Nouvelles des Amis -

Tsaëlou, Un lien vers l'horizon, Le blog des 4 Ragondins des Mers.....
Blog de Gael, Saskia, Titouan et Ewenn, les 4 ragondins des mers récits de Voyages sur notre catamaran Tsaelou, , badminton, voile, art, dessin, photo, voyages,meteo, la rochelle et souvenirs.... Tsaëlou, Un lien vers l'horizon

Le vent a continué a forcir au cours de la nuit que nous avons entamé avec 1 ris sous 17 nœuds au travers avec encore peu de houle. Au réveil c'est plutôt 22/25 nœuds, toujours travers mais avec une houle grossissante assez désagréable car très serrée. Nous reprenons une moyenne de 8 nœuds, sous 2 ris et tours dans le génois.
Le ciel est dégagé. L'odeur du pain chaud réveille toute la petite famille.
La houle continue à s'amplifier et le vent également nous avons plutôt 25 nœuds établis rafales à 28 et une houle trés courte de 2m environ. Le problème est la longueur d'onde de cette houle de travers, elle est de 2 fois la largeur du cata, ce qui fait trés vite : une coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, bon ok j'arrête vous êtes en train de pâlir vous aussi !! :)
Ce midi c'est steak de dorade coryphène et ce soir, lasagne à la coryphène, la chef cook s'éclate aux fourneaux, elle est vraiment trop forte ! On ne s'en lasse pas. Demain on va pouvoir remettre les lignes à l'eau..
Vers 20h UTC nous serons à mi-parcours avec une moyenne de 7 nœuds sur 5 jours, pas si mal !! Nos calculs de routage nous prédisent une arrivée à Flores (Açores) dimanche en fin d'après midi après 11 jours de mer. Nous devons nous hâter car une belle dépression est attendue pour mardi/mercredi sur zone (don't worry on la surveille du coin de l'œil, même des 2 yeux d'ailleurs).
Cette nuit nous avons dû passer pas trés loin d'un voilier, aperçu brièvement sur nos écrans à 15 miles. Par contre ce midi c'est un cargo de 180m que nous avons croisé de face à 200m. On arrivait bien à lire son nom (KMARIN) peu-être a-t-il relayé notre position sur Marine Traffic.
Merci les amis pour vos messages pour nos 17 ans de rencontre je sais que ça ne nous rajeuni pas, mais encore pire bientôt (mercredi) les 10 ans de Titou !!!
Les loulous ont appris à jouer à la belotte et bientôt Ewenn sera imbattable. Hier ils ont essayés de jouer et lire le plus tranquillement possible dans leur cabine pour se faire oublier et passer sous les écrans radars de la maîtresse, mais sans résultats, l'implacable leçon a bien eu lieu...
Position à 19h00 TU le 23/5: 37 34N 49 09W Distance parcourue : 844 MN, Distance au but : 861 MN.

Le vent a continué a forcir au cours de la nuit que nous avons entamé avec 1 ris sous 17 nœuds au travers avec encore peu de houle. Au réveil c'est plutôt 22/25 nœuds, toujours travers mais avec une houle grossissante assez désagréable car très serrée. Nous reprenons une moyenne de 8 nœuds, sous 2 ris et tours dans le génois.
Le ciel est dégagé. L'odeur du pain chaud réveille toute la petite famille.
La houle continue à s'amplifier et le vent également nous avons plutôt 25 nœuds établis rafales à 28 et une houle trés courte de 2m environ. Le problème est la longueur d'onde de cette houle de travers, elle est de 2 fois la largeur du cata, ce qui fait trés vite : une coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, bon ok j'arrête vous êtes en train de pâlir vous aussi !! :)
Ce midi c'est steak de dorade coryphène et ce soir, lasagne à la coryphène, la chef cook s'éclate aux fourneaux, elle est vraiment trop forte ! On ne s'en lasse pas. Demain on va pouvoir remettre les lignes à l'eau..
Vers 20h UTC nous serons à mi-parcours avec une moyenne de 7 nœuds sur 5 jours, pas si mal !! Nos calculs de routage nous prédisent une arrivée à Flores (Açores) dimanche en fin d'après midi après 11 jours de mer. Nous devons nous hâter car une belle dépression est attendue pour mardi/mercredi sur zone (don't worry on la surveille du coin de l'œil, même des 2 yeux d'ailleurs).
Cette nuit nous avons dû passer pas trés loin d'un voilier, aperçu brièvement sur nos écrans à 15 miles. Par contre ce midi c'est un cargo de 180m que nous avons croisé de face à 200m. On arrivait bien à lire son nom (KMARIN) peu-être a-t-il relayé notre position sur Marine Traffic.
Merci les amis pour vos messages pour nos 17 ans de rencontre je sais que ça ne nous rajeuni pas, mais encore pire bientôt (mercredi) les 10 ans de Titou !!!
Les loulous ont appris à jouer à la belotte et bientôt Ewenn sera imbattable. Hier ils ont essayés de jouer et lire le plus tranquillement possible dans leur cabine pour se faire oublier et passer sous les écrans radars de la maîtresse, mais sans résultats, l'implacable leçon a bien eu lieu...
Position à 19h00 TU le 23/5: 37 34N 49 09W Distance parcourue : 844 MN, Distance au but : 861 MN.

Comme prévu la nuit a été calme, le vent est tombé tranquillement jusqu'à 5 nœuds et à tourné en face de notre route. Avec Roch nous avions réparé le chariot de GV. Vers 2h du matin, affalage général et moteur jusqu'à 14h... nous avons donc bien dormi sous le ronronnement salvateur pour nos batteries, mais à 4 noeuds seulement.
Au réveil grand ciel bleu et journée séchage du bateau, des draps, matelas et tissus en tout genres. Ecopage des fonds de cales où baignent nos bouteilles glanées au fil des îles. Le pont quand à lui ressemble à un marais salant au dernier stade, il n'y a qu'à passer le doigt n'importe où pour récupérer une bonne pincée de sel.
Malgré le soleil on sent bien qu'on remonte vers le nord, l'air est frais et on supporte de nouveau la couette. L'eau de vaisselle également est plus froide. Nous croisons des centaines de caravelles portugaises. Nous en avons péché une pour analyse, Roch qui s'est déjà fait piqué, nous montre qu'on peu la tenir par la voile sans soucis.
Nous avons vu une toute petite tortue (Ø 20cm) qui a semblée affolée par ces 2 coques qui lui fonçaient dessus.
Hier soir un cargo nous a péniblement doublé et contourné à 9 nœuds. Il nous a donc bien vu à l'AIS, rassurant car nos appels VHF restent sans retour.
C'est notre 17ième anniversaire de rencontre aujourd'hui, du coup on s'offre une petite bouteille ce midi !!
Le vent se lève enfin et nous pouvons reprendre notre route à 6 nœuds, après un essai infructueux sous spi.
Dans la nuit nous passerons sous la barre des 1000 miles restants...
Roch sort un peu la tête du seau.
Position à 21h00 TU le dimanche 22/5 : 36 36N 52 30W Distance parcourue : 670 MN, Distance au but : 1030 MN.

Comme prévu la nuit a été calme, le vent est tombé tranquillement jusqu'à 5 nœuds et à tourné en face de notre route. Avec Roch nous avions réparé le chariot de GV. Vers 2h du matin, affalage général et moteur jusqu'à 14h... nous avons donc bien dormi sous le ronronnement salvateur pour nos batteries, mais à 4 noeuds seulement.
Au réveil grand ciel bleu et journée séchage du bateau, des draps, matelas et tissus en tout genres. Ecopage des fonds de cales où baignent nos bouteilles glanées au fil des îles. Le pont quand à lui ressemble à un marais salant au dernier stade, il n'y a qu'à passer le doigt n'importe où pour récupérer une bonne pincée de sel.
Malgré le soleil on sent bien qu'on remonte vers le nord, l'air est frais et on supporte de nouveau la couette. L'eau de vaisselle également est plus froide. Nous croisons des centaines de caravelles portugaises. Nous en avons péché une pour analyse, Roch qui s'est déjà fait piqué, nous montre qu'on peu la tenir par la voile sans soucis.
Nous avons vu une toute petite tortue (Ø 20cm) qui a semblée affolée par ces 2 coques qui lui fonçaient dessus.
Hier soir un cargo nous a péniblement doublé et contourné à 9 nœuds. Il nous a donc bien vu à l'AIS, rassurant car nos appels VHF restent sans retour.
C'est notre 17ième anniversaire de rencontre aujourd'hui, du coup on s'offre une petite bouteille ce midi !!
Le vent se lève enfin et nous pouvons reprendre notre route à 6 nœuds, après un essai infructueux sous spi.
Dans la nuit nous passerons sous la barre des 1000 miles restants...
Roch sort un peu la tête du seau.
Position à 21h00 TU le dimanche 22/5 : 36 36N 52 30W Distance parcourue : 670 MN, Distance au but : 1030 MN.

