatique petit mouillage de Santa Christina dans la baie de La Corogne, en face du
Vendredi, balade à vèlo, platos Combinados dans un petit resto, plage pour les enfants et Saskia, première chasse sous marine pour Gaël (2 petite dorades grises). Nous passerons une seconde nuit dans ce mouillage avant de decoller vers LAGE car la boite du nuit de la plage a raison de nos nerfs...
Salut les petits loups, bien suivi votre nav et votre atterage vers les côtes espagnoles ce matin, juste à l'endroit où nous étions arrivés avec Milonga...sommes arrivés à la Corogne plus tard...et dans d'autres conditions.
Malgré des airs qui semblaient un peu faibles, vous avez bien marché!!
Bises à vous 4
En ce jour du 14 juillet, nous avons eu une pensée pour vous lors du déjeuner avec Martine en trinquant avec un petit Margaux 2004 sur une entrecôte.
Nous espérons que tout va bien pour vous et que vous approchez de l'Espagne.
Grosses bises à tous
Jacques et Annie
ça y est les préparatifs touchent à leur fin !!!
La fenêtre météo calme et portante se dessine (peu être trop calme...). A priori nous décollerons vers de nouveaux horizons dimanche 12 juillet.
Pour les locaux qui souhaiteraient boire un verre à la terrasse de "la Ponetère" pour nous faire un petit coucou avant le grand saut se sera avec plaisir..
Nous partirons vers 16h avec la marée haute qui nous emmènera avec elle vers le large.... 
ça y est nous y sommes, c'est la quille c'est parti pour 1 an sabbatique yahoo.. !!!!!

Merci à toute mon équipe de Formes Et Volumes pour cette magnifique fête de départ surprise avec les vahinés Ori Tahiti et ce superbe tiki qu'ils m'ont dessiné, usiné, poncé et peint, le tout en cachette à des heures pas très avouables.. J'ai été vraiment ému par toutes vos attentions, vous étiez nombreux à avoir répondu présent à l'invitation d'Antoine (mon patron) que je remercie pour sa générosité de nous avoir offert cette splendide soirée au golfe de la Jarne et pour ses 6 années de collaboration. Bon courage à tous !!

Voici notre nouvelle mascotte le tiki "sankiki" qui va accompagner notre voyage à la façon "Amélie poulain". Vous allez donc bientôt le retrouver dans les paysages de nos aventures.....
Un grand merci également à tous nos amis présents lors de notre WE "liberté" sur l'ile de Ré
). Aussi, si le cœur vous en dis, n’hésitez pas à nous envoyer par mail ces messages que nous aurions dû recueillir directement. Cela fera l'occasion d'un atelier scrapbooking et mise en page sur le bateau avec les enfants...
J-15 avant de tailler la route dans des eaux plus cristallines...
Le programme est encore un poil chargé, en vrac :
- assurances bateau, changer les batteries, trouver un remplaçant pour Gaël, reposer le radar, tester l'iridium, faire l'avitaillement et mettre la maison en ordre de marche ...
bref on est pas couché mais que c'est bon de voir cet horizon du départ enfin si proche...
Voilà Tsaëlou est prêt pour retourner à Charron son port d'attache en attendant le départ. Nous allons enfin pouvoir naviguer après ces 4 mois de chantier.
Voici la Vidéo de la mise à l'eau.
Quelques nouveaux articles en ligne à retrouver sur la gauche de cette page web :
Le programme initial de notre voyage
Quelques diaporamas dans la rubrique éponyme.
Et Vidéos des précédentes aventures de Tsaëlou..
































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