Nuit agitée à bord, nous sommes remontés un peu nord et avons trouvé la queue de la dépression... aie, on est depuis plus de 16h au prés dans une houle hachée, avec 25/28 noeuds de vent.
Génois quasi roulé, 2 ris dans la grand voile. On a l'impression d'aller très vite et en ligne droite à travers un vrai terrain de cross, le bateau tape de partout, on distingue de temps en temps le trampoline, et le bruit des vagues sous la nacelle et impressionnant. Extérieur rincé en permanence et l'intérieur commence à ressembler au bronx. (nous aussi on a notre petit bout de NY..!!).
Rocky, un peu ko, n'arrive pas à prendre le dessus sur le mal de mer, c'est bon pour son régime lui qui voulait maigrir ...
Les loulous sont impressionnants, pas malades, et stoïques devant leurs devoirs dans ce shaker..
Les équipiers du capitaine assurent bien aussi se qui me permet de bien me reposer malgré les conditions.
En début de soirée nous dépasseront le 1er tiers du parcours, sacré chrono, Il va falloir tenir la longueur. La nuit prochaine devrait être très (trop ?) calme. Nous profiterons de cette accalmie pour réparer le boitier de latte de GV qui s'est fait la malle.
Position à 16h30 TU le 21/5 : 35 40N 55 17W Distance parcourue : 522 MN, Distance au but : 1175 MN.

Nuit agitée à bord, nous sommes remontés un peu nord et avons trouvé la queue de la dépression... aie, on est depuis plus de 16h au prés dans une houle hachée, avec 25/28 noeuds de vent.
Génois quasi roulé, 2 ris dans la grand voile. On a l'impression d'aller très vite et en ligne droite à travers un vrai terrain de cross, le bateau tape de partout, on distingue de temps en temps le trampoline, et le bruit des vagues sous la nacelle et impressionnant. Extérieur rincé en permanence et l'intérieur commence à ressembler au bronx. (nous aussi on a notre petit bout de NY..!!).
Rocky, un peu ko, n'arrive pas à prendre le dessus sur le mal de mer, c'est bon pour son régime lui qui voulait maigrir ...
Les loulous sont impressionnants, pas malades, et stoïques devant leurs devoirs dans ce shaker..
Les équipiers du capitaine assurent bien aussi se qui me permet de bien me reposer malgré les conditions.
En début de soirée nous dépasseront le 1er tiers du parcours, sacré chrono, Il va falloir tenir la longueur. La nuit prochaine devrait être très (trop ?) calme. Nous profiterons de cette accalmie pour réparer le boitier de latte de GV qui s'est fait la malle.
Position à 16h30 TU le 21/5 : 35 40N 55 17W Distance parcourue : 522 MN, Distance au but : 1175 MN.

Premiers jours très rapides, avec ce vent à 20/25 nœuds grand largue, nous battons notre record de distance sur 24h => 193 MN/24h quasiment 8 nœuds de moyenne et 367Mn en 48h. Petite accalmie cet après midi, car nous avons fini de contourner la dépression par le sud. Nous remontons maintenant vers le nord pour aller en chercher une autre.... malades je vous dis !!
Hier matin jeudi on a remonté une belle coryphène d'1m20. Vite débitée en tartare le midi et sushi le soir, humm ! Dommage que tous les estomacs n'y soient pas très préparés. Saskia et Roch restent nauséeux sans être complètement malades. Les loulous vont bien et tuent le temps en chamailleries..
Nos stocks de nourriture sont maintenant débordants, le dernier maï maï de cette taille là fût partagé à la Graciosa en 37 portions repas avec un grand barbecue sur la plage ....
Tsaëlou semble en pleine forme et se comporte magnifiquement bien dans cette houle, bien qu'un peu secoué, il a l'air pressé de traverser lui aussi !!
Pas un seul bateau ni à l'AIS ni en visu depuis notre départ.
Position à 19h TU le 20/5 : 34 28.8N 57 57.0W Distance parcourue : 367 MN,Distance au but : 1350 MN.

Premiers jours très rapides, avec ce vent à 20/25 nœuds grand largue, nous battons notre record de distance sur 24h => 193 MN/24h quasiment 8 nœuds de moyenne et 367Mn en 48h. Petite accalmie cet après midi, car nous avons fini de contourner la dépression par le sud. Nous remontons maintenant vers le nord pour aller en chercher une autre.... malades je vous dis !!
Hier matin jeudi on a remonté une belle coryphène d'1m20. Vite débitée en tartare le midi et sushi le soir, humm ! Dommage que tous les estomacs n'y soient pas très préparés. Saskia et Roch restent nauséeux sans être complètement malades. Les loulous vont bien et tuent le temps en chamailleries..
Nos stocks de nourriture sont maintenant débordants, le dernier maï maï de cette taille là fût partagé à la Graciosa en 37 portions repas avec un grand barbecue sur la plage ....
Tsaëlou semble en pleine forme et se comporte magnifiquement bien dans cette houle, bien qu'un peu secoué, il a l'air pressé de traverser lui aussi !!
Pas un seul bateau ni à l'AIS ni en visu depuis notre départ.
Position à 19h TU le 20/5 : 34 28.8N 57 57.0W Distance parcourue : 367 MN,Distance au but : 1350 MN.

Les Bermudes et leur fameux triangle.... que nous venons de traverser!


Un arrêt rapide de 2 jours aux Bermudes, nous permet de croiser un peu rapidement les bateaux copains de Vaga, Mimosa et Sylvestre. Nous effectuons une rapide balade sur le nord de l'ile, quelques avitaillements en gasoil, gaz et quelques légumes à des tarifs proportionnels aux revenus de l'île...c'est à dire un des plus haut revenu du monde par habitant !! Un exemple? 2 aubergines relativement petites, nous coûteront 10$!
La beauté et la quiétude de cette île perdue au milieu de l'océan, compense le coût prohibitif de la vie sur place... il se dégage une atmosphère paisible, de "luxe, calme et volupté" si chère à Beaudelaire. Coté historique, les traces du passé sont encore trés présentes. Les Anglais y établirent une colonie des 1609 à la suite d'un naufrage, et y fondèrent la capitale, St Georges en 1612.
Une représentation historique sur la place fortifiée de St Georges a même lieu 1 fois par semaine, pour rappeler aux touristes la façon dont les tribunaux procédaient au 17eme, notamment pour rendre leurs jugements sur les femmes bavardes et adultères...La pauvre comédienne jouant la femme accusée, se voit ainsi trempée 5 à 6 fois dans l'eau du port (pas trés chaude) pour expier ses fautes...
C'est en fait un archipel de 123 petites îles de corail, sans lac ou rivière, avec un climat doux tout au long de l'année. On y trouve des plages de sable rose, comme celle que nous avions vu à Barbuda, dont les joailliers locaux (nombreux et prospères...) en font une specialité attractive.
Vaga et Sylvestre nous apprennent qu'ils ont sympathisés avec l'équipage la goélette Etoile, navire école de l'armée française, nous tentons donc d'aller voir et visiter ce monument de la marine nationale. Nous sommes très aimablement accueillis et autorisés à une visite en dehors des heures, celle ci se terminera par un sympathique apéro. Les enfants se jetteront sur le saucissons français du bord.. Magnifique soirée terminée au resto à manger des tacos et burger de wahoo.
Les Bermudes où du moins le peu que nous en avons vu sont superbes, les bermudiens sont adorables, que se soit au supermarché, à la VHF pour la prévention maritime ou même le douanier qui se transforme en agent de l'office du tourisme 23h, on en digère que mieux les frais de clearance de 175$ pour 5 personnes.... et regrettons de ne pouvoir y passer plus de temps, que nous réservons pour les Açores.
Minosa partira le mardi 17/05 pour la transat avec la course croisière océanique l'ARC. La fenêtre météo semble se dessiner rapidement pour mercredi. Une petite dépression doit passer sur les Bermudes nous profitons pour surfer devant elle et partir pour 1720 miles vers Flores aux Açores mercredi 18/5 vers 15h30 heure locale. Depuis ce nouveau départ nous tenons une moyenne de quasiment 8 nœuds au travers. Les concurrents de l'ARC partis avec une journée d'avance mais au prés n'ont qu'à bien se tenir, on arrive !! La mer jusque là très calme commence à gentiment se former. Tout va bien à bord.
Pour le moment nous n'osons pas croire au timing donné par notre routage météo qui nous donne un peu plus de 9 jours pour arriver. Tablons plutôt sur 12 jours de nav.
Position à 14h TU le jeudi 19/5 : 33 00.8N 61 55.6W Distance parcourue : 145 MN, Distance au but : 1577 MN.

Les Bermudes et leur fameux triangle.... que nous venons de traverser!


Un arrêt rapide de 2 jours aux Bermudes, nous permet de croiser un peu rapidement les bateaux copains de Vaga, Mimosa et Sylvestre. Nous effectuons une rapide balade sur le nord de l'ile, quelques avitaillements en gasoil, gaz et quelques légumes à des tarifs proportionnels aux revenus de l'île...c'est à dire un des plus haut revenu du monde par habitant !! Un exemple? 2 aubergines relativement petites, nous coûteront 10$!
La beauté et la quiétude de cette île perdue au milieu de l'océan, compense le coût prohibitif de la vie sur place... il se dégage une atmosphère paisible, de "luxe, calme et volupté" si chère à Beaudelaire. Coté historique, les traces du passé sont encore trés présentes. Les Anglais y établirent une colonie des 1609 à la suite d'un naufrage, et y fondèrent la capitale, St Georges en 1612.
Une représentation historique sur la place fortifiée de St Georges a même lieu 1 fois par semaine, pour rappeler aux touristes la façon dont les tribunaux procédaient au 17eme, notamment pour rendre leurs jugements sur les femmes bavardes et adultères...La pauvre comédienne jouant la femme accusée, se voit ainsi trempée 5 à 6 fois dans l'eau du port (pas trés chaude) pour expier ses fautes...
C'est en fait un archipel de 123 petites îles de corail, sans lac ou rivière, avec un climat doux tout au long de l'année. On y trouve des plages de sable rose, comme celle que nous avions vu à Barbuda, dont les joailliers locaux (nombreux et prospères...) en font une specialité attractive.
Vaga et Sylvestre nous apprennent qu'ils ont sympathisés avec l'équipage la goélette Etoile, navire école de l'armée française, nous tentons donc d'aller voir et visiter ce monument de la marine nationale. Nous sommes très aimablement accueillis et autorisés à une visite en dehors des heures, celle ci se terminera par un sympathique apéro. Les enfants se jetteront sur le saucissons français du bord.. Magnifique soirée terminée au resto à manger des tacos et burger de wahoo.
Les Bermudes où du moins le peu que nous en avons vu sont superbes, les bermudiens sont adorables, que se soit au supermarché, à la VHF pour la prévention maritime ou même le douanier qui se transforme en agent de l'office du tourisme 23h, on en digère que mieux les frais de clearance de 175$ pour 5 personnes.... et regrettons de ne pouvoir y passer plus de temps, que nous réservons pour les Açores.
Minosa partira le mardi 17/05 pour la transat avec la course croisière océanique l'ARC. La fenêtre météo semble se dessiner rapidement pour mercredi. Une petite dépression doit passer sur les Bermudes nous profitons pour surfer devant elle et partir pour 1720 miles vers Flores aux Açores mercredi 18/5 vers 15h30 heure locale. Depuis ce nouveau départ nous tenons une moyenne de quasiment 8 nœuds au travers. Les concurrents de l'ARC partis avec une journée d'avance mais au prés n'ont qu'à bien se tenir, on arrive !! La mer jusque là très calme commence à gentiment se former. Tout va bien à bord.
Pour le moment nous n'osons pas croire au timing donné par notre routage météo qui nous donne un peu plus de 9 jours pour arriver. Tablons plutôt sur 12 jours de nav.
Position à 14h TU le jeudi 19/5 : 33 00.8N 61 55.6W Distance parcourue : 145 MN, Distance au but : 1577 MN.

ça y est on les voient presque les banquiers des Bermudes en bermuda ! Nous sommes en approche d'une île oû le revenu par habitant est des plus élevé au monde. Surprise ce soir ! On avait visé une arrivée en pirate entre chien et loup, mais on s'est déjà fait attraper au radar à plus de 35 miles des cotes... Du coup vous devriez nous voir sur le lien marine Traffic sur notre site..!!
La météo plus que calme de cette nuit et d'aujourd'hui nous contraint à un très mou 4 nœuds de moyenne et nous arriverons vers 21h heure locale (TU-3h). Il nous aura fallu un peu plus de 6 jours pour boucler les 800 miles entre Bahamas et Bermudes.
Globalement nous avons vraiment eu un temps très (trop) calme et nous avons un poil tapé dans les réserves de gasoil. Nous allons nous arrêter pour 3 à 5 jours en attendant une fenêtre météo avant d'avaler les 1700 miles vers Flores au Acores. Nous espérons une météo aussi cool !! Peut-être un peu plus de poisson..
Position à 6h TU le 16/5/16: 32 11.7N 64 52.66W Distance parcourue : 799 MN,
Distance au but : 20 MN.

ça y est on les voient presque les banquiers des Bermudes en bermuda ! Nous sommes en approche d'une île oû le revenu par habitant est des plus élevé au monde. Surprise ce soir ! On avait visé une arrivée en pirate entre chien et loup, mais on s'est déjà fait attraper au radar à plus de 35 miles des cotes... Du coup vous devriez nous voir sur le lien marine Traffic sur notre site..!!
La météo plus que calme de cette nuit et d'aujourd'hui nous contraint à un très mou 4 nœuds de moyenne et nous arriverons vers 21h heure locale (TU-3h). Il nous aura fallu un peu plus de 6 jours pour boucler les 800 miles entre Bahamas et Bermudes.
Globalement nous avons vraiment eu un temps très (trop) calme et nous avons un poil tapé dans les réserves de gasoil. Nous allons nous arrêter pour 3 à 5 jours en attendant une fenêtre météo avant d'avaler les 1700 miles vers Flores au Acores. Nous espérons une météo aussi cool !! Peut-être un peu plus de poisson..
Position à 6h TU le 16/5/16: 32 11.7N 64 52.66W Distance parcourue : 799 MN,
Distance au but : 20 MN.

Nous voici en route pour les Bermudes et leur fameux triangle !!
De retour sur l'Océan atlantique le vrai, fini les lagons et les plages paradisiaques, les eaux chaudes et turquoises.
Cette fois ça y est nous sommes vraiment sur le chemin du retour, le soleil se lève presque en face de nous... c'est un signe qui ne trompe pas semble -t-il.
Nous partons seul cette fois, avec une grosse pensée pour nos amis de Calico qui ont fait naufrage il y a quelques semaines à Cuba. Les autres bateaux copains, ont des planning un peu différent et ne passerons pas aux Bermudes, ce qui ne devrait pas nous empêcher de faire une grosse java aux Açores avant que les chemins se séparent pour retrouver une vie de terriens.
Pour cette transat retour, notre ami Roch nous à rejoint aux Bahamas, bien qu'explorateur de première et marin émérite, c'est sa première nuit en mer depuis longtemps et son premier quart... on dira qu'il n'est pas encore totalement amariné... tout comme la skippette qui a un poil perdu son pied marin, mais vite retrouvé vu l'odeur de poulet basquaise qui mijote et de crêpes encore chaudes pour le petit dej. ce matin au réveil du captain :).
Coté météo, c'est mou.. en partant nous avions un peu d'air 15/18 nœuds mais nous obligeant à une route un peu trop nord. Ce vent, même s'il nous permet de reprendre le droit chemin, est tombé au cours de la nuit et c'est nos batteries qui apprécient (nos oreilles un peu moins)...
Coté trafic c'est assez calme, nous avons croisé à moins de 2 miles 3 cargos qui font la sourde oreille à nos appels VHF, ce qui n'est jamais très rassurant. Espérons qu'ils captent bien notre écho au transpondeur AIS.
Coté pêche, pareil assez calme, décidément ! Mais heureusement nous ne sommes pas bredouilles grâce à un gros poisson volant ! Et aussi grâce au petit stop sur la barrière de corail juste en partant, afin de faire une dernière petite chasse sous marine (Mérou, Snapper et Rouget barbé...mais pas de demoiselles à grande antennes, dont nos dernières ont été mangées 2 fois de suite par un requin !! grrrr! ).
Position à 12h TU le 11/05/16 : 26 34.05N 75 54.31W Distance parcourue : 79 MN, Distance au but : 690 MN.

Nous voici en route pour les Bermudes et leur fameux triangle !!
De retour sur l'Océan atlantique le vrai, fini les lagons et les plages paradisiaques, les eaux chaudes et turquoises.
Cette fois ça y est nous sommes vraiment sur le chemin du retour, le soleil se lève presque en face de nous... c'est un signe qui ne trompe pas semble -t-il.
Nous partons seul cette fois, avec une grosse pensée pour nos amis de Calico qui ont fait naufrage il y a quelques semaines à Cuba. Les autres bateaux copains, ont des planning un peu différent et ne passerons pas aux Bermudes, ce qui ne devrait pas nous empêcher de faire une grosse java aux Açores avant que les chemins se séparent pour retrouver une vie de terriens.
Pour cette transat retour, notre ami Roch nous à rejoint aux Bahamas, bien qu'explorateur de première et marin émérite, c'est sa première nuit en mer depuis longtemps et son premier quart... on dira qu'il n'est pas encore totalement amariné... tout comme la skippette qui a un poil perdu son pied marin, mais vite retrouvé vu l'odeur de poulet basquaise qui mijote et de crêpes encore chaudes pour le petit dej. ce matin au réveil du captain :).
Coté météo, c'est mou.. en partant nous avions un peu d'air 15/18 nœuds mais nous obligeant à une route un peu trop nord. Ce vent, même s'il nous permet de reprendre le droit chemin, est tombé au cours de la nuit et c'est nos batteries qui apprécient (nos oreilles un peu moins)...
Coté trafic c'est assez calme, nous avons croisé à moins de 2 miles 3 cargos qui font la sourde oreille à nos appels VHF, ce qui n'est jamais très rassurant. Espérons qu'ils captent bien notre écho au transpondeur AIS.
Coté pêche, pareil assez calme, décidément ! Mais heureusement nous ne sommes pas bredouilles grâce à un gros poisson volant ! Et aussi grâce au petit stop sur la barrière de corail juste en partant, afin de faire une dernière petite chasse sous marine (Mérou, Snapper et Rouget barbé...mais pas de demoiselles à grande antennes, dont nos dernières ont été mangées 2 fois de suite par un requin !! grrrr! ).
Position à 12h TU le 11/05/16 : 26 34.05N 75 54.31W Distance parcourue : 79 MN, Distance au but : 690 MN.


Les Bahamas :
Le sud a été ravagé par un cyclone en Octobre dernier, laissant des stigmates encore bien visibles! Nous arrivons par un temps assez orageux qui donne des couleurs extraordinaires. Le lagon de Mayaguana est sympathique, mais nous devons avancer un peu. Stop pour la nuit au plana cays, puis la nuit suivante à Aucklin Island.
La seule date que nous devons respecter est celle du 27/04, arrivée de Roch à Georgetown, venant nous aider pour la traversée retour.
Nous cabotons donc le long de Long Island coté sud ouest, contrairement aux prévisions le vent tourne et nous contraint à trouver un abris le long de cette cote de sable. Nous nous 'cachons' derrière 2 petit cailloux isolé qui suffiront à limiter le roulis au mouillage. Ils s'avèreront un superbe spot de chasse : gros tourteau, beau red snappeur et énorme langouste, que l'on relâchera après photo car elle a des oeufs.Visite de frégates à bord, prenant d'assaut notre mat.
Nous tentons une traversée vers Great exumas par un "raccourcis" à Sandy cay. Nous empruntons un dedal de canaux de 8 m de large au maximum sur 3 m de fond, entouré par des banc de sable affleurant. Epoustouflant.
Malheureusement, le cyclone a déplacé le sable et nous n'arrivons pas trouver de sortie. Demi tour donc mais pour la bonne cause, puisque que nous recevons un sos via la Vhf. Une voix rocailleuse à l'accent (bien trop) prononcé nous appelle en Mayday. Il s'agit d'un tout petit bateau à moteur dont ce denier refuse de redémarré. Mr est avec sa femme (qui ne sort jamais à la pèche le dimanche d'habitude; préférant aller à la messe, dixit Mme) et ils ont un seau rempli d'une centaine de lambis déjà décortiqués! Ils ont appelé des amis à la rescousse mais ceux ci tardent à venir. Nous les remorquons donc, après avoir essayé de dépanner leur moteur, afin de les rapprocher de la terre.Ils nous offrent quelques lambis en remerciement.
Nous remontons via le passage de Hog Cay, sur Little Exuma pour rejoindre Georgetown le 26/04.
On y trouve beaucoup de facilités pour les plaisanciers : de l'eau gratuite et potable au dinghy dock, une station d'essence juste à coté d'un mini supermarché (où les prix sont assommants mais où on trouve de tout : du vrai beurre, des fruits, de la viande et du fromage genre camembert, bleu etc...). Une "laundry" se situe un peu plus loin (2.5$ la machine à laver). Nous n'avons pas vu de magasin ressemblant à un shipchandler en revanche.
Quand nous arrivons, c'est la "family regata" et nous croisons sur l'eau une multitude de petits voiliers locaux magnifiques à voile latine et grande barre de rappel. Le front de mer est bien animé et la bière y coule à flot (pourtant hors de prix dans le magasin d'alcool local). Arrivée de Roch.
28/04 et 30/4: stocking Island. 1ere soirée chanson et feu de camp avec Roch, à faire griller du poulet sur la plage, suivie d'une Soirée de FOLIE le lendemain pour fêter les retrouvailles avec Cruising Bird qui nous a rejoint au mouillage dans l'après midi.
On se sépare le 30 afin qu'ils aillent profiter de Georgetown pour faire les courses et les pleins. Les garçons se concentrent sur la réparation de la dérive qui est fissurée, grâce à la meuleuse ramenée par Roch. Il était, en effet, impossible d'en trouver une ici en 220v compatible avec le groupe électrogène du bord..
30/04 : Great exuma Island : Mouillage non loin de Rolle ville avec Wifi ouvert (cela faisait longtemps). Session surf pour Titouan avec Roch, devenu son coach perso, pendant que nous descendons à terre, trouver des noix de coco et un peu de frais.
1/5 On retrouve Cruising Bird à Black point ou après une belle pèche nous nous offrons une ventrée de 3 énormes langoustes grillées au barbecue sur notre plage et île privée. Les 6 enfants jouent au robinsons et s'éclatent !
2/05 : Rudder cut cay: snorkling pour voir le piano et la sirène + grotte. Soirée sur Tsaëlou pour manger la coryphène que nous avons péché en venant.

03/05: Little major spot : Sortie chasse sous-marine pour Nico et Papa qui aurait pu mal se terminer à 2 reprises : Un requin est attiré par les poissons dans le filet que nous lâchons rapidement et filons vers l'annexe, cette dernière mouillée dans la passe est en plein courant (~4 nœuds) et c'est épuisé et de justesse que nous parvenons à nous y accrocher. Retour sur zone pour retrouver notre filet déchiqueté par le requin, seul notre lambi lui a semblé indigeste ! Pendant ce temps, plage avec jeux pour les enfants, les mamans et Roch. Repas sur Cruising Bird.
04/05 : Warderick wells cay : il faut réserver les bouées en appelant les gardes de la réserve naturelle. Vu qu'une tempête est annoncée, toutes les bouées son réservées. Nous changeons de mouillage. Petite chasse (perroquet et big eye) pour Gael et saskia puis brève rando sur l'ile, histoire de tendre une embuscade à l'équipage de Cruising Bird, parti en avance avec Rock. Apero soupe champagne sur Tsaëlou. Tempête à 40knts et gros orage la nuit. Nous perdons notre vivier contenant langoustes et crabes.
05/05 :. Départ en même temps que cruising bird pour Norman's island. Avarie moteur au milieu de la nav, due à un bouchon de saletés dans le circuit de refroidissement. Démontage intégral du circuit de refroidissement (pompe eau de mer, calorstat, collecteur d'échappement bouché par de la rouille). Tout redémarre niquel mais nouvelle alarme température le soir et le lendemain. Finalement Gaël avait remonté le cache du calorstat à l'envers.... maintenant tout roule !! 8h pour faire 15 miles, les plus long de l'histoire !!
6/5 Norman's Island est un petit paradis, nous mouillons prés d'un tout petit îlot avec 1 palmier et 1 banc, l'ile de rêve de titou...le lendemain nous allons tous ensemble faire du snorkeling sur l'épave d'un avion d'un trafiquant de drogue. Les langoustes ont tout sniffé, plus rien !!!
Dernière soirée avec Cruising Bird, ils partent vers Nassau et nous vers Eleuthera. Du coup nouveau barbecue, guitare et chants sur la plage, au menu : gros 'Nassau grouper' fraichement péché ! Trop dur...
7 mai : Nav au prés sur un bord vers Eleuthéra, nous ne pourront rejoindre en une seule étape de jour spanish wells, du coup on fait un petit stop derrière un banc de sable à Cap Eleuthera, le temps de pécher une grosse carangue, quelques lambis et de laisser Roch et Titou se dégourdir les jambes en kite sur le banc.
8 mai Remontée tranquille vers Spannish Wells au nord Ouest d'Eleuthera, nous traversons tout le 'Eleuthera banc', un magnifique lagon avec 3 m d'eau. Arrivée dans un magnifique petit village trés cosy avec dans un mélange de caraibes & english style. Petites maisons colorées au facades en bois, décorations en coquillages dans les jardins impeccables. Tout le monde est poli et dit bonjour en passant avec leur voiturettes de golfe. Un vrai petit paradis pour retraité américains. Roch nous invite à un resto avec des énormes hamburgers !!
On retrouve nos amis canadiens de Point du jour. Ils nous apprennent avoir reçu une amende de 17 000$ des douanes de Puerto Rico (où nous nous sommes rencontré), pour une déclaration d'entrée trop tardive (leurs 4 enfants étaient déjà dans l'avion lorsqu'il ont déclaré leur arrivée) . Nous laissons les enfant sous la bonne garde de maîtresse Edith pour les devoirs pendant que nous allons faire les traditionnelles appros à prix bahamiens avant le grand saut vers les Bermudes et leur triangle. Apéro dinatoire sur Tsaëlou avec Point du jour.


Les Bahamas :
Le sud a été ravagé par un cyclone en Octobre dernier, laissant des stigmates encore bien visibles! Nous arrivons par un temps assez orageux qui donne des couleurs extraordinaires. Le lagon de Mayaguana est sympathique, mais nous devons avancer un peu. Stop pour la nuit au plana cays, puis la nuit suivante à Aucklin Island.
La seule date que nous devons respecter est celle du 27/04, arrivée de Roch à Georgetown, venant nous aider pour la traversée retour.
Nous cabotons donc le long de Long Island coté sud ouest, contrairement aux prévisions le vent tourne et nous contraint à trouver un abris le long de cette cote de sable. Nous nous 'cachons' derrière 2 petit cailloux isolé qui suffiront à limiter le roulis au mouillage. Ils s'avèreront un superbe spot de chasse : gros tourteau, beau red snappeur et énorme langouste, que l'on relâchera après photo car elle a des oeufs.Visite de frégates à bord, prenant d'assaut notre mat.
Nous tentons une traversée vers Great exumas par un "raccourcis" à Sandy cay. Nous empruntons un dedal de canaux de 8 m de large au maximum sur 3 m de fond, entouré par des banc de sable affleurant. Epoustouflant.
Malheureusement, le cyclone a déplacé le sable et nous n'arrivons pas trouver de sortie. Demi tour donc mais pour la bonne cause, puisque que nous recevons un sos via la Vhf. Une voix rocailleuse à l'accent (bien trop) prononcé nous appelle en Mayday. Il s'agit d'un tout petit bateau à moteur dont ce denier refuse de redémarré. Mr est avec sa femme (qui ne sort jamais à la pèche le dimanche d'habitude; préférant aller à la messe, dixit Mme) et ils ont un seau rempli d'une centaine de lambis déjà décortiqués! Ils ont appelé des amis à la rescousse mais ceux ci tardent à venir. Nous les remorquons donc, après avoir essayé de dépanner leur moteur, afin de les rapprocher de la terre.Ils nous offrent quelques lambis en remerciement.
Nous remontons via le passage de Hog Cay, sur Little Exuma pour rejoindre Georgetown le 26/04.
On y trouve beaucoup de facilités pour les plaisanciers : de l'eau gratuite et potable au dinghy dock, une station d'essence juste à coté d'un mini supermarché (où les prix sont assommants mais où on trouve de tout : du vrai beurre, des fruits, de la viande et du fromage genre camembert, bleu etc...). Une "laundry" se situe un peu plus loin (2.5$ la machine à laver). Nous n'avons pas vu de magasin ressemblant à un shipchandler en revanche.
Quand nous arrivons, c'est la "family regata" et nous croisons sur l'eau une multitude de petits voiliers locaux magnifiques à voile latine et grande barre de rappel. Le front de mer est bien animé et la bière y coule à flot (pourtant hors de prix dans le magasin d'alcool local). Arrivée de Roch.
28/04 et 30/4: stocking Island. 1ere soirée chanson et feu de camp avec Roch, à faire griller du poulet sur la plage, suivie d'une Soirée de FOLIE le lendemain pour fêter les retrouvailles avec Cruising Bird qui nous a rejoint au mouillage dans l'après midi.
On se sépare le 30 afin qu'ils aillent profiter de Georgetown pour faire les courses et les pleins. Les garçons se concentrent sur la réparation de la dérive qui est fissurée, grâce à la meuleuse ramenée par Roch. Il était, en effet, impossible d'en trouver une ici en 220v compatible avec le groupe électrogène du bord..
30/04 : Great exuma Island : Mouillage non loin de Rolle ville avec Wifi ouvert (cela faisait longtemps). Session surf pour Titouan avec Roch, devenu son coach perso, pendant que nous descendons à terre, trouver des noix de coco et un peu de frais.
1/5 On retrouve Cruising Bird à Black point ou après une belle pèche nous nous offrons une ventrée de 3 énormes langoustes grillées au barbecue sur notre plage et île privée. Les 6 enfants jouent au robinsons et s'éclatent !
2/05 : Rudder cut cay: snorkling pour voir le piano et la sirène + grotte. Soirée sur Tsaëlou pour manger la coryphène que nous avons péché en venant.

03/05: Little major spot : Sortie chasse sous-marine pour Nico et Papa qui aurait pu mal se terminer à 2 reprises : Un requin est attiré par les poissons dans le filet que nous lâchons rapidement et filons vers l'annexe, cette dernière mouillée dans la passe est en plein courant (~4 nœuds) et c'est épuisé et de justesse que nous parvenons à nous y accrocher. Retour sur zone pour retrouver notre filet déchiqueté par le requin, seul notre lambi lui a semblé indigeste ! Pendant ce temps, plage avec jeux pour les enfants, les mamans et Roch. Repas sur Cruising Bird.
04/05 : Warderick wells cay : il faut réserver les bouées en appelant les gardes de la réserve naturelle. Vu qu'une tempête est annoncée, toutes les bouées son réservées. Nous changeons de mouillage. Petite chasse (perroquet et big eye) pour Gael et saskia puis brève rando sur l'ile, histoire de tendre une embuscade à l'équipage de Cruising Bird, parti en avance avec Rock. Apero soupe champagne sur Tsaëlou. Tempête à 40knts et gros orage la nuit. Nous perdons notre vivier contenant langoustes et crabes.
05/05 :. Départ en même temps que cruising bird pour Norman's island. Avarie moteur au milieu de la nav, due à un bouchon de saletés dans le circuit de refroidissement. Démontage intégral du circuit de refroidissement (pompe eau de mer, calorstat, collecteur d'échappement bouché par de la rouille). Tout redémarre niquel mais nouvelle alarme température le soir et le lendemain. Finalement Gaël avait remonté le cache du calorstat à l'envers.... maintenant tout roule !! 8h pour faire 15 miles, les plus long de l'histoire !!
6/5 Norman's Island est un petit paradis, nous mouillons prés d'un tout petit îlot avec 1 palmier et 1 banc, l'ile de rêve de titou...le lendemain nous allons tous ensemble faire du snorkeling sur l'épave d'un avion d'un trafiquant de drogue. Les langoustes ont tout sniffé, plus rien !!!
Dernière soirée avec Cruising Bird, ils partent vers Nassau et nous vers Eleuthera. Du coup nouveau barbecue, guitare et chants sur la plage, au menu : gros 'Nassau grouper' fraichement péché ! Trop dur...
7 mai : Nav au prés sur un bord vers Eleuthéra, nous ne pourront rejoindre en une seule étape de jour spanish wells, du coup on fait un petit stop derrière un banc de sable à Cap Eleuthera, le temps de pécher une grosse carangue, quelques lambis et de laisser Roch et Titou se dégourdir les jambes en kite sur le banc.
8 mai Remontée tranquille vers Spannish Wells au nord Ouest d'Eleuthera, nous traversons tout le 'Eleuthera banc', un magnifique lagon avec 3 m d'eau. Arrivée dans un magnifique petit village trés cosy avec dans un mélange de caraibes & english style. Petites maisons colorées au facades en bois, décorations en coquillages dans les jardins impeccables. Tout le monde est poli et dit bonjour en passant avec leur voiturettes de golfe. Un vrai petit paradis pour retraité américains. Roch nous invite à un resto avec des énormes hamburgers !!
On retrouve nos amis canadiens de Point du jour. Ils nous apprennent avoir reçu une amende de 17 000$ des douanes de Puerto Rico (où nous nous sommes rencontré), pour une déclaration d'entrée trop tardive (leurs 4 enfants étaient déjà dans l'avion lorsqu'il ont déclaré leur arrivée) . Nous laissons les enfant sous la bonne garde de maîtresse Edith pour les devoirs pendant que nous allons faire les traditionnelles appros à prix bahamiens avant le grand saut vers les Bermudes et leur triangle. Apéro dinatoire sur Tsaëlou avec Point du jour.

République Dominicaine
Passage éclair en République Dominicaine, où nous espérions croiser quelques baleines.
En effet, chaque hiver, les Baleines à bosses entreprennent une migration de 3500 à 7500 kilomètres, depuis les zones d'alimentation situées sur la Côte Est des États-Unis et du Canada, au Groënland et en Islande, jusqu'aux zones de reproduction dans les eaux territoriales de la République dominicaine.
Une grande partie de la population des baleines à bosse du Nord-Ouest de l'Atlantique passe les mois de janvier, février et mars à se courtiser au Banco de la Plata et au Banco de la Navidad, ainsi que dans la Baie de samana, qui sont les zones spécifiques où se forment les couples et où les femelles mettent bas.
Les femelles enceintes mettent bas et ensuite allaitent leurs petits baleineaux, les préparant ainsi à un long voyage de retour vers le Nord. Les baleines juvéniles apprennent grâce à l'exemple des adultes, les rôles de reproduction qui garantiront le futur de l'espèce.
La saison se termine fin Mars. Vu que nous sommes déjà en Avril, peut être est ce la raison de notre absence de chance sur l'observation de ces rois des mers, et ce malgré l'envoi du Capitaine et du mouss en tête de mat...
En revanche, nous sommes accompagnés par quelques dauphins, et croisons même une tortue Luth (la 1ere du voyage) en sortant de la baie de Samana. Pas le temps de degaîner les appareils photo cette fois...

Les plages ont par contre, un air toujours aussi paradisiaque. Nous étions déjà venus en amoureux, il y a 7 ans.
Quelques images :

République Dominicaine
Passage éclair en République Dominicaine, où nous espérions croiser quelques baleines.
En effet, chaque hiver, les Baleines à bosses entreprennent une migration de 3500 à 7500 kilomètres, depuis les zones d'alimentation situées sur la Côte Est des États-Unis et du Canada, au Groënland et en Islande, jusqu'aux zones de reproduction dans les eaux territoriales de la République dominicaine.
Une grande partie de la population des baleines à bosse du Nord-Ouest de l'Atlantique passe les mois de janvier, février et mars à se courtiser au Banco de la Plata et au Banco de la Navidad, ainsi que dans la Baie de samana, qui sont les zones spécifiques où se forment les couples et où les femelles mettent bas.
Les femelles enceintes mettent bas et ensuite allaitent leurs petits baleineaux, les préparant ainsi à un long voyage de retour vers le Nord. Les baleines juvéniles apprennent grâce à l'exemple des adultes, les rôles de reproduction qui garantiront le futur de l'espèce.
La saison se termine fin Mars. Vu que nous sommes déjà en Avril, peut être est ce la raison de notre absence de chance sur l'observation de ces rois des mers, et ce malgré l'envoi du Capitaine et du mouss en tête de mat...
En revanche, nous sommes accompagnés par quelques dauphins, et croisons même une tortue Luth (la 1ere du voyage) en sortant de la baie de Samana. Pas le temps de degaîner les appareils photo cette fois...

Les plages ont par contre, un air toujours aussi paradisiaque. Nous étions déjà venus en amoureux, il y a 7 ans.
Quelques images :

San Juan : La suite 2/2.
The mall: A défaut de trouver un bus partant prés de la marina, nous prenons un taxi (12$ pour le trajet marina/the mall) afin de nous rendre non loin de Roosevelt avenue et de plonger dans la civilisation. Nous voilà arrivé à Plazza Americana, soit un gigantesque centre commercial élevé sur 3 étages, représentant 60 000m2. Passer des iles désertes à tant de civilisation et au paradis de la consommation... ça fait un choc! Les enfants, eux sont ravis ! Magasins Disney, burger king et autres échoppes à mal bouffe, divertissements variés au milieu des immenses galeries, clowns, magasins de confiserie digne de Charlie et sa chocolaterie (ça tombe bien, c'est pâques!!!)
.... bref, bain de foule, de bruits, d'odeurs. Pas mécontents de revenir sur notre petit bateau le soir, et en bus cette fois!
The old san juan : Un quartier magnifique! Ses rues étroites sont pavées d’adoquine (une pierre bleue utilisée comme ballast sur les galions espagnols) et ses forteresses du 16e siècle, particulièrement l’imprenable El Morro de six étages s’élevant à 46 m au-dessus de la mer, étonnent encore comme merveilles d’ingénierie. Ce modèle de repères protégés du Vieux Continent possède aussi des bistros tendance, des boutiques de designers, des galeries d’art, des églises et des maisons de ville coloniales avec des balcons de fer forgé fleuris.
Spéciale dédicace pour Phiippe C : Neptune de San Juan (promenade le long de la cote du vieux San juan):
Beaucoup de monuments et maisons conservent un style hispanique prononcé, teinté d'exotisme caraïbe. Leurs toits sont parfois couverts de tuiles vernissées faites à la main.

Nous découvrons le quartier des chats, observation des perroquet locaux (assez rares, puisqu'on en dénombrait uniquement 13 individus en 1975). Ce perroquet, emblème de l'île reste l'un des 10 oiseaux les plus menacés au monde.
Au restaurant, repas métisse créole /hispano. Nous laissons notre trace sur les murs..
Visite de la maison blanche de San Juan, au plafond magnifique, construite en 1521 par le gendre Juan de Ponce de León, premier gouverneur de l'île
C'est aussi l'occasion d'ecouter de la salsa dansée en plaine rue ou encore de voir des démonstrations de fabrication de cigares...Journée bien remplie et instructive! Sur le retour, petit concert de jazz en plein air et jeux pour les enfants.
Totem de la plazza del quinto centenario, qui consacre les 500 ans de la découverte de l'Amerique par Christophe Colomb. Il fut construit en 1992 Par Jaime Soarez, et est constitué de granit et de symboles en céramiques. Il atteint 12m de haut et symbolise les racines européennes de l'histoire du continent américain.
Après les réjouissances et visites, vient le temps des réappros, notamment de gaz, car c'est bien beau de s'enfiler des bons petits plats maisons, mais la bouteille de gaz ne se remplit pas toute seule, et c'est le moins qu'on puisse dire. Depuis le départ, le refill ou changement de bouteille de gaz est toujours un sport pour la trouver, allié à une loterie quand à son prix. Notre bonne vieille "camping gaz" jusqu'ici à peu prés trouvable partout entre 27€ et 3,4€ (Cap Vert), est ici inconnue au bataillon depuis le cyclone Hugo (1989...) dixit un gazier local. Gaël part en mission avec une bouteille en sac à dos et l'autre dans notre trolley. Rebond de station service en usine de stockage de gaz le tout pendant 14km le long de l'autoroute car à Puerto Rico personne ne vous prend en stop, quand au bus avec 2 bouteilles de gaz, imaginez la tête du slogan local "Safety First" ...
Arrivé dégoulinant de sueur à la station TropiGaz qui rempli des centaines de bouteilles par jour en plein milieu de la délicieuse zone portuaire, le vigil m'indique que cela ne réouvre que dans 1h, ça tombe bien un camion repas et là au rond point avec un parasol.... A l'ouverture je suis le premier, mais la tête du pompiste en voyant mes bouteilles ne laisse rien présager de bon.. il fouille partout dans tous ses tiroirs de raccords, mais aucun de marche.. Je suis sûr qu'au Sénégal ou au Cap vert cela serait réglé depuis longtemps, mais on ne badine pas avec les normes de sécurité aux US: Il faut le bon raccord approuvé... Il faut que je trouve The raccord, mais mon espagnol est à la hauteur de son anglais. Les explications pour trouver le raccord semblent un charabia incompréhensible. Et là demi miracle une voiture se gare, ouvre le coffre et sort... 4 bouteilles camping Gaz, je me sens d'un coup moins seul.
Ainsi, je fais la rencontre de Sahid Perez' surfeur professionnel Vénézuélien, exilé à Puerto Rico, qui rend service à un ami d'un bateau espagnol pour remplir ses bouteilles.

Il me prend sous son aile au passage. Son espagnol nous amènent dans tous les méandres de la caste secrète des gaziers de San Juan, mais 2h30 de voiture et 10 boutiques de raccord, bouibouis hors d'âges et usines de refill top modernes plus tard, nous nous rendons à l'évidence: il faut acheter une bouteille de propane US. Certes pas si chère 46$ pour le triple de la contenance de ma camping gaz mais aussi le triple du volume qui ne rentrera pas dans mon coffre à gaz...
Il est 4h de l'après midi mais Sahid et moi avons bien mérités quelques bières fraiches à bord. En discutant Sahid, certes surfeur pro, a également une boite d'excursions touristiques, et à notre demande nous propose une balade canyoning semi privée à El Yunque à 80$ /pers. Notre budget ne nous le permet pas. Sahid nous propose alors de bénéficier des ses tarifs pro pour une location de voiture. Magique le tarif passe de 90$/jour à 25$+assurance (40$ US obligatoire...), avec en prime tout le topo pour se rendre sur le bon spot. Merci pour tout Sahid, on t'attend en France cet été!
El yunque

Les Taínos pensaient que le dieu du bonheur vivait à El Yunque. Voilà qui explique sans doute qu'une randonnée à travers la forêt tropicale jusqu'à ce pic, qui culmine à 1 065 m, procure un sentiment de bien-être et de satisfaction personnelle, même si la marche est rude. Cette montagne, qui fait partie de la chaîne des Luquillo, a donné son nom à la réserve forestière environnante, aussi appelée pompeusement la "Caribbean National Forest". Les instances touristiques se plaisent à la présenter comme l'unique forêt tropicale du réseau de parcs nationaux des États-Unis.
La réserve, d'une superficie de 11 200 hectares, abrite plus de 400 espèces d'arbres et de fougères qui poussent avec frénésie dès que les nuages chargés de pluie poussés par les vents de l'Atlantique déversent leur eau sur la chaîne des Luquillo, créant des conditions de serre.
Nous cherchons le chemin menant à Charco frio, indiqué par sahid.
Nous prenons en stop 2 jeunes filles au passage qui nous aident à trouver l'acces, assez caché. 3$ pour garer la voiture dans un terrain fermé (10$ si on va au parking du bout, qui est un terrain privé, permettant de rejoindre Charco frio plus rapidement).
En pénétrant dans la forêt tropicale, nous sommes accueillis par les coassements de la grenouille coquí (emblème national de Porto Rico). Les fleurs abondent ici : orchidées miniatures, balisiers etc. Descente en canyoning sur les fesses et sauts de cascades pendant 1h30. Sortie fraicheur!
Rencontre avec un escargot que nous ne connaissions pas également :
De retour à la marina. La baie de San juan est un refuge pour les lamantins des caribes. La population est estimée entre 400 et 600 individus. Les animaux fréquentent les baies et très peu les rivières. Ils se retrouvent à l'embouchure des rivières uniquement pour s'abreuver. Nous essaierons d'en voir... en vain... mais c'est quand même l'occasion de faire un mini cours sur ces mammifères aux enfants!
Le dernier jour, alors que nous nous apprêtions à lever l'ancre, nous voyons arriver "Cruising bird" dont Krysfil nous avait parlé. Bateau français, dont l'équipage se compose de 4 garçons, Martin, 5 ans, Basile et Felix, des jumeaux de 8 ans, Oscar, 10ans, Emmanuelle et Nicolas. Titou est ravi de trouver autant de copains d'un coup, et la troupe s'entend super bien! Apéro à leur bord et échange d'infos. Nous pensons nous retrouver aux Bahamas, et pourquoi pas faire la traversée retour ensemble! Nous restons donc 1 journée de plus et c'est l'occasion d'aller faire un dernier tout au barrio artistico, que nous avions parcouru de nuit, au retour d'el Yunke.
Les tags sont époustouflants!!! Un petit montage pour donner une idée...
Arecibo :
Arrivée au mouillage qui semble isolé et tranquille, en face d'une belle plage sur fond de bachata.
Nuit assez agitée avec courses de voitures ou moto dont plaisir principal semble être de faire rugir les moteurs.
Reveil matinal par les cost guards cagoulés qui demandent les papiers. Pour une fois, tout est en règle....
Petit tour à terre, le long de la mangrove. Repas sur le bord de route de mofongo ("mixture" certainement aux bananes plantain avec crevettes ou crabe des mangroves) + pastellitos + piragua pour les enfants ( = snowball, granités aromatisés).) et pina colada pour les parents. La dame nous amène même à Arecibo, le stop étant inconnu à Puerto rico (Gael en avait déjà fait les frais lors de sa recherche de gaz).
Nous apprenons que l'observatoire d'Arecibo, le plus grand radiotélescope du monde exploité par la Cornell University qui à en croire la rumeur, sert au gouvernement américain pour observer la vie extraterrestre, est fermé. Nous souhaitions le visiter et étions en quête d'un taxi ou d'une voiture pour le rejoindre.
Pour nous consoler, visite d'Arecibo, qui regorge de tags. Un nouveau montage pour vous et quelques images de la vill, qui a même sa statue de la liberté:
Retour à pieds, le stop n'étant vraiment pas pratiqué ici!!! Un peu long pour les enfants mais cela nous permet de longer la mangrove et de voir quelques iguanes, dont certains malchanceux qui sont restés trop pres du bord de route. Les enfants auront ainsi la confirmation que les mamans iguanes sont bien ovipares.
Atelier fabrication de leurres maison.. à la Calico, histoire de pêcher plus car pour l'instant nous sommes à la traîne.. !
Navigation vers Samana pour y observer les baleines. En vain, mais nous serons accompagnés par quelques dauphins.
Les leurres donnent de suite quelques résultats...
1er avril .... reveil difficile parfois :

San Juan : La suite 2/2.
The mall: A défaut de trouver un bus partant prés de la marina, nous prenons un taxi (12$ pour le trajet marina/the mall) afin de nous rendre non loin de Roosevelt avenue et de plonger dans la civilisation. Nous voilà arrivé à Plazza Americana, soit un gigantesque centre commercial élevé sur 3 étages, représentant 60 000m2. Passer des iles désertes à tant de civilisation et au paradis de la consommation... ça fait un choc! Les enfants, eux sont ravis ! Magasins Disney, burger king et autres échoppes à mal bouffe, divertissements variés au milieu des immenses galeries, clowns, magasins de confiserie digne de Charlie et sa chocolaterie (ça tombe bien, c'est pâques!!!)
.... bref, bain de foule, de bruits, d'odeurs. Pas mécontents de revenir sur notre petit bateau le soir, et en bus cette fois!
The old san juan : Un quartier magnifique! Ses rues étroites sont pavées d’adoquine (une pierre bleue utilisée comme ballast sur les galions espagnols) et ses forteresses du 16e siècle, particulièrement l’imprenable El Morro de six étages s’élevant à 46 m au-dessus de la mer, étonnent encore comme merveilles d’ingénierie. Ce modèle de repères protégés du Vieux Continent possède aussi des bistros tendance, des boutiques de designers, des galeries d’art, des églises et des maisons de ville coloniales avec des balcons de fer forgé fleuris.
Spéciale dédicace pour Phiippe C : Neptune de San Juan (promenade le long de la cote du vieux San juan):
Beaucoup de monuments et maisons conservent un style hispanique prononcé, teinté d'exotisme caraïbe. Leurs toits sont parfois couverts de tuiles vernissées faites à la main.

Nous découvrons le quartier des chats, observation des perroquet locaux (assez rares, puisqu'on en dénombrait uniquement 13 individus en 1975). Ce perroquet, emblème de l'île reste l'un des 10 oiseaux les plus menacés au monde.
Au restaurant, repas métisse créole /hispano. Nous laissons notre trace sur les murs..
Visite de la maison blanche de San Juan, au plafond magnifique, construite en 1521 par le gendre Juan de Ponce de León, premier gouverneur de l'île
C'est aussi l'occasion d'ecouter de la salsa dansée en plaine rue ou encore de voir des démonstrations de fabrication de cigares...Journée bien remplie et instructive! Sur le retour, petit concert de jazz en plein air et jeux pour les enfants.
Totem de la plazza del quinto centenario, qui consacre les 500 ans de la découverte de l'Amerique par Christophe Colomb. Il fut construit en 1992 Par Jaime Soarez, et est constitué de granit et de symboles en céramiques. Il atteint 12m de haut et symbolise les racines européennes de l'histoire du continent américain.
Après les réjouissances et visites, vient le temps des réappros, notamment de gaz, car c'est bien beau de s'enfiler des bons petits plats maisons, mais la bouteille de gaz ne se remplit pas toute seule, et c'est le moins qu'on puisse dire. Depuis le départ, le refill ou changement de bouteille de gaz est toujours un sport pour la trouver, allié à une loterie quand à son prix. Notre bonne vieille "camping gaz" jusqu'ici à peu prés trouvable partout entre 27€ et 3,4€ (Cap Vert), est ici inconnue au bataillon depuis le cyclone Hugo (1989...) dixit un gazier local. Gaël part en mission avec une bouteille en sac à dos et l'autre dans notre trolley. Rebond de station service en usine de stockage de gaz le tout pendant 14km le long de l'autoroute car à Puerto Rico personne ne vous prend en stop, quand au bus avec 2 bouteilles de gaz, imaginez la tête du slogan local "Safety First" ...
Arrivé dégoulinant de sueur à la station TropiGaz qui rempli des centaines de bouteilles par jour en plein milieu de la délicieuse zone portuaire, le vigil m'indique que cela ne réouvre que dans 1h, ça tombe bien un camion repas et là au rond point avec un parasol.... A l'ouverture je suis le premier, mais la tête du pompiste en voyant mes bouteilles ne laisse rien présager de bon.. il fouille partout dans tous ses tiroirs de raccords, mais aucun de marche.. Je suis sûr qu'au Sénégal ou au Cap vert cela serait réglé depuis longtemps, mais on ne badine pas avec les normes de sécurité aux US: Il faut le bon raccord approuvé... Il faut que je trouve The raccord, mais mon espagnol est à la hauteur de son anglais. Les explications pour trouver le raccord semblent un charabia incompréhensible. Et là demi miracle une voiture se gare, ouvre le coffre et sort... 4 bouteilles camping Gaz, je me sens d'un coup moins seul.
Ainsi, je fais la rencontre de Sahid Perez' surfeur professionnel Vénézuélien, exilé à Puerto Rico, qui rend service à un ami d'un bateau espagnol pour remplir ses bouteilles.

Il me prend sous son aile au passage. Son espagnol nous amènent dans tous les méandres de la caste secrète des gaziers de San Juan, mais 2h30 de voiture et 10 boutiques de raccord, bouibouis hors d'âges et usines de refill top modernes plus tard, nous nous rendons à l'évidence: il faut acheter une bouteille de propane US. Certes pas si chère 46$ pour le triple de la contenance de ma camping gaz mais aussi le triple du volume qui ne rentrera pas dans mon coffre à gaz...
Il est 4h de l'après midi mais Sahid et moi avons bien mérités quelques bières fraiches à bord. En discutant Sahid, certes surfeur pro, a également une boite d'excursions touristiques, et à notre demande nous propose une balade canyoning semi privée à El Yunque à 80$ /pers. Notre budget ne nous le permet pas. Sahid nous propose alors de bénéficier des ses tarifs pro pour une location de voiture. Magique le tarif passe de 90$/jour à 25$+assurance (40$ US obligatoire...), avec en prime tout le topo pour se rendre sur le bon spot. Merci pour tout Sahid, on t'attend en France cet été!
El yunque

Les Taínos pensaient que le dieu du bonheur vivait à El Yunque. Voilà qui explique sans doute qu'une randonnée à travers la forêt tropicale jusqu'à ce pic, qui culmine à 1 065 m, procure un sentiment de bien-être et de satisfaction personnelle, même si la marche est rude. Cette montagne, qui fait partie de la chaîne des Luquillo, a donné son nom à la réserve forestière environnante, aussi appelée pompeusement la "Caribbean National Forest". Les instances touristiques se plaisent à la présenter comme l'unique forêt tropicale du réseau de parcs nationaux des États-Unis.
La réserve, d'une superficie de 11 200 hectares, abrite plus de 400 espèces d'arbres et de fougères qui poussent avec frénésie dès que les nuages chargés de pluie poussés par les vents de l'Atlantique déversent leur eau sur la chaîne des Luquillo, créant des conditions de serre.
Nous cherchons le chemin menant à Charco frio, indiqué par sahid.
Nous prenons en stop 2 jeunes filles au passage qui nous aident à trouver l'acces, assez caché. 3$ pour garer la voiture dans un terrain fermé (10$ si on va au parking du bout, qui est un terrain privé, permettant de rejoindre Charco frio plus rapidement).
En pénétrant dans la forêt tropicale, nous sommes accueillis par les coassements de la grenouille coquí (emblème national de Porto Rico). Les fleurs abondent ici : orchidées miniatures, balisiers etc. Descente en canyoning sur les fesses et sauts de cascades pendant 1h30. Sortie fraicheur!
Rencontre avec un escargot que nous ne connaissions pas également :
De retour à la marina. La baie de San juan est un refuge pour les lamantins des caribes. La population est estimée entre 400 et 600 individus. Les animaux fréquentent les baies et très peu les rivières. Ils se retrouvent à l'embouchure des rivières uniquement pour s'abreuver. Nous essaierons d'en voir... en vain... mais c'est quand même l'occasion de faire un mini cours sur ces mammifères aux enfants!
Le dernier jour, alors que nous nous apprêtions à lever l'ancre, nous voyons arriver "Cruising bird" dont Krysfil nous avait parlé. Bateau français, dont l'équipage se compose de 4 garçons, Martin, 5 ans, Basile et Felix, des jumeaux de 8 ans, Oscar, 10ans, Emmanuelle et Nicolas. Titou est ravi de trouver autant de copains d'un coup, et la troupe s'entend super bien! Apéro à leur bord et échange d'infos. Nous pensons nous retrouver aux Bahamas, et pourquoi pas faire la traversée retour ensemble! Nous restons donc 1 journée de plus et c'est l'occasion d'aller faire un dernier tout au barrio artistico, que nous avions parcouru de nuit, au retour d'el Yunke.
Les tags sont époustouflants!!! Un petit montage pour donner une idée...
Arecibo :
Arrivée au mouillage qui semble isolé et tranquille, en face d'une belle plage sur fond de bachata.
Nuit assez agitée avec courses de voitures ou moto dont plaisir principal semble être de faire rugir les moteurs.
Reveil matinal par les cost guards cagoulés qui demandent les papiers. Pour une fois, tout est en règle....
Petit tour à terre, le long de la mangrove. Repas sur le bord de route de mofongo ("mixture" certainement aux bananes plantain avec crevettes ou crabe des mangroves) + pastellitos + piragua pour les enfants ( = snowball, granités aromatisés).) et pina colada pour les parents. La dame nous amène même à Arecibo, le stop étant inconnu à Puerto rico (Gael en avait déjà fait les frais lors de sa recherche de gaz).
Nous apprenons que l'observatoire d'Arecibo, le plus grand radiotélescope du monde exploité par la Cornell University qui à en croire la rumeur, sert au gouvernement américain pour observer la vie extraterrestre, est fermé. Nous souhaitions le visiter et étions en quête d'un taxi ou d'une voiture pour le rejoindre.
Pour nous consoler, visite d'Arecibo, qui regorge de tags. Un nouveau montage pour vous et quelques images de la vill, qui a même sa statue de la liberté:
Retour à pieds, le stop n'étant vraiment pas pratiqué ici!!! Un peu long pour les enfants mais cela nous permet de longer la mangrove et de voir quelques iguanes, dont certains malchanceux qui sont restés trop pres du bord de route. Les enfants auront ainsi la confirmation que les mamans iguanes sont bien ovipares.
Atelier fabrication de leurres maison.. à la Calico, histoire de pêcher plus car pour l'instant nous sommes à la traîne.. !
Navigation vers Samana pour y observer les baleines. En vain, mais nous serons accompagnés par quelques dauphins.
Les leurres donnent de suite quelques résultats...
1er avril .... reveil difficile parfois :
27/11/2025 14:02